Recherchez la sainteté
Recherchez la paix avec tous et la
progression dans la sainteté: sans elle, personne ne verra le Seigneur. Veillez
à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu, à ce qu'aucune racine
d'amertume, produisant des rejetons, ne cause du trouble et que beaucoup n’en
soient infectés. Veillez à ce qu’aucun de vous ne fasse preuve d’immoralité
sexuelle ou ne se montre profanateur comme Ésaü, qui pour un seul repas a vendu
son droit d'aînesse. Vous savez que plus tard il a voulu obtenir la
bénédiction mais a été rejeté; en effet, il n’a pas pu amener son père à
changer d'attitude, bien qu’il l’ait cherché avec larmes.
Vous ne vous êtes pas approchés d'une
montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de
l'obscurité, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la
trompette, ni du bruit des paroles. Ce bruit était tel que ceux qui l'ont
entendu ont refusé qu’il leur soit adressé un mot de plus. Ils ne
supportaient pas, en effet, cette consigne: Si même une bête touche la
montagne, elle sera lapidée. Le spectacle était si terrifiant que Moïse a
dit: Je suis épouvanté et tremblant de peur!
Au contraire, vous vous êtes approchés
du mont Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et ses dizaines
de milliers d'anges en fête, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans
le ciel. Vous vous êtes approchés de Dieu qui est le juge de tous, des esprits
des justes parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur d'une
alliance nouvelle, et du sang purificateur porteur d’un meilleur message que
celui d'Abel.
Faites attention! Ne refusez pas d’écouter celui qui parle. En effet, les hommes qui ont rejeté celui qui
les avertissait sur la terre n'en ont pas réchappé. Combien moins
échapperons-nous si nous nous détournons de celui qui parle du haut du ciel! Lui
dont la voix avait alors ébranlé la terre, il a maintenant fait cette promesse: Une
fois encore je fais trembler non seulement la terre, mais aussi le ciel. Les
mots une fois encore indiquent bien que les choses qui, appartenant au
monde créé, peuvent être ébranlées disparaîtront, afin que celles qui sont
inébranlables subsistent. C'est pourquoi, puisque nous recevons un royaume
inébranlable, attachons-nous à la grâce qui nous permet de rendre à Dieu un
culte qui lui soit agréable, avec respect et avec piété. Notre Dieu
est en effet un feu dévorant.
Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la
communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen.
La semaine passée, Dieu nous a conseillé vivement de courir avec persévérance
l'épreuve qui nous est proposée, en gardant les regards sur Jésus, qui fait
naître la foi et la mène à la perfection. Nous avons vu que Dieu nous
entraîne pour cette course de foi en nous permettant de combattre le péché dans
notre vie. Aussi le Saint-Esprit nous a exhorté à supporter cet entraînement
pour que nous finissions la course.
Aujourd’hui il nous recommande encore une action pour cet effet
: Recherchez la paix
avec tous et la progression dans la sainteté : sans elle, personne ne verra le
Seigneur. Cette exhortation prolonge l’image que notre foi en Christ est
une épreuve sportive. Le prix à gagner, c’est de voir le Seigneur, d’entrer
dans sa présence au ciel. Je pense que vous êtes ici ce matin parce que la
parole de Dieu vous est importante et parce que vous voulez recevoir ce prix
dont elle parle. Vous voulez jouer selon les règles et finir la course. C’est
pour cela que le Saint-Esprit nous donne des instructions et des
encouragements.
Pendant quelques années, j’ai fait partie d’une équipe de
softball. Je jouais normalement dans le champ extérieur. Au début, je ne
connaissais pas les joueurs des autres équipes et leurs capacités de batteur.
Mes coéquipiers m’indiquaient donc où me tenir et qu’attendre de certains
batteurs. J’aurais pu ignorer ces conseils et me tenir là où je voulais. Mais
c’est facile d’imaginer les invectives que j’aurais subies si j’avais rejeté
leurs conseils et manqué la balle parce que le batteur a fait exactement ce
qu’ils avaient dit ! D’une façon semblable, le Saint-Esprit nous explique
pourquoi nous devons nous occuper de la
progression dans la sainteté : c’est parce que sans elle, personne ne verra le Seigneur.
