lundi 24 novembre 2008

Sermon du dimanche 23 novembre 2008 -Dernier dimanche après la Trinité

Texte : 2 Pierre 3.3-14

3 « Sachez avant tout que dans les derniers jours viendront des moqueurs pleins de raillerie. Ces hommes vivront en suivant leurs propres désirs
4 et diront : "Où est la promesse de son retour ? En effet, depuis que nos ancêtres sont morts, tout reste dans le même état qu'au début de la création."
5 De fait, ils veulent ignorer que des cieux ont existé autrefois par la parole de Dieu, ainsi qu'une terre tirée des eaux et au milieu d'elles.
6 Ils oublient volontairement que le monde d'alors a disparu de la même manière, submergé par l'eau.
7 Or, par la parole de Dieu, le ciel et la terre actuels sont gardés pour le feu, réservés pour le jour du jugement et de la perdition des hommes impies.
8 Mais s'il y a une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas oublier, c'est qu'aux yeux du Seigneur un jour est comme 1000 ans et 1000 ans sont comme un jour.
9 Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme certains le pensent ; au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu'aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance.
10 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur [dans la nuit]. Ce jour-là, le ciel disparaîtra avec fracas, les éléments embrasés se désagrégeront et la terre avec les oeuvres qu'elle contient sera brûlée.
11 Puisque tout notre monde doit être dissous, combien votre conduite et votre piété doivent-elles être saintes !
12 Attendez et hâtez la venue du jour de Dieu, jour où le ciel enflammé se désagrégera et où les éléments embrasés se fondront.
13 Mais nous attendons, conformément à sa promesse, un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera.
14 C’est pourquoi, bien-aimés, dans cette attente, faites tous vos efforts pour qu’il vous trouve sans tache et irréprochables dans la paix. »

Chers frères et sœurs en Christ,
« qui attendez, conformément à sa promesse,
un nouveau ciel et une nouvelle terre » !

Une des promesses les plus grandioses de tous les temps, notre Seigneur l’a faite la veille de sa crucifixion, dans la salle où il a institué la Sainte Cène.
Il venait de célébrer pour la dernière fois le repas de la Pâque juive avec les douze. Judas, l’un d’entre eux, les avait déjà quittés. Jésus avait déjà indiqué que « son heure était venue de passer de ce monde au Père » (Jn 13.1).

L’ambiance était lourde dans la salle. Des questions travaillaient les disciples ; et ils n’en connaissaient pas les réponses. Qu’allaient-ils devenir, eux ? Qu’en était-il de leurs attentes, de leurs espérances ? Que devaient-ils faire une fois que leur Maître ne sera plus avec eux de façon visible pour les enseigner, pour les conduire et les diriger ?

Pour les rassurer, Jésus leur avait dit : « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n'était pas le cas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et puisque je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi. » (Jn 14.2-3)
Cette promesse de revenir, notre Seigneur la répète et la réitère toujours à nouveau à travers tout le Nouveau Testament. Même les anges l’ont annoncée lors de son ascension. Et, bien entendu, cette promesse revient souvent dans la prédication et dans les écrits des apôtres. Et Pierre n’est pas en reste.

Justement, dans notre texte il nous annonce :

LE SEIGNEUR REVIENDRA

1. Certes, « les moqueurs » rient.
2. Mais Dieu est clair à ce sujet.
3. Et nous, les croyants, nous vivons dans cette heureuse assurance.

----- 1 -----

« Les moqueurs » rient quand nous parlons du retour de notre Seigneur et Sauveur, de son retour et de la fin de ce monde auquel ils s’accrochent tant, de ce monde qu’ils se sont soumis et rendu confortable, agréable.
Il faut être juste : tous les incroyants ne se moquent pas à l’idée d’une fin du monde. L’annonce d’une fin du monde n’est plus l’apanage du message chrétien. L’homme moderne a développé des sciences et des techniques qui, si elles ne sont rigoureusement canalisées, mettent la vie et le monde en péril. Et cela fait peur. Cela avait commencé avec la guerre froide qui a provoqué ces mouvement de masse pacifistes : on avait peur que l’une ou l’autre des superpuissances ne déclenche le cataclysme final.

Maintenant, ce danger s’est déplacé vers d’autres pays, et l’ONU fait tout pour pouvoir contrôler ce danger.

Entre-temps, ce sont des techniques en elles-mêmes pacifiques qui donnent froid dans le dos : la pollution de l’air, de la terre et des mers. Là aussi, on entend des savants parler de destructions irréversibles – des forêts, des nappes phréatiques, de la couche d’ozone, d’extinction d’espèces, d’alimentation gangrenée par les produits chimiques, de réchauffement climatique. Et les gens ont peur.

