lundi 5 janvier 2009

Sermon du dimanche 4 janvier 2009 - Epiphanie

Texte: Es 45 . 18-25

18 « En effet, voici ce que dit l'Eternel, le Créateur du ciel, le seul Dieu, qui a façonné la terre, l'a faite et l'affermit, qui l'a créée pour qu'elle ne soit pas déserte, qui l'a formée pour qu'elle soit habitée :

"C'est moi qui suis l'Eternel

et il n'y en a pas d'autre.

19 Je n'ai pas parlé en cachette, dans un recoin ténébreux de la terre, je n'ai pas dit à la descendance de Jacob : ‘Cherchez-moi dans le vide !’ En effet, moi, l'Eternel, je dis ce qui est juste, je révèle ce qui est droit.

20 ‘Rassemblez-vous et venez, approchez-vous ensemble, rescapés des nations !’

Ils n'ont aucun discernement, ceux qui portent leur sculpture sacrée en bois et qui adressent des prières à un dieu incapable de sauver.

21 ‘Faites vos révélations, présentez vos arguments !’

Ils peuvent même tenir conseil tous ensemble ! Qui a annoncé cela par le passé, qui l'a révélé depuis longtemps ? N'est-ce pas moi, l'Eternel ?

Il n'y a pas d'autre Dieu, en dehors de moi.

Je suis le seul Dieu juste et qui sauve.

22 ’Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre !’

En effet, c'est moi qui suis Dieu

et il n'y en a pas d'autre.

23 Je le jure par moi-même, et de ma bouche sort ce qui est juste, une parole qui ne sera pas révoquée :

Chacun pliera le genou devant moi et toute langue prêtera serment par moi.

24 On dira à propos de moi :

C'est en l'Eternel seul

que se trouvent la justice et la force.

Ceux qui étaient furieux contre lui viendront jusqu'à lui, et ils seront tous couverts de honte.

25 C'est par l'Eternel que seront déclarés justes tous les descendants d'Israël, et c'est de lui qu'ils tireront leur fierté. »


Chers amis en fête,

de nouveau en fête,

encore en fête,

toujours en fête !

Ce texte d’Ancien Testament proposé pour la Fête de l’Epiphanie vient à propos, car nous sommes aussi en début d’année civile : la façon brillante dont Dieu nous apparaît dans ce texte du prophète Esaïe donne l’éclairage qu’il faut à cette année dans laquelle nous venons de nous engager.

Le mot grec epifaneia « épiphanie » – signifie : se montrer en brillant, apparaître avec splendeur, se manifester avec éclat. Et qu’est-ce qui doit apparaître avec éclat aux hommes et aux femmes de ce 21ème siècle ? – Eh bien, ce que l’Eternel souligne ici avec insistance devant le monde entier :

« C'est moi qui suis l'Eternel

et il n'y en a pas d'autre. » (v. 18)

« Il n'y a pas d'autre Dieu, en dehors de moi.

Je suis le seul Dieu juste et qui sauve. » (v. 21)

« En effet,

c'est moi qui suis Dieu

et il n'y en a pas d'autre. » (v. 22)

Et cela, il l’illustre et le documente bien dans notre texte.

1. Lui seul a créé le monde pour notre confort !

2. Lui seul agit pour le bien de la création !

3. Lui seul se lie sans faillir à sa parole donnée !

4. Lui seul sauve ses créatures déchues !

5. Lui seul a une Parole qui sauve !

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Il n’y a pas d’autre Dieu :

lui seul

a créé le monde pour notre confort.

Esaïe souligne : C’est « Dieu » « qui a façonné la terre, [qui] l'a faite […], qui l'a créée pour qu'elle ne soit pas déserte, qui l'a formée pour qu'elle soit habitée » (v. 18)

Le Seigneur n’a pas créé un monde désertique et désert ; il l’a créé pour que nous puissions nous y sentir bien. Voyez la nature – le monde minéral, végétal et animal – au milieu desquels il nous a placés, même le monde astral (le soleil, la lune et les étoiles) : quelle splendeur !

