mardi 27 novembre 2012

Sermon du dimanche 25 Novembre 2012


Dernier dimanche de l'année liturgique
Une Vigilance Fidèle
Marc 13.32à37
Quant au jour et à l'heure, personne ne les connaît, pas même les anges dans le ciel ni le Fils : le Père seul les connaît. 33 Faites bien attention, restez en éveil et priez, car vous ignorez quand ce temps viendra. 34 Cela se passera comme pour un homme qui part en voyage : il laisse sa maison, remet l'autorité à ses serviteurs, indique à chacun son travail et ordonne au portier de rester éveillé. 35 Restez donc vigilants, car vous ne savez pas quand viendra le maître de la maison : le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin. 36 Qu'il ne vous trouve pas endormis quand il arrivera tout à coup ! 37 Ce que je vous dis, je le dis à tous : Restez vigilants.

Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen.
Nous voilà le dernier dimanche de l’année liturgique. Nous achevons aujourd’hui un cycle de lectures bibliques qui nous ont montré qui est Jésus, ce qu’il a fait pour nous, qui nous sommes en conséquence, et comment nous devrions nous conduire en attendant son retour. La lecture de l’Evangile de ce matin vise ce dernier point, notre conduite en attendant le retour de Jésus. Il nous a confié sa maison. Nous devons donc être des serviteurs fidèles et vigilants, prêts à le recevoir.
Nos lectures de l’Evangile du dimanche passé et d'aujourd’hui ont été tirées de Marc chapitre 13. Les disciples avaient fait remarquer à Jésus combien le temple était magnifique.  Mais en réponse il leur a dit que le temple serait détruit. Du coup les disciples ont demandé plus d’informations, et alors Jésus a parlé de la destruction du temple et de la fin du monde.
Quant à la destruction du temple, il a dit que cela arriverait durant la génération des disciples mais pas tout de suite. En effet, le temple a été détruit environ 40 ans plus tard en l’année 70. Puisque cet évènement n’allait pas se produire immédiatement, Jésus les a recommandés de faire bien attention que personne ne les égare, c’est-à-dire, les faire perdre leur confiance en lui. Car il y aurait de faux messies et des fausses interprétations de la signification des guerres, des famines et des tremblements de terre.
Il a exprimé tout cela dans le langage des prophètes pour leur faire comprendre la signification de la destruction du temple. Cela voulait dire que le temps de l’ancienne alliance avait pris fin. La nouvelle alliance serait inaugurée par la mort, la résurrection et l’ascension de Jésus. Et dans ce nouveau temps, le temple terrestre n’aurait que peu d’importance.
Eh bien, tout cela s’est passé comme Jésus l’avait dit. Pouvons-nous donc fermer le livre et l’oublier ? Pas du tout ! Car ce que Jésus a dit au sujet de la destruction du temple est la clé pour comprendre un autre évènement, le sujet de notre lecture d’aujourd’hui.
Quant au jour et à l'heure, personne ne les connaît, pas même les anges dans le ciel ni le Fils : le Père seul les connaît. Faites bien attention, restez en éveil et priez, car vous ignorez quand ce temps viendra.
Il y a ici un changement de sujet. Jésus ne parle plus du temps d’avant la destruction du temple mais du temps d’après, d’un autre jour qu’on appelait « ce jour-là ». Les prophètes parlaient souvent d’un jour qu’ils appelaient « le Jour de l’Eternel ». On y faisait référence en disant simplement, « ce jour-là ». C’est ce que Jésus dit. Notre traduction, « Quant au jour et à l'heure, personne ne les connaît. » est littéralement, « Quant à ce jour-là et à l’heure, personne ne les connaît. » Le terme, « ce jour-là » est devenu très familier et signifiait le jugement de Dieu et la fin de l’âge. Les juifs et les premiers chrétiens comprenaient le terme.