Et l’on dit que le soleil lui-même ne peut pas brûler éternellement sans se consumer lentement.
Non tout le monde n’est pas « plein de raillerie » (v. 3) quand on parle de fin du monde. Mais dès qu’on dit que c’est Dieu – et non pas les hommes – qui déclenchera cette fin, du coup, même ces anxieux se rangent de nouveau du côté des « moqueurs ». Ils se moquent de nous quand nous affirmons que cela se passera comme le Créateur nous le révèle lui-même dans sa Parole. Par exemple ici : « Le ciel disparaîtra avec fracas, les éléments embrasés se désagrégeront et la terre avec les oeuvres qu'elle contient sera brûlée. » (v. 10)

Les incroyants, par définition, ne croient pas en Dieu. Ils ne raisonnent que par rapport à ce qu’ils voient – y compris grâce à la science –, ce qu’ils peuvent accomplir, empêcher ou par rapport au mal qu’ils peuvent commettre. Et selon le cas, cela remplit le cœur des incroyants d’espoir, d’attentes ou de peur.

Qu’il y a un Dieu qui a aussi son mot à dire, cette vérité, la plupart des gens autour de nous la rejettent. Que c’est Dieu qui a « fixé les règles au ciel et à la terre » (Jé 33.25), mais qui a aussi « fixé un jour où il jugera le monde » (Ac 17.31), cela les fait sinon tous rire, du moins sourire avec condescendance : « Que ces chrétiens sont naïfs ! »

« Il n’y a rien de nouveau sous le soleil » (Ec 1.9) : Au fond, les moqueurs d’aujourd’hui sont pareils à ceux d’hier. Pierre les met tous dans le même sac quand il les décrit ainsi : « Sachez avant tout que dans les derniers jours viendront des moqueurs pleins de raillerie. Ces hommes vivront en suivant leurs propres désirs et diront : "Où est la promesse de son retour ?" » (v. 3-4)

« Dieu aurait eu assez de temps durant les deux derniers millénaires pour venir et mettre fin aux malheurs de ce monde ! Non, le monde poursuit sa course, et aucun dieu n’y changera quoi que ce soit. Certes, nous, les humains, nous nous sommes toujours davantage « soumis » la terre (Gn 1.28) ; au fur et à mesure des siècles nous l’avons pas mal aménagée, rendu la vie plus confortable ; le niveau de vie a augmenté ; mais en ce qui concerne l’univers, la nature et les lois de la nature, "tout reste dans le même état qu'au début de la création." (v. 4) »

Pierre nous rappelle : Une scène analogue s’est déjà produite dans le temps. Les gens se sont moqués à l’annonce du jugement de Dieu, et ils se sont moqués de ceux qui croyaient à cette annonce. C’était au temps de Noé. Nous connaissons la suite : « Le monde d'alors a disparu […], submergé par l'eau. » (v. 6)

Les moqueurs se moquent parce que, curieusement, ils voudraient d’abord vivre une espèce de répétition générale. Et comme il n’y en a jamais eu (comme s’il pouvait y avoir une répétition générale de la destruction du monde !), ils pensent que cela n’aura pas non plus lieu plus tard.
Mais que « le Seigneur tarde » (v.9) avec sa venue, qu’il n’ait pas encore détruit ce monde ne signifie aucunement qu’il ne le fera jamais. Les moqueurs vont se retrouver bien penauds – en fait, atterrés – lorsque le Seigneur viendra mettre fin à ce monde.

Il n’y a rien de plus insensé que se mettre avec « les moqueurs », car

------ 2 ------

Dieu annonce le retour du Christ de façon on ne peut plus catégorique.

Cela, il le fait aussi par la plume de Pierre dans notre texte. Et ce que Dieu promet, il le tient : l’histoire du Déluge (Gn 6-7) est là pour nous le rappeler. « La parole de l'Eternel est droite et toute son oeuvre s'accomplit avec fidélité » (Ps 33.4), quoi que cela lui coûte, et heureusement pour nous : ainsi, il a tenu parole pour nous sauver, même si cela lui a coûté ce qu’il avait de plus cher, son Fils.

Mais son annonce de la fin du monde, il la tiendra aussi, … envers et contre toutes les « railleries ».
D’ailleurs, l’argumentation des incroyants ne tient pas. Ce n’est pas vrai que « tout reste dans le même état qu'au début de la création » (v. 4) « Des cieux ont existé autrefois par la parole de Dieu, ainsi qu'une terre tirée des eaux et au milieu d'elles. » (v. 5). Dieu a créé le monde « par sa Parole » puissante (Hé 11.3) – et sans répétition générale préalable (il n’en a pas besoin, lui, le Dieu tout-puissant et parfait).