Si on se prend la peine d’étudier, de contempler, ou tout simplement de regarder « ce qu’il a fait », on ne peut qu’être émerveillé : ce que « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité » (Rm 1.20) ont produit, est tout bonnement merveilleux !.

On ne peut que rester ému par la bonté de Dieu envers nous, d’avoir ainsi veillé à ce que nous ayons tout ce dont nous avons besoin pour que nous puissions être heureux et nous épanouir dans un tel environnement, pour que nous puissions déployer nos activités dans un cadre aussi ordonné, merveilleux et favorable.

Tout cela nous impressionne aussi : l’observation de la création, les impression qu’on en retire, tout cela nous renvoie en pensée à la toute-puissance du Créateur qui se tient derrière tout cela.

Que l’on se tourne vers l’univers aux dimensions insondables, vers les forces indomptables de la nature (si seulement on savait domestiquer la foudre pour en faire de l’énergie électrique !), que l’on se penche sur le microcosme – l’infiniment petit – dans nos cellules ou celles des végétaux, ou qu’on réfléchisse à la complexité avec laquelle tout cela s’emboîte et s’enchaîne, on ne peut que conclure : nos polytechniciens et autres chercheurs de haut niveau ne sont que des analphabètes comparés « l'Eternel, le Créateur du ciel, le seul Dieu, qui a façonné la terre, l'a faite et l'affermit. »

Tout cela, il ne l’a pas créé pour se faire plaisir, mais pour notre bonheur. Notre terre, au milieu de son environnement sidéral, il « l'a créée pour qu'elle ne soit pas déserte », il « l'a formée pour qu'elle soit habitée ». Il l’a créée pour nous.

Que nous faut-il de plus pour comprendre combien le Créateur songe à notre bien, combien il est aux petits soins pour nous, avec quel sérieux, mais aussi quelle bonté et affection il a mis sa toute-puissance à notre service pour que nous puissions avoir un cadre agréable à notre vie sur terre ?

Voilà une première manifestation éclatante – ou « épiphanie » – de notre Dieu : lui seul a créé le monde, et il l’a fait pour notre confort.

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Il n’y a pas d’autre Dieu :

lui seul

agit pour le bien de sa création.

« Il ne l'a pas créée chaos, » (NBS) il ne « l'a [pas] créée pour qu'elle soit déserte, il l'a formée pour qu'elle soit habitée » (v. 18)

Cela nous échappe peut-être parfois, mais la vie et le chaos, ça ne fait pas bon ménage. La vie et le vide, la vie et le désert, ça ne marche pas. Pour que nous puissions vivre, il faut un minimum d’ordre et de paix, un minimum d’organisation et d’équilibre.

Je ne vais pas vous surprendre en disant que Dieu le savait : il est omniscient, il sait tout ! Et il sait en particulier ce qui est nécessaire à notre épanouissement, pour que nous puissions vivre dans de bonnes conditions. C’est cela qui l’a guidé en créant le monde : le monde astral, minéral, végétal et animal ; c’est ce qui l’a guidé en mettant en place les lois de la nature. Tout cela, il l’a fait de façon cohérente.

Dans ce domaine aussi nous assistons à son épiphanie. En cela aussi il se manifeste à nous dans sa sagesse, mais aussi dans sa bonté et sa sollicitude envers nous.

Et nous ferions bien de ne pas l’oublier. L’homme ne laisse-t-il pas souvent derrière lui « le chaos », et rapidement « le désert » ?

Que faisons-nous avec ce merveilleux cadeau divin qu’est la création ? Laisserons-nous à nos enfants et aux générations suivantes un monde de « chaos », une terre « désertique » car ravagée par la pollution de l’air, de l’eau et des sols ? une planète qui ressemblera à la lune ?