Il n’y a pas ici une définition détaillée du concept de la
sainteté. C’est un point élémentaire de la foi chrétienne que cette lettre
suppose que nous connaissons. En fait, cette lettre semble être adressée aux
chrétiens d’origine juive qui combattaient la tentation d’abandonner leur foi
en Jésus et de reprendre les pratiques du judaïsme. Ainsi les destinataires de
la lettre connaissaient très bien ce qu’est la sainteté.
La sainteté est simple : garder vos regards sur Jésus et faire
comme il a fait. Laissez le Saint-Esprit diriger vos pensés, vos paroles et vos
actions. Ne faites pas ce que fait le monde non-croyant, et n’adoptez pas ses
valeurs et ses désirs. Au contraire, suivez la volonté de Dieu. Efforcez-vous
de vous comporter selon les Dix Commandements, selon les deux grands
commandements — aimer Dieu par dessus toute chose, et ton prochain comme
toi-même — et selon la règle d’or : Tout
ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de
même pour eux, car c'est ce qu'enseignent la loi et les prophètes. Mt 7.12.
C’est ainsi que nous devons courir l’épreuve qui nous est proposée. Et c’est
faisable, car il est impossible de garder les regards sur Jésus et puis mener
une vie contre sa volonté.
Si par contre nous ne gardons pas nos regards sur Jésus et
ignorons volontairement les instructions de Dieu, nous ne finirons pas la
course. Alors l’Esprit nous donne cet avertissement : Veillez à ce que personne ne se prive de la
grâce de Dieu, à ce qu'aucune racine d'amertume, produisant des rejetons, ne
cause du trouble et que beaucoup n'en soient infectés. Veillez à ce qu'aucun de
vous ne fasse preuve d'immoralité sexuelle ou ne se montre profanateur comme
Esaü, qui pour un seul repas a vendu son droit d'aînesse. Vous savez que plus
tard il a voulu obtenir la bénédiction mais a été rejeté ; en effet, il n'a pas
pu amener son père à changer d'attitude, bien qu'il l'ait cherché avec larmes.
Esaü est né et a grandi dans une famille pieuse. Il était le
petit-fils d’Abraham ! Mais il ne gardait pas les regards sur son Dieu et ne se
souciait donc pas de suivre ses conseils. Esaü s’est marié avec des femmes
étrangères qui ne partageaient pas la foi d’Abraham et a poursuivi la gloire du
monde. Il a même vendu son droit d’aînesse pour un seul repas. Etant l’aîné de
la famille, il aurait dû être l’ancêtre du Messie. Mais la chasse lui était
plus importante.
Nous faisons face au même défi aujourd’hui, celui du monde
non-croyant. Les valeurs et les croyances du monde s’opposent à la parole de
Dieu. Le monde a déjà rejeté la sainteté, une vie dont les désirs sont modérés
et soumis à la justice de Dieu. Le monde se livre à une soif insatiable de la
richesse, du pouvoir, de la renommée et des rapports sexuels.
Notre ancienne nature est de ce monde-là. Quand donc Jésus nous
appelle à changer d’attitude et à croire à la bonne nouvelle, cela nous
offense. Car cela veut dire que nous devons admettre que nous avons péché et
sommes privé de la gloire de Dieu. Quand Jésus nous dit de nous confier en Dieu
et d’être parfaits comme notre Père céleste est parfait, cela nous offense.
Nous ne voulons pas travailler si dur pour combattre les désirs de notre chair.
Il est plus facile de nous laisser emporter par les tendances du monde que de
réaliser ce qu’implique notre baptême : « Le Baptême implique que le vieil
homme, qui est en nous, doit être noyé dans une contrition et une repentance de
tous les jours, qu'il doit mourir avec tous ses péchés et ses convoitises, et
que, tous les jours aussi, doit renaître en nous un homme nouveau, qui vive à
jamais dans la justice et la pureté devant Dieu. »
Du coup le Saint-Esprit nous conseille vivement de rechercher la
sainteté et nous avertit des conséquences du péché volontaire. Car si nous ne
courons pas la course de la foi, nous ne verrons pas le Seigneur. Tout comme
Esaü a perdu son héritage, de même il nous est possible de perdre notre foi.