Et par cette même Parole puissante – et là aussi sans répétition générale – il a envoyé les flots dévastateurs du Déluge sur la terre. Quand on compare les récits bibliques d’avant et d’après le déluge, on ne peut qu’admettre que bien des choses ont changé : la longévité des gens, et le régime alimentaire : de végétariens l’humanité est devenue omnivore.
Avec le retour du Christ pour le Jugement Dernier, les transformations seront infiniment plus radicales : de mortels nous passerons éternels, et notre « corps humilié » par tant de souffrances dans cette vie deviendra « corps glorieux » semblable à celui du Christ ressuscité (Ph 3.21). « Par la parole de Dieu, le ciel et la terre actuels sont gardés pour le feu, réservés pour le jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » (v. 7).

Non, « Dieu ne tarde pas », Dieu n’a pas oublié son annonce. Que sont quelques siècles, même quelques millénaires, pour l’Eternel ? Il n’est pas, comme nous, victime du temps qui s’écoule. Il est le Créateur du temps, il se situe en-dehors du temps, bien qu’intervenant dans notre temps. « Il y a une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas oublier, c'est qu'aux yeux du Seigneur un jour est comme 1000 ans et 1000 ans sont comme un jour. » (v. 8)

Et de toute manière, « aux yeux du Seigneur » nous nous trouvons déjà dans les derniers temps depuis la mort, la résurrection et l’ascension de son Fils, depuis qu’il nous a envoyé du ciel le Saint-Esprit comme « Défenseur » ou « Consolateur » (Jn 15.26)

Aussi soyons prêts ! Jésus « viendra » de façon finalement aussi inattendue qu’un « voleur dans la nuit. Ce jour-là, le ciel disparaîtra avec fracas, les éléments embrasés se désagrégeront et la terre avec les oeuvres qu'elle contient sera brûlée. » (v. 10)

Comment réagissons-nous, nous, les croyants, à cette brûlante prophétie de Dieu ? – Nous ne doutons pas un instant que Dieu mettra un jour fin à ce monde. Sans doute y a-t-il un petit pincement à l’idée de ce qui pourrait nous tomber dessus à ce moment, mais cela ne nous paralyse pas de terreur :

------ 3 ------

Nous vivons dans l’heureuse attente de notre Seigneur.

Cette attente, parée de certitude, imprègne notre foi, notre espérance et notre vie.
Ce ne sont pas les événements terribles – « le jugement et la perdition des impies », le cataclysme apocalyptique de la « dissolution » de ce monde (v. 11) – qui nous rendent heureux : ce serait là de la morbidité perverse. Non, c’est ce qui vient après qui nous remplit de nostalgie et de bonheur.
A la place du monde « désagrégé » et « disparu » (v. 10), le Seigneur établira « un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera. » (v. 13) C’est là ce que le Seigneur nous promet. Voilà ce qui nous attend !

C’est vers cette existence sans péché, sans injustice ni méchanceté, même sans souffrances ni mort, que nous tendons. Voilà ce que « nous attendons, conformément à sa promesse ». Et là, « nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Th 4.17). Nous jouirons éternellement de sa merveilleuse présence.

Mais que faire en attendant ? Comment nous comporter « dans cette attente » (v. 14) ? Pierre ne nous en demande-t-il pas un peu trop ? « Dans cette attente, » écrit-il, « faites tous vos efforts pour qu’il vous trouve sans tache et irréprochables dans la paix. »

« Que ceux qui sont "sans tache et irréprochables" se lèvent ! » … Si vous pensez à votre propre comportement, à vos mérites propres, vous avez raison de rester tous assis – et moi je devrais aussi m’asseoir avec vous.

Mais Pierre sait cela. S’il nous invite à veiller à « nous trouver sans tache et irréprochables dans la paix », c’est que c’est réellement possible ! Tout simplement – si je puis dire – en recevant par la foi la justice et la sainteté parfaites de Jésus-Christ, notre Sauveur. Pierre nous encourage, nous exhorte ici à veiller à demeurer dans la foi en Christ, car alors Dieu nous considère « sans tache et irréprochable » comme son Fils bien-aimé, notre divin Substitut. Et tout croyant se trouve dans cette situation de rêve. Non, ce n’est pas un rêve, c’est la réalité devant Dieu.