Par exemple, quand Jésus envoie les disciples pour annoncer la bonne nouvelle, il leur dit : « Dans toute ville où vous entrerez et où l'on vous accueillera, mangez ce que l'on vous offrira, guérissez les malades qui s'y trouveront et dites-leur : ‘Le royaume de Dieu s'est approché de vous.’ Mais dans toute ville où vous entrerez et où l'on ne vous accueillera pas, allez dans les rues et dites : ‘Nous secouons contre vous-même la poussière de votre ville qui s'est attachée à nos pieds. Sachez cependant que le royaume de Dieu s'est approché [de vous].’ Je vous dis que, ce jour-là, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville-là. » Luc 10.8-12. Jésus n’a pas eu à expliquer le terme « ce jour-là ». Tous comprenaient ce que cela voulait dire.
Paul fait pareil dans sa deuxième lettre à Timothée. « J’ai combattu le bon combat, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront attendu avec amour sa venue. » 2 Tim 4.7-8. Paul aussi parle du dernier jugement.
Mais « ce jour-là » n’a pas de date ! Jésus ne donne pas de repère qui indiquera quand « ce jour-là » sera sur le point de se produire. Il nous dit plutôt d’être prêts et vigilants à tout moment. A tout moment ? N’est-ce pas un peu difficile d’être toujours prêt pour le retour de Jésus ? Non, ce n’est pas trop difficile.
D’abord, précisons qui ou quoi nous guettons. Nous ne sommes pas des soldats derrières une barrière qui guettent un attentat-suicide. Nous guettons plutôt le moment où Dieu mettra fin au monde actuel et restaurera sa création à la perfection —nous y compris ! Dans ce nouveau monde il n’y aura plus de péché ni de misère, plus de combat ni de bagarre, plus de terrorisme, plus de pervers rôdant dans les rues, plus de femmes et d’enfants battus, plus de pauvreté, de faim, de honte, de mort. Car, ce jour-là, Jésus reviendra avec puissance et gloire pour juger les vivants et les morts. Et nous qui serons restés vigilants, vivrons à jamais dans la présence de Dieu. Voilà ce que nous guettons, la meilleure chose qu’on pourrait ne jamais avoir.
Néanmoins, nous ne pouvons pas marquer la date sur nos calendriers parce que Dieu ne l’a pas révélée. Même Jésus et les anges de Dieu ne la connaissent pas ! Inutile donc de chercher à la deviner. Mais il est très utile de rester vigilants. Jésus dit, « Cela se passera comme pour un homme qui part en voyage : il laisse sa maison, remet l'autorité à ses serviteurs, indique à chacun son travail et ordonne au portier de rester éveillé. Restez donc vigilants, car vous ne savez pas quand viendra le maître de la maison : le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin. Qu'il ne vous trouve pas endormis quand il arrivera tout à coup ! »
Quand nous avons été baptisés, Jésus a fait de nous des membres de la famille de Dieu. Il nous a fait entrer dans l’Eglise, dans le royaume de Dieu. Puis il s’en est allé pour nous préparer une autre demeure et entretemps, nous a remis l’autorité de veiller sur sa maison ici sur terre. C’est comme la charge que Dieu a donnée Adam et Eve au commencement. « Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu. Il créa l'homme et la femme. Dieu les bénit et leur dit : “Reproduisez-vous, devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la ! Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se déplace sur la terre !” » Gn 1.27-28.
Adam n’a pas crée le monde ; il l’a reçu comme un héritage de Dieu. De même, nous n’avons pas crée le royaume de Dieu. Nous l’avons reçu en cadeau ou en héritage par la foi en Christ. Dieu nous a pardonnés toute transgression de sa loi et toute négligence de notre domination sur sa terre, puis nous a donné son Saint-Esprit. Maintenant nous veillons de nouveau sur sa création et guettons le retour de Jésus, parce que nous ne voulons pas qu’il nous trouve endormis.
Endormi dans ce sens est une métaphore pour une stupeur spirituelle. Cela veut dire être sans souci, paresseux et insensible en ce qui concerne Dieu. C’est un état dangereux qui aboutit à la perte de sa foi. Paul écrit au Thessaloniciens : « En effet, vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : “Paix et sécurité !” alors une ruine soudaine fondra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte ; ils n’y échapperont pas. Mais vous, frères et sœurs, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. En effet, ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent, s’enivrent la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, enfilons la cuirasse de la foi et de l'amour et ayons pour casque l'espérance du salut. » 1 Th 5.2-8.