Mais le Saint-Esprit fait plus que de nous donner cet
avertissement. Il nous présente aussi une vision motivante de la gloire que
nous ne voyons pas encore mais qui sera la nôtre. Vous ne vous êtes pas approchés d'une
montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de
l'obscurité, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la
trompette, ni du bruit des paroles. Ce bruit était tel que ceux qui l'ont
entendu ont refusé qu'il leur soit adressé un mot de plus. Ils ne supportaient
pas, en effet, cette consigne : Si même une bête touche la montagne, elle sera
lapidée. Le spectacle était si terrifiant que Moïse a dit : Je suis épouvanté
et tremblant de peur ! Au contraire, vous vous êtes approchés du mont Sion, de
la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et ses dizaines de milliers
d'anges en fête, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans le ciel. Vous
vous êtes approchés de Dieu qui est le juge de tous, des esprits des justes
parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur d'une alliance
nouvelle, et du sang purificateur porteur d'un meilleur message que celui
d'Abel.
Nous avons fixé nos regards sur Jésus. C’est le sens de ses
images tirées de l’Ancien Testament. La première image nous rappelle les
événements de l’exode de l’Egypte, lorsque le peuple s’est rendu au mont Sinaï
pour recevoir les instructions de Dieu, ce qui a été, finalement, une
expérience effrayante pour les Israélites. Là, Dieu leur a montré un peu de sa
gloire. Ils ont entrevu le saint Dieu, peut-être pour la première fois depuis
qu’Adam et Eve aient été chassés du jardin d’Eden. Dieu est saint, c’est à
dire, il est entièrement autre que toute sa création. Il est pur et parfait
sans aucun défaut ni aucune chose qu’on pourrait appeler mauvaise. Puisque Dieu
est saint, ni personne, ni les animaux ne pouvaient s’approcher de lui sur la montagne.
Cette révélation de Dieu à Sinaï nous a donné envie d’être dans la présence de
ce Dieu saint et tout-puissant, mais elle a aussi mis en évidence notre manque
de sainteté et notre séparation d’avec lui. A Sinaï, le moment n’était pas
encore arrivé ou nous aurions la paix avec Dieu ni accès à Dieu.
A cette image de Sinaï est contrastée celle du mont Sion. C’est
la même image que nous voyons dans l’Apocalypse, l’image de Jésus dans sa
gloire, assis à la droite de Dieu dans la cité céleste. Ce n’est pas l’image
d’un Dieu inapprochable, dont nous
sommes séparés, mais d’un Dieu qui nous reçoit à bras ouverts. C’est Jésus qui
était mort et a répandu son sang pour toute personne afin que nous ayons un
libre accès à Dieu. Là, il y a les anges et les esprits de ceux qui sont déjà
morts dans la foi et ont été perfectionnés. C’est une image de la sainteté de
Christ que nous aussi possédons par la foi. Cette image n’est pas sombre et
effrayante ; elle est joyeuse et victorieuse. Et c’est bien cette image que le
Saint-Esprit nous présente pendant que nous courons l’épreuve qui nous est
proposée. C’est un rappel, non pas de notre séparation d’avec Dieu, mais de
notre réconciliation, de la paix que nous avons avec Dieu, et de l’accès à
Dieu. Voilà ce que Christ nous a préparé et reviendra nous apporter comme il
est dit plus tôt dans cette lettre : Christ
s'est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d'hommes, puis
il apparaîtra une seconde fois, sans rapport avec le péché, à ceux qui
l'attendent pour leur salut. Hé 9.28.