Pensez maintenant à votre situation de croyants, de pécheurs recouverts par la justice du Christ, pensez à votre état de pécheurs graciés, pardonnés et justifiés par la foi en Jésus-Christ. Si je vous interpelle donc une seconde fois : « Que ceux qui sont "sans tache et irréprochables" se lèvent ! » Oui, vous pouvez tranquillement – non, même avec joie ! – vous lever et confesser votre état de « revêtus de Christ » (Ga 3.27) et de sa sainteté. Grâce à quoi Dieu est réconcilié avec vous, « en paix » avec vous.
C’est vraiment, là, un état miraculeux pour nous, d’abord parce que nous ne l’avons pas mérité, ensuite parce que son caractère merveilleux dépasse tout entendement. Et cela n’aurait pas d’effet sur notre temps « d’attente » des « nouveaux cieux » et de la « nouvelle terre où la justice habitera » ?
Evidemment que cela en a ! Comme l’indique l’apôtre Pierre, « nous faisons tous nos efforts » pour qu’au « Jour du Seigneur » celui-ci « nous trouve sans tache et irréprochables dans la paix ». Il faut donc, pour cela, que nous persévérions à croire en lui comme à notre seul Sauveur.
Mais cela dépend-il de « nos efforts » ? Je croyais que « je ne puis, par ma raison et mes propres forces, croire en Jésus-Christ mon Seigneur ni aller à lui », comme nous l’avons appris de Luther dans son catéchisme ?

C’est vrai. « C’est le Saint-Esprit qui m’a appelé par l’Evangile, éclairé de ses dons, sanctifié et maintenu dans la vraie foi. » Mais sachant cela, sachant que seul le Saint-Esprit peut me maintenir par l’Evangile dans cet état de miraculé où je n’ai pas à craindre le Jour du Jugement Dernier, où je n’ai pas à craindre de me retrouver face à Dieu, je vais « porter mes efforts » pour rester au contact de l’Evangile, au contact de l’action sanctifiante du Saint-Esprit.
Vous rendez-vous compte ? En fait, non, nous ne le pouvons pas vraiment, car nous n’avons pas d’éléments de comparaison. Mais quand même ! Il suffit de tout grossir à l’infini de ce qu’on peut connaître comme catastrophes naturelles.

Donc, vous rendez-vous compte ? Au milieu des déflagrations, au milieu des « éléments embrasés » et de leur « désagrégation », au milieu du « fracas » dans lequel « la terre disparaîtra », nous serons « en paix », en paix avec celui qui dirige les opérations finales, en paix parce qu’il a fait le nécessaire pour que les croyants n’aient pas à craindre cette fin du monde, en paix, parce qu’il nous a « promis » « un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera ».
Aussi « faisons nos efforts » maintenant, pour vivre notre temps d’« attente » « dans une repentance et une foi de tous les jours » ! Et invitons les autres à en faire de même. « Voici maintenant le moment favorable, voici maintenant le jour du salut ! » (2 Co 6.2) insiste Paul avec force.

Quant à Pierre, il rappelle ici : « Le Seigneur […] fait preuve de patience envers nous, voulant qu'aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance. » (v. 9). Le Seigneur prolonge encore son temps de grâce, parce qu’il veut donner à d’autres aussi l’occasion de se repentir et de se tourner avec foi vers lui pour pouvoir attendre son retour dans la paix.
La ville de Pompéi, près de Naples en Italie, a été détruite et complètement recouverte par la lave et les cendres du Vésuve en 79 après Jésus-Christ. Sa population se retrouva en grande partie prise sous les décombres. Lorsqu’au 17ème, et surtout au 18ème siècle, on redécouvrit la ville et procéda aux fouilles, on découvrit les gens dans toutes les positions possibles : certains dans les rues, surpris durant leur fuite ; d’autres tapis dans un coin où ils se croyaient à l’abri. Par contre, la sentinelle romaine se tenait toujours bien droite, debout, à la porte de la ville, là où son officier l’avait placée. Elle tenait toujours sa lance à la main.

Voilà comment le Seigneur veut nous trouver à son retour : en train de veiller, « dans l’attente » de sa venue, prêts à tout moment, repentants et croyants, recouverts de sa justice par la foi.
Nous aurions de quoi craindre sa venue, car lequel d’entre nous voudrait affirmer qu’il ne mérite pas d’être damné et rejeté pour l’éternité ? Lequel d’entre nous aurait l’outrecuidance d’affirmer qu’il mérite « le ciel nouveau » ?

Mais celui qui va venir, il a déjà été là, et à l’époque, il a fait le nécessaire pour que, maintenant, nous puissions attendre « le nouveau ciel et la nouvelle terre » « dans la paix » et la joie.

Amen.

Jean Thiébaut Haessig


Chants proposés :

Toi qui disposes De toutes choses AeC 631 : 1-3
A Dieu seul j’abandonne AeC 634 : 1-4
Il est, pour le fidèle, au-delà du tombeau AeC 640 : 1-4
Quand vint le jour AeC 586 : 1-4