Comment donc pouvons-nous rester vigilants ? En faisant ce que les disciples devaient faire avant la destruction du temple. « Faites bien attention que personne ne vous égare. En effet, beaucoup viendront sous mon nom et diront : ‘C'est moi.’ Et ils tromperont beaucoup de gens. » Mc 13.5-6. La meilleure façon de ne pas se laisser égarer est de connaître la parole de Dieu et ainsi la vérité à ce sujet. Une façon donc de rester vigilant est d’apprendre et enseigner la parole de Dieu.
Un entrepreneur comprendrait bien cela. Si tu as une entreprise tu dois veiller sur tes affaires. Tu dois former les employés et faire connaître tes services ou produits au  public. Sinon, ton entreprise ne va pas durer. D’une façon semblable, Jésus nous demande de veiller sur ses affaires. Nous devons enseigner la parole de Dieu aux autres, surtout à nos enfants, pour qu’ils restent eux aussi vigilants. Des faux prophètes ne pourront donc pas nous égarer.
Il y a une autre chose à faire pour rester vigilant. « Faites attention à vous-mêmes. On vous livrera aux tribunaux et vous serez battus dans les synagogues ; vous comparaîtrez devant des gouverneurs et devant des rois à cause de moi pour leur apporter votre témoignage. Il faut d'abord que la bonne nouvelle soit proclamée à toutes les nations. Quand on vous emmènera pour vous faire arrêter, ne vous inquiétez pas d'avance de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné au moment même. En effet, ce n’est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit saint. » Mc 13.9-11.
En veillant sur la porte, n’oublions pas ce qui se passe à l’intérieure de la maison ! Quand on nous insulte ou nous menace à cause de Jésus, notre nature pécheresse veut le renier et échapper à ces dangers. Mais si nous trouvons que les autres nous persécutent à cause de Jésus, parce que sa parole les rend mal à l’aise, nous pouvons nous en réjouir. Car cela veut dire que nous accomplissons la volonté de Dieu et que son Saint-Esprit parlera par nous.
Guetter ce jour-là, le jour du retour de Jésus, exige une vigilance constante. Soit. Mais cela vaut la peine car l’enjeu est très important. Si Jésus revient et nous trouve endormis, c’est-à-dire, menant une vie consacrée aux mauvais désirs de la nature corrompue, il ne se donnera pas la peine de nous réveiller. Nous nous réveillerons pour voir que la porte sera déjà fermée, à jamais.
Mais s’il nous trouve vigilants, c’est-à-dire, menant une vie sainte de confiance en lui, il nous recevra dans son royaume éternel, dans une existence de paix et d’allégresse hors description. Nous ne devons donc pas nous laisser endormir par le monde, le diable et notre vielle nature. Nous ne devons pas supposer que Jésus va tarder longtemps avant de venir, et donc nous permettre de satisfaire nos mauvais désirs en pensant à nous repentir plus tard. C’est une illusion cela !
Je termine par le récit d’un incident juste après la révolution américaine. Le 19 mai 1780, on pensait que le dernier jour était arrivé. A midi le ciel a commencé à s'assombrir. Il est devenu si noir que des hommes tombaient à genoux et imploraient Dieu d’une dernière bénédiction avant la fin. La Chambre des représentants de l’Etat du Connecticut siégeait. Tandis que quelques-uns tombaient à genoux et que d’autres réclamaient à grands cris l’ajournement immédiat de la session, le président de la Chambre, un certain Colonel Davenport, s’est levé. Il a fait taire tout le monde, puis a dit : « Que le Jour du Jugement s’approche ou pas, il n’y pas de raison d’ajourner la séance. Car s’il s’approche, je veux qu’on me trouve m'acquittant de mon devoir. Que l’on apporte donc des bougies. » (Robert P. Dugan, Jr., Winning the New Civil War, p. 183.)
Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, garde vos cœurs et vos esprits en Jésus-Christ, pour la vie éternelle ! Amen.
Pasteur David Maffett