Qu’implique tout cela pour nous ? Cela implique que nous sommes
rendus saints en gardant nos regards sur Jésus. Son sang nous a fait participer
à la nouvelle alliance ; son sang nous a sanctifié. Quels que nous ayons été
avant de connaître Jésus, après avoir été purifiés par son sang, nous sommes
rendus saints comme le dit l’apôtre Paul aux Corinthiens : Ne savez-vous pas que les
injustes n'hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni ceux
qui vivent dans l'immoralité sexuelle, ni les idolâtres, ni les adultères, ni
les travestis, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les hommes toujours
désireux de posséder plus, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les
exploiteurs n'hériteront du royaume de Dieu. Et c'est là ce que vous étiez,
certains d'entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été déclarés
saints, mais vous avez été déclarés justes au nom du Seigneur Jésus[-Christ] et
par l'Esprit de notre Dieu. 1Co 6.9-11.
Quelle bonne nouvelle ! Vous
vous êtes approchés
du mont Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et ses dizaines
de milliers d'anges en fête, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans le
ciel. Vous vous êtes approchés de Dieu qui est le juge de tous, des esprits des
justes parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur d'une alliance
nouvelle, et du sang purificateur porteur d'un meilleur message que celui
d'Abel. Jésus veut que vous et moi parvenions au mont Sion. Il nous
donne alors cette vision et nous dit toujours, de garder nos regards sur lui.
Puisqu’il y a toujours des têtus et des paresseux qui n’écoute
pas leur entraîneur, l’Esprit de Christ ajoute cette parole-ci : Faites attention ! Ne
refusez pas d'écouter celui qui parle. En effet, les hommes qui ont rejeté
celui qui les avertissait sur la terre n'en ont pas réchappé. Combien moins
échapperons-nous si nous nous détournons de celui qui parle du haut du ciel !
Lui dont la voix avait alors ébranlé la terre, il a maintenant fait cette
promesse : Une fois encore je fais trembler non seulement la terre, mais aussi
le ciel. Les mots une fois encore indiquent bien que les choses qui,
appartenant au monde créé, peuvent être ébranlées disparaîtront, afin que
celles qui sont inébranlables subsistent. C'est pourquoi, puisque nous recevons
un royaume inébranlable, attachons-nous à la grâce qui nous permet de rendre à
Dieu un culte qui lui soit agréable, avec respect et avec piété. Notre Dieu est
en effet un feu dévorant.
Sans Christ, Dieu reste un
feu dévorant. Si nous refusons d’écouter Dieu et si nous rejetons le
sang de Jésus, nous devons passer par le jugement de Dieu toujours chargé de
nos péchés. Et c'est
une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Hé 10.31.
L’histoire d’Israël doit nous enseigner au moins qu’il ne faut pas jouer avec
Dieu. Il est donc écrit : Aujourd'hui,
si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur comme lors de la
révolte. Qui s'est en effet révolté après avoir entendu ? N'est-ce pas tous
ceux qui étaient sortis d'Egypte sous la conduite de Moïse ? Contre qui Dieu
a-t-il été irrité pendant 40 ans ? N'est-ce pas contre ceux qui avaient péché
et dont les cadavres sont tombés dans le désert ? Et à qui a-t-il juré qu'ils
n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Ainsi nous
voyons qu'ils n'ont pas pu y entrer à cause de leur incrédulité. Hé 3.15-19.
Dieu nous a parlé par son fils ! Jésus est apparu, a vécu, est
mort, est ressuscité et monté au ciel pour notre salut. Encore une fois Dieu va
intervenir et faire trembler et la terre, et le ciel. Encore une fois il va
nous parler. Mais alors il sera trop tard pour changer d’attitude et croire à
la bonne nouvelle. Du coup il est impératif que nous écoutions maintenant. Voici maintenant le jour
du salut ! 2Co 6.2.
Chers frères et sœurs, par la foi en Christ, nous avons reçu un
royaume inébranlable dont nous faisons déjà partie. La seule réponse
raisonnable est de nous attacher à
la grâce qui nous permet de rendre à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec
respect et avec piété. Ou comme Paul le dit en Romains, Offrez votre corps comme
un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte
raisonnable. Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par
le renouvellement de l'intelligence afin de discerner quelle est la volonté de
Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Rm 12.1-2. Que Dieu nous
accorde tous cette grâce !
Que la paix de Dieu qui dépasse tout ce que l’on peut
comprendre, garde votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ, pour la vie
éternelle ! Amen.
Pasteur David Maffett