Bien sûr, nous allons maintenant immédiatement penser à l’agriculture qui pollue les sols, les nappes phréatiques et les rivières, aux industries qui polluent, en plus de cela, aussi l’air, aux transports sur route et par avion qui empoisonnent l’air, aux catastrophes maritimes avec les marées noires. Cela doit, effectivement, nous préoccuper. Notre engagement citoyen doit essayer de peser dans ces domaines pour plus de respect de la création divine.

Mais il ne faudrait pas s’en prendre qu’aux autres. Il ne faudrait pas se laver les mains comme Pilate. Ce serait trop facile et … hypocrite. Il faut que notre comportement soit en accord avec nos paroles. A chacun de se demander :

En quoi ai-je pollué la merveilleuse création de Dieu au cours de la semaine écoulée, du mois écoulé ? En quoi ai-je à lui demander pardon d’avoir, moi aussi, contribué à laisser aux générations suivantes un cadre de vie encore plus pollué ?

Par ex. : Nous efforçons-nous – cela demande effectivement un effort de notre part, mais n’est-ce pas ce que le Créateur attend de nous ? – nous efforçons-nous de trier nos déchets, le cas échéant de nous rendre à la déchetterie pour y déposer ce qu’on ne doit pas mettre dans les poubelles, ou jetons-nous pêle-mêle tout et n’importe quoi dans la même poubelle ? Peut-être nous sommes-nous même arrangés pour cacher les déchets interdits sous les déchets permis ?

Voyez-vous, nous avons tendance à critiquer nos autorités – et sans doute souvent avec raison – mais si elles mettent un dispositif en place qui correspond aux priorités de Dieu, nous devrions les en louer et nous comporter en conséquence, non pas tellement pour ne pas être punis par la loi, mais en premier lieu pour remercier notre Créateur pour sa création et pour témoigner devant le monde de la bonté de Dieu.

Ce faisant, nous nous comportons en témoins de Dieu, ce faisant, nous lui permettons de faire son « épiphanie » au cours de la nouvelle année, de se manifester à travers notre comportement comme le Dieu unique qui agit pour le bien de sa création.

Mais il nous apparaît encore dans un autre domaine comme le seul vrai Dieu :

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Il n’y a pas d’autre Dieu que lui :

car lui seul

se lie sans faillir à sa parole donnée.

Les mots manquent, en fait, pour qualifier à sa juste valeur le fait que le Dieu et Créateur de l’univers s’adresse à nous, créatures insignifiantes !

Et comment nous parle-t-il ? « Je n'ai pas parlé en cachette, dans un recoin ténébreux de la terre, je n'ai pas dit à la descendance de Jacob : ‘Cherchez-moi dans le vide !’ En effet, moi, l'Eternel, je dis ce qui est juste, je révèle ce qui est droit. » (v. 19)

Il ne s’est pas adressé aux siens, à l’époque d’Esaïe, à travers « des devins, des astrologues, des augures, des sorciers, des magiciens, des personnes qui consultent les esprits ou les spirites ». D’ailleurs il condamne toutes ces pratiques (Dt. 18.10-11) qui avaient cours dans les religions de l’Antiquité et qui connaissent une forte recrudescence aujourd’hui, particulièrement en région parisienne.

Quand Dieu parle, il n’est pas du genre de ceux qui craignent la lumière, il n’a rien de commun avec ces pratiques mensongères, trompeuses, diaboliques, qui ne peuvent qu’éconduire les gens et les plonger dans l’erreur.

Avec sa Parole, Dieu ne nous envoie pas dans le « chaos » de l’incertitude et du doute. Il dit « ce qui est droit », ce qui est juste et vrai, et ce qu’il annonce se réalise. Tu trouves peut-être qu’il met parfois pas mal de temps à réaliser ce qu’il a annoncé. Effectivement, le temps de Dieu n’est pas notre temps. Durant des siècles, des générations se sont succédées sans voir s’accomplir les promesses messianiques. « Mais lorsque le moment est vraiment venu, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la Loi, pour racheter ceux qui étaient sous la Loi afin que nous recevions le statut d’enfants adoptifs. » (Ga 4.4-5). Il en sera de même avec son retour en gloire. Cela arrivera « lorsque le moment sera vraiment venu ».