mardi 20 novembre 2012

Sermon du dimanche 18 Novembre 2012


Avant dernier dimanche de l'année liturgique

Encourageons-nous mutuellement

Hébreux 10.19à25
Ainsi, frères et sœurs, nous avons par le sang de Jésus l'assurance d'un libre accès au sanctuaire. 20 Cette route nouvelle et vivante, il l'a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire de son propre corps. 21 De plus, nous avons un souverain prêtre établi sur la maison de Dieu. 22 Approchons-nous donc avec un cœur sincère, une foi inébranlable, le cœur purifié d'une mauvaise conscience et le corps lavé d'une eau pure. 23 Retenons fermement l'espérance que nous proclamons, car celui qui a fait la promesse est fidèle. 24 Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l'amour et à de belles œuvres. 25 N'abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l'habitude, mais encourageons-nous mutuellement. Faites cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour.

Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous !
Quand tu lis le journal ou le suis à la télé, est-ce que, normalement, il t’encourage ? Ou est-ce qu’il te décourage ? Quand tu assistes des réunions à l’école ou au travail, est-ce qu’elles t’encouragent ? Qu’en est-il quand tu parles aux voisins ou quand tu rends visite à la belle-famille ? Ou bien, venir ici à l’église, est-ce que cela t’encourage ? Passer du temps avec ces autres personnes, cela te fait-il du bien ou te fait-il te demander si cela vaut la peine de les voir ?
Malheureusement, tout ne se passe pas comme il faut dans l’église. C’est parce que nous sommes toujours sur la terre et non au ciel ! Nous nous décourageons souvent les uns les autres par nos paroles et par nos actions. Nous venons à l’église en nous attendant à trouver des gens saints, des disciples de Jésus-Christ dont il est dit, « Comme ils ont de l’amour les uns pour les autres ! » Mais parfois nous trouvons les personnes qui se disputent et qui s’offensent les uns les autres. Je connais par exemple, un couple qui a quitté la paroisse où il a été membre pendant des décennies parce qu’on a remplacé la croix simple au-dessus de l’autel par un crucifix. Parfois l’église ressemble à une clique ou à un cercle exclusif. Déçus et découragés quelques-uns partent.
La lettre aux Hébreux a été envoyée aux églises où du moins quelques personnes abandonnaient Jésus et son église. Les causes de cela n’ont peut-être pas été insignifiantes, mais ces personnes étaient déçues et découragées, et risquaient de reprendre les pratiques du judaïsme. Du coup l’auteur de cette épître leur a écrit pour les encourager.
Aujourd’hui cette parole de Dieu nous déclare le même message d’encouragement. Elle nous rappelle qu’à cause de Jésus, nous avons un libre accès à Dieu. Et cette assurance a pour fruit de nous inciter à nous encourager mutuellement.
Il faut l’admettre, nous n’aimons pas chaque personne. Nous sommes différents et avons des intérêts différents et des capacités différentes. Nous avons parfois des habitudes ennuyeuses. Néanmoins, malgré nos diversités d’apparence, de manger et de boire, de vêtement et d’intérêts, nous avons un terrain d’entente important : Jésus !
L’auteur de cette épître résume en quelques mots une grande partie de ce qu’il vient d’expliquer en détail. Ainsi, frères et sœurs, nous avons par le sang de Jésus l'assurance d'un libre accès au sanctuaire. Cette route nouvelle et vivante, il l'a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire de son propre corps. De plus, nous avons un souverain prêtre établi sur la maison de Dieu. Approchons-nous donc avec un cœur sincère, une foi inébranlable, le cœur purifié d'une mauvaise conscience et le corps lavé d'une eau pure. Retenons fermement l'espérance que nous proclamons, car celui qui a fait la promesse est fidèle.
Ce langage du temple juif ne nous est pas familier. Pourtant ce n’est pas difficile. Nous étions autrefois bannis de la maison de Dieu et de sa présence, mais actuellement nous sommes les bienvenus à cause de Jésus. C’est une bonne nouvelle ! Car suite à leur rébellion et leur désobéissance, Adam et Eve ont dû quitter la présence de Dieu. Leur péché a rendu impossible qu’ils y restent. Ainsi ils n’étaient plus les bienvenus dans la maison de Dieu et n’avaient plus d’accès libre à Dieu. Qui plus est, hors de la présence de Dieu il y a une sorte de prison avec toutes les formes de souffrance et de malheur, et aussi la mort.
Voilà la situation et la position devant Dieu dont nous avons héritées d’eux. C’est comme si nous avions commis un crime pour lequel nous sommes condamnés à vie.
Mais —et c’est un grand mais— Dieu est miséricordieux et veut pardonner. Il a envoyé son fils pour nous faire entrer dans la présence de Dieu. Et cela n’a pas été une petite chose car le seul chemin pour entrer chez Dieu est la mort et la résurrection. Nous ne pouvons simplement pas passer d’ici à là-bas. Nous devons d’abord nous débarrasser de notre forme et de notre nature corrompues, actions qui se font uniquement par la mort.
Alors, Jésus est venu, est mort et a été ressuscité à notre place. Par sa mort et sa résurrection il est entré dans le sanctuaire, dans la présence de Dieu, où il est actuellement notre prêtre qui plaide notre cas. Ainsi, par son sang, nous a-t-il mérité le droit d’entrer chez Dieu. Et il nous recevra chacun quand notre temps arrivera.
Nous avons donc une assurance, une garantie, la confiance certaine qu’à notre mort nous serons reçus chez Dieu. Il n’y a plus de voile qui barre l’accès à Dieu comme dans le temple juif. Plus aucune barrière ne nous sépare d’avec Dieu car par le corps de Christ nous avons un libre accès à Dieu, une porte ouverte.
A cause de cette confiance, on nous encourage donc à nous approcher de Dieu. Dieu lui-même nous invite et nous encourage à l’invoquer dans tous nos besoins. Dans les paroles de Luther, « Dieu nous convie à croire qu’il est vraiment notre Père, et que nous sommes vraiment ses enfants, afin qu’avec une confiance d’enfant nous lui adressions nos prières comme à notre Père bien-aimé. » PC, Notre Père, Intro.
A cause de Jésus, les Ecriture nous disent, « Approchons-nous donc avec un cœur sincère, une foi inébranlable, le cœur purifié d'une mauvaise conscience et le corps lavé d'une eau pure. » Ce langage aussi nous est difficile car, sauf quelques rares exceptions, nous n’avons jamais offert un animal en sacrifice comme le faisaient Moïse et les Israélites jusqu’au temps de Jésus. Mais ce que l’Esprit nous dit, c’est que Dieu a conclu une alliance avec nous. C’est-à-dire, Dieu s’est librement lié à une promesse à laquelle il ne peut pas faillir.
Or on faisait une alliance par moyen d’un sacrifice. On aspergeait le sang de l’animal sur l’autel. Dans le cas de l’alliance que Dieu a conclut avec Israël au mont Sinaï, « Après avoir prononcé devant le peuple entier tous les commandements conformément à la loi, Moïse a pris le sang des jeunes taureaux et des boucs ainsi que de l'eau, de la laine écarlate et de l'hysope, et il a aspergé le livre lui-même et tout le peuple en disant : Voici le sang de l'alliance que Dieu a prescrite pour vous. » Héb 9.19-20.
Maintenant, il y a une nouvelle alliance. Et pour la conclure, le sang de Jésus a été aspergé sur nos cœurs et nous avons été lavés de l’eau pure du Baptême. Cela veut dire que nous sommes inclus dans cette alliance et sommes acceptable à Dieu. Dieu lui-même le jure sur le sang de son fils ! Nous pouvons ainsi nous débarrasser d’une mauvaise conscience à cause de notre péché. A sa place nous avons l’espérance de la vie éternelle. Cette espérance n’est pas un souhait. C’est plutôt une confiance fondée sur Jésus et sur le serment que Dieu a prêté. Nous devons donc retenir fermement cette espérance, et ne laisser personne nous l’ôter ni la compromettre. Retenons fermement l'espérance que nous proclamons, car celui qui a fait la promesse est fidèle.
Voilà le terrain d’entente que nous partageons. Quoi que soient nos différences dans cette vie terrestre, elles importent peu par rapport à ce que nous avons en commun par la foi en Christ. Considère ceci : quand tu es sur la terre et que tu regardes les montagnes, elles sont immenses. Mais quand tu les regardes de l’espace et que tu vois la moitié de la surface de la planète, il est difficile même de discerner les hauts et les bas de la terre. En fait, il y a une différence de relief de moins de 20 kilomètres entre le point le plus haut et celui le plus bas de la terre. Par rapport à son diamètre de 12.760 km, 20 km n’est guère perceptible. Christ est comme le globe entier et nous comme la croûte terrestre. Nos différences sont insignifiantes ; le Christ que nous partageons est on ne peut plus important.