Parfois nous nous disons – peut-être avec quelque aigreur, quand nous sommes au fond du gouffre – : « Je croyais que Dieu m’a adopté comme son enfant, qu’il m’aime et qu’il me bénit ! J’aimerais bien bientôt en voir les effets dans ma situation présente. » N’oublions pas : même à sa mère, il avait dit, à Cana, que « son temps n’était pas encore venu » (Jn 2.4) pour intervenir dans un problème rencontré par les gens.

Se lie-t-il réellement sans faillir à sa Parole donnée ? Pour répondre, il faut bien écouter ce qu’il nous dit. Ce dont il nous « parle », ce qu’il nous « dit » et « révèle », c’est – dit-il – « ce qui est droit ». et « juste », ce qui est conforme à ce qu’il a convenu avec Abraham et sa descendance : la venue du Messie Sauveur.

Dieu appuie même ses promesses par serment : « Je le jure par moi-même, et de ma bouche sort ce qui est juste, une parole qui ne sera pas révoquée. » (v. 23)

Le salut qu’il promet aux créatures pécheresses que nous sommes est si important à ses yeux, est d’une priorité si haute pour lui, qu’il souligne son importance, l’importance de sa promesse de salut, l’importance de son Evangile, par un serment tout à fait exceptionnel : « Je le jure par moi-même. »

« ‘Faites vos révélations, présentez vos arguments !’ Ils peuvent même tenir conseil tous ensemble ! Qui a annoncé cela par le passé, qui l'a révélé depuis longtemps ? N'est-ce pas moi, l'Eternel ? » (v. 21)

Quand Dieu nous parle, il engage sa Parole. Il se lie à ce qu’il nous dit. Cela est tout particulièrement vrai là où il promet de nous sauver, de se laisser réconcilier avec nous. Et il ne s’est pas désengagé, bien que cela lui ait coûté la vie de son Fils.

« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous. Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais l’a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui, » tout ce qui « contribue à notre bien » ? (Rm 8.31-32+28) Ne perdons pas patience : il est digne de confiance, notre Dieu, le seul vrai Dieu, lui qui fait son « épiphanie », qui nous apparaît comme celui qui se lie à ses promesses !

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Il n’y a pas d’autre Dieu :

lui seul

sauve ses créatures déchues.

« Le vieux Fritz » – nom que les Allemands donnent au grand roi de Prusse Frédéric II, ami de Voltaire – a forgé cette devise blasphématoire de façon … macaronique, c.à.d. en mélangeant deux langues dans la même phrase, l’allemand et le français : « Jeder wird nach seiner façon selig » (chacun est sauvé à sa façon).

Le malheur veut qu’on peut, aujourd’hui, entendre cette opinion impie y compris dans la bouche de certains prédicateurs ou professeurs de théologie. Mais là où le vrai Dieu fait son « épiphanie », là où il nous apparaît avec clarté – dans sa Parole – il dit tout le contraire.

Pour nous, ses créatures, et ceci depuis la chute dans le péché, mais aussi jusqu’au retour du Christ pour le Jugement Dernier, il n’y a qu’un seul Saveur – Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit – et qu’un seul salut, le salut déjà promis et procuré à Abraham, Isaac et à Jacob, le salut que nous devons à Jésus-Christ. « Il n’y a de salut en aucun autre » qu’en « Jésus », « car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Ac 4.12)

Lui seul a pris notre péché sur lui ; et lui seul nous a donné en échange sa « justice » avec laquelle nous pouvons subsister devant Dieu sans avoir à le craindre.

Cela, Dieu l’avait déjà révélé aux croyants de l’Ancien Testament. Aussi joignons-nous nos voix aux leurs et confessons-nous avec eux : « C'est en l'Eternel seul que se trouvent la justice et la force. » (v. 24),

« Ô sang qui m’acquis le pardon

Et rendis Dieu propice,

En toi seul le ciel me fait don

De l’habit de justice !