Ainsi, « Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l'amour et à de belles œuvres. N'abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l'habitude, mais encourageons-nous mutuellement. Faites cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour. »
Le 8e Commandement dit, « Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain. » Luther l’explique de cette façon-ci : « Nous devons craindre et aimer Dieu, afin de ne pas mentir à notre prochain, le trahir, calomnier ou diffamer ; mais de l'excuser, de dire du bien de lui et de juger charitablement sa conduite. » C’est justement ce que dit ce texte de l’Epître aux Hébreux. Nous devons nous encourager mutuellement au lieu de nous décourager. Nous devons cacher les imperfections de nos frères et sœurs au lieu d’en faire un plat. Nous devons souligner ce que nous faisons bien.
Dieu nous dit de veiller pour inciter les autres à l’amour et à de belles œuvres. Cela veut dire de cesser de penser uniquement à ses propres désirs. Regarde Jésus, par qui tu restes ferme, et alors regarde ton prochain qui aussi reste ferme par Jésus. Comment peux-tu inciter cette personne à l’amour et à de belles œuvres ?
Pour ce faire, je dois te connaitre et savoir ce que tu peux faire dans le corps de Christ. Je dois passer du temps avec toi et t’écouter. Alors je peux savoir comment t’encourager. Je dois garder ma langue afin de ne pas critiquer une action ou une parole avant de la comprendre. Et puis, ma parole doit être constructive pour améliorer la situation. C’est-à-dire, je ne dois seulement pas montrer ce qui ne va pas ; je devrais offrir une solution au problème.
Quand nous nous décourageons, on se retire de nous. On quitte l’église. Et cela ne doit pas se faire. L’église est la maison de Dieu ; nous sommes cette maison ! Jésus en est le prêtre et le maitre. Dieu nous rassemble pour nous édifier, pour nous nourrir de sa parole et de ses sacrements. Si nous quittons sa maison, cela ne peut pas se faire. C’est semblable à la sortie d’Adam et Eve d’Eden. La vie était belle dedans et pénible dehors.
Non, quitter la maison de Dieu ne résout rien. La Parole de Dieu nous dit de ne pas abandonner notre assemblée. Si nous nous retirons de la maison de Dieu quelle que soit la raison, le diable gagne. Je comprends qu’il y a des conflits très difficiles à résoudre, et que les personnes doivent parfois se séparer. Paul et Barnabas ont dû se séparer l’un de l’autre à cause d’un différend au sujet de Marc. Mais ni l’un ni l’autre n’ont abandonné la mission ! Ils ont choisi tous les deux un nouveau partenaire et voilà il y avait deux missions au lieu d’une ! Ils ont trouvé un moyen de surmonter le problème au bénéfice de tous. Que Dieu nous donne la sagesse de faire pareil !
Dieu ajoute encore un encouragement : « Faites cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour. » Le jour dont il parle est bien sûr le jour du Seigneur, le retour du Christ, et le jour de jugement et de récompense. Pour nous qui serons dans la maison de Dieu, c’est le moment de rédemption, de récompense, de résurrection et de gloire. Mais pour ceux qui seront hors de l’église, c’est le jour du jugement. Nous ignorons la date de ce jour, mais nous savons bien qu’il s’approche. Chaque jour, nous sommes plus proches de notre entrée chez Dieu. Du coup, je suis amené à encourager les autres, à les inciter à l’amour et à de belles œuvres car le jour peut être aujourd’hui !
Quelqu’un a dit, « Si tu me flattes, je ne te croirai peut-être pas. Si tu me critiques, je ne t’aimerai peut-être pas. Si tu m’ignores, je ne te pardonnerai peut-être pas. Mais si tu m’encourages, je ne t’oublierai pas. » Mes amis, il y a très peu que nous pouvons faire de plus important que de nous encourager mutuellement dans la foi. Nous avons tant en commun en Christ. Nous ne formons qu’un seul peuple dans la maison de Dieu. Nos différences sont insignifiantes. Ce qui importe, c’est d’écouter et faire la Parole de Dieu. Nous devons donc nous tenir ferme au Christ et nous encourager mutuellement.
Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, garde vos cœurs et vos esprits en Jésus-Christ, pour la vie éternelle ! Amen.
Pasteur David Maffett

mardi 13 novembre 2012

Sermon du dimanche 4 novembre 2012


22ème dimanche après la Trinité
Toussaint

Donnez la Première Place à la Parole de Dieu

Josué 1.1à2 et 5à9
Après la mort de Moïse, serviteur de l'Éternel, l'Éternel dit à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse :  Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d'Israël… Je serai avec toi, comme j'ai été avec Moïse ; je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point.  
Fortifie-toi et prends courage, car c'est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner.  Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t'a prescrite ; ne t'en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras.  Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras. Ne t'ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. NEG Josué 1:1-2, 5b-9.

Je possède plusieurs Bibles en plusieurs traductions et dans plus d’une langue. C’est peut-être pareil chez vous. Pensez-vous que nos traductions nombreuses et nos tas de Bibles témoignent de l’importance que nous accordons à la Parole de Dieu ? Rien n’est plus important dans notre vie de Chrétien que la Parole de Dieu. Notre vie est fondée sur cette parole et c’est le plus grand héritage que nos ancêtres nous ont laissé. Alors, comme pour Josué, la Parole de Dieu doit occuper la première place dans notre vie.
L’importance de la Parole de Dieu se voit dans la structure des Ecritures Hébraïques.  Les Juifs ont divisé les Ecritures en trois parties : la Loi, les Prophètes, et les Ecrits. La Loi ou le Pentateuque est la fondation du peuple d’Israël et de leur foi. Nous pensons souvent de la Loi en termes de commandements et de prohibitions. Mais le mot pour loi en hébreu est Tora et veut dire « instruction ». La Tora est beaucoup plus que des lois. Elle commence par la création de l’univers et finit par la mort de Moïse. Elle établit la nation d’Israël comme le peuple de Dieu et ses témoins dans le monde.
Les Prophètes commencent par le livre de Josué et les paroles que nous venons de lire : Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras. Et les Prophètes prennent fin par ces paroles-ci du livre de Malachie : Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j'ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnancesMal 4.4.
Les Ecrits, ou la troisième partie du Canon Juif, commence par les Psaumes et ces paroles-ci : Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, et qui la médite jour et nuit ! Psaume 1:1-2. Puis les Ecrits prennent fin en donnant la raison pour la destruction d’Israël et l’exile de Juda : Juda n’a pas écouté sa Parole. (2 Chroniques 36:15-17a, 20-21a).
Manifestement, la Tora, la Parole de Dieu, est importante. Elle était la chose la plus importante dans la vie du peuple de Dieu. Car la Tora était l’instruction de Dieu, son enseignement à son peuple. Elle racontait ce que Dieu avait fait pour Israël et comment eux devaient se comporter en conséquence. La Tora de Dieu a été la source et la norme de tout aspect de la foi et de la pratique d’Israël.
La situation a-t-elle changée depuis ? Pas vraiment. Dans son instruction à ses disciples, c'est-à-dire, dans sa Tora à lui, Jésus dit : Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Matthieu 5:17-19.
Après sa résurrection, Jésus est apparu à deux disciples en route pour Emmaüs et leur a dit : « O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffre ces choses, et qu'il entre dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. » Luc 24:25-27.
Puis à tous les disciples il a dit : « C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprennent les Ecritures. Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses. » Luc 24:44-48.
Les Ecritures sont donc pleines de mots qui exaltent la Parole de Dieu et nous appellent à l’écouter, l’apprendre et la mettre en pratique. On croirait donc que nous prendrions tous à cœur cette parole adressée à Josué. Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras. On croirait que nous serions tous des savants bibliques, que nous passerions beaucoup de temps à l’étude des Ecritures, que nous mémoriserions la Bible, du moins une partie tout comme les enseignants musulmans mémorisent le Coran.
Néanmoins, nous nous écartons souvent de notre sujet et faisons attention à autre chose. Parfois ce sont les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises dont Jésus parle dans sa parabole du semeur. Ces choses étouffent la parole, et la rendent infructueuseMarc 4.19.