Sur toi seul je fonde ma foi.

Ce que le Christ a fait pour moi

M’arrache au précipice. » (LlS 222, str. 4)

En Jésus-Christ Dieu nous apparaît en Dieu réconcilié, en divin Allié, sur lequel nous pouvons nous appuyer et compter à tout moment. Ceci aussi parce que

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lui seul

a une Parole qui sauve.

En cela aussi il se manifeste comme

le seul vrai Dieu.

Et sa Parole qui sauve doit être entendue dans le monde entier. Sauver ses créatures perdues, c’est ce qui lui tient le plus à cœur. Tout le monde doit connaître l’offre de salut en Jésus-Christ. Cet Evangile ne peut pas rester confiné dans le secret de nos cœurs de croyants. Dieu ne veut pas que les incroyants finissent dans la mort éternelle pour ne pas avoir été réveillés de leur sommeil spirituel.

Et c’est nous, parmi lesquels il a déjà fait son « épiphanie », c’est nous, à qui il est déjà apparu en Sauveur, c’est nous qu’il convoque pour nous rappeler notre rôle. « Rassemblez-vous et venez, approchez-vous ensemble, rescapés des nations ! » (v. 20)

Nous sommes « les rescapés des nations », ceux d’entre les nations qui ont été sauvés par la foi en Jésus-Christ. Mais nous nous trouvons au milieu de gens qui « n'ont aucun discernement, qui portent leur sculpture sacrée en bois et qui adressent des prières à un dieu incapable de sauver. » (v. 20)

D’accord, « les sculptures sacrées en bois » ont peut-être été remplacées par autre chose : les placements en bourse, des superstitions en provenance d’Asie, l’idolâtrie de la science et de l’homme, l’adoration et la pratique de plaisirs défendus, et j’en passe.

L’homme moderne – est-il vraiment aussi moderne qu’il pense l’être ? – « porte » aussi en lui et traîne avec lui « des dieux incapables de sauver », « incapables » de lui apporter le soulagement et la sérénité du pardon par pure grâce pour l’amour de Christ, « incapables » de lui apporter l’aide nécessaire dans le désarroi de cette vie.

Avons-nous peur d’engager le dialogue avec ces idolâtres modernes ? Ne nous sentons-nous pas assez versés dans les connaissances bibliques ? On peut y remédier facilement par l’étude personnelle de la Bible et la participation aux cercles bibliques. Ou sommes-nous trop hésitants dans la foi, ne faisons-nous pas suffisamment confiance à Dieu et à sa Parole ?

N’oublions pas : Dieu attend que nous nous adressions aux idolâtres modernes, qu’ils soient des adeptes d’Allah ou de Bouddha, ou tout simplement des idolâtres de l’être humain, par exemple de type anticlérical.

Nous devons permettre à Dieu de faire son « épiphanie », sa merveilleuse apparition, auprès de tous ces gens en leur transmettant son invitation : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! En effet, c'est moi qui suis Dieu et il n'y en a pas d'autre. » (v. 22)

Quelle joie sera la nôtre lorsque nous découvrirons devant le trône de Dieu tous ceux qui ont été invités par les croyants à travers les siècles et les millénaires et qui ont donné suite à leurs invitations !

Tous ceux-là confessent avec nous : « C'est en l'Eternel seul que se trouvent la justice et la force. » (v. 24)

Alors « l’épiphanie » de notre Créateur et Sauveur ne se fera plus à travers sa Parole, mais directement devant nos yeux.

Alors nous l’entendrons nous dire directement :

« Il n'y a pas d'autre Dieu, en dehors de moi.

Je suis le seul Dieu juste et qui sauve. »

Amen.

Jean Thiébaut Haessig


Chants proposés :

Jésus-Christ, né du Père LlS 65 : 1-5

O Jésus, Fils du Père LlS 67 : 1+4-6

Ta gloire, ô notre Dieu, LlS 150 : 1-3

Gloire et louange au Dieu secourable LlS 161 : 1-3*