Mais parfois ce qui nous écarte de la Parole de Dieu est une mauvaise théologie, des doctrines ou des pratiques qui de quelque façon nous paraissent si importantes qu’elles prennent la première place dans notre pensée, par-dessus même la Parole de Dieu. Par exemple, j’ai lu une méditation qui parlait non pas de la Parole de Dieu mais de notre prière comme le moyen de progresser dans la foi, d’avoir du succès dans nos entreprises, et de réussir. L’auteur dit que la nature et l’histoire nous apprennent un peu de Dieu, les Ecritures beaucoup plus, et Christ encore plus. Mais selon lui, le Saint-Esprit nous parle le plus efficacement quand nous « montons le sommet de la prière. » C'est-à-dire, ce pasteur enseigne que Dieu se révèle principalement au moyen de notre prière.  De sa perspective l’heureux est celui qui prie le plus et non celui qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, et qui la médite jour et nuit ! (Baxter, Awake My Heart, p. 18).
Je ne veux pas du tout diminuer l’importance de la prière ni d’aucun autre aspect de la vie chrétienne. Néanmoins je tiens à dire que rien ne nous est plus important ni plus nécessaire que la Parole de Dieu. Nous ne devons pas supposer que l’Esprit Saint opère quelque chose de plus important en nous ou dans ce monde par la prière que par sa Parole. Nous devons revenir à la Parole, la parole vivante de Dieu. Car l’Evangile s’y trouve ; les promesses de vie et de salut !
La grande commission que Jésus a donnée à son église n’est pas d’être des guerriers en prière, ni des exorcistes, ni ceux qui opèrent des miracles ou qui parlent en les soi-disant langues. Que dit l’Ecriture ? Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. Mat 28:18-20.
Cela s’accorde très bien à la parole adressée à Josué : Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras. Ne t'ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.
Tout simplement, nous parvenons à la Foi en Christ, nous demeurons et nous progressons dans cette foi au moyen de la Parole de Dieu. L’Apôtre Pierre écrit à ce sujet : « Vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu… désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. 1 Pierre 1.23-2.3.
Que veut nous dire tout cela ? Cela veut dire, dans les paroles de Luther, « Nous devons craindre et aimer Dieu afin de ne pas mépriser sa Parole et la prédication, mais d’avoir pour sa Parole un saint respect et de prendre plaisir à l’entendre et à l’étudier. » Nous avons besoin de l’attitude de David : « La loi de l'Eternel est parfaite, elle donne du réconfort ; le témoignage de l'Eternel est vrai, il rend sage celui qui manque d'expérience. 9 Les décrets de l'Eternel sont droits, ils réjouissent le cœur ; les commandements de l'Eternel sont clairs, ils éclairent la vue. 10 La crainte de l'Eternel est pure, elle subsiste pour toujours ; les jugements de l'Eternel sont vrais, ils sont tous justes. 11 Ils sont plus précieux que l'or, que beaucoup d'or fin ; ils sont plus doux que le miel, même le miel qui coule des rayons. 12 Ton serviteur aussi est éclairé par eux ; pour celui qui les respecte, la récompense est grande. » Psaume 19.8-12 Segond 21.
Avec ce point de vue, nous devons nous efforcer d’écouter la Parole de Dieu. Et non seulement les lectures du dimanche matin, mais toute la Bible. Consacre un temps dans la journée à la Parole de Dieu car elle vaut beaucoup plus que la télévision ou les jeux-vidéo. Suis un plan de lecture pour lire toute la Bible en un ou deux ans. Ou si tu préfère écouter, télécharge une Bible audio. Bref, mets en pratique ce que tu as mémorisé dans le Catéchisme : « Je crois que je ne puis, par ma raison et mes propres forces, croire en Jésus-Christ, mon Seigneur, ni aller à lui. Mais c’est le Saint-Esprit qui m’a appelé par l’Evangile, éclairé de ses dons, sanctifié et maintenu dans la vraie foi. »
N’est-ce pas là l’héritage que nos ancêtres nous ont laissé ? En ce jour de Toussaint, que pouvons-nous nous rappeler de plus important de nos chers parents et amis que leur fidélité et amour envers nous en nous élevant dans la crainte et l’amour du Seigneur ?
Chers frères et sœurs en Christ, par la Parole de Dieu l’univers a été formé. Par la Parole incarnée nous avons été rachetés. Par la Parole de Dieu nous allons ressusciter à la résurrection ! Tout dépend de la Parole de Dieu. Alors, Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras. Ne t'ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. Amen.
Pasteur David Maffett