samedi 14 août 2010

sermon dialogué du dimanche 8 aout 2010

10ème Dim. Après la Trinité Texte : Hé 11.1-9

1 « Or la foi, c'est la ferme assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas.

2 C'est à cause d'elle que les anciens ont reçu un témoignage favorable.

3 Par la foi, nous comprenons que l'univers a été formé par la parole de Dieu, de sorte que le monde visible n'a pas été fait à partir des choses visibles.

4 C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; c'est grâce à elle qu'il a été déclaré juste, car Dieu approuvait ses offrandes, et c'est par elle qu'il parle encore bien qu'étant mort.

5 C'est à cause de sa foi qu'Hénoc fut enlevé pour échapper à la mort, et on ne le retrouva plus parce que Dieu l'avait enlevé. Avant d'être enlevé, il avait en effet reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu.

6 Or, sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu, car il faut que celui qui s'approche de lui croie que Dieu existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent.

7 C'est par la foi que Noé, averti des événements que l'on ne voyait pas encore et rempli d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille. C'est par elle qu'il condamna le monde et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi.

8 C'est par la foi qu'Abraham obéit lorsque Dieu l'appela et qu'il partit pour le pays qu'il devait recevoir en héritage. Et il partit sans savoir où il allait.

9 C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans un pays étranger. Il y habita sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse, »

(Segond 21, 2007)

Essayez, d’abord, de trouver les réponses par vous-mêmes.

Puis consultez les réponses en deuxième partie.

Chers frères et sœurs, miraculés de la foi,

de la foi dans notre Dieu plein de grâce !

La foi … à quelles sauces ne la mélange-t-on pas !

« Je suis croyant, mais pas pratiquant ! » Ceux qui disent cela, ont-ils jamais lu la Bible qui dit que « la foi sans les œuvres est morte » ? (Jc 2.20)

« Il n’y a que la foi qui sauve … » Oui, mais laquelle ? Généralement ceux qui disent cela ne parlent pas de la foi biblique.

Mais nous n’allons pas commencer par nous lancer dans des réflexions abstraites. L’auteur de l’Epître aux Hébreux nous tend une perche pour procéder différemment. Il nous donne des exemples ; il nous cite des croyants et montre en quoi leur foi a consisté et ce qu’elle a produit.

Dans ce chapitre 11 il s’étend plus ou moins brièvement sur Abel, Hénoc, Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse et Rahab, puis mentionne, en passant, Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes. Nous nous contenterons des quatre premiers, de ceux qui sont compris dans notre texte d’aujourd’hui : Abel, Hénoc, Noé et Abraham.

Penchons-nous donc sur

La foi

d’Abel, de Hénoc, de Noé et d’Abraham et voyons ce qu’elle nous apprend.

QUESTIONS

X X X 1 X X X

La foi d’Abel

« C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; c'est grâce à elle qu'il a été déclaré juste, car Dieu approuvait ses offrandes, et c'est par elle qu'il parle encore bien qu'étant mort. » (v. 4)

1. C’est qui, « Abel » ?

2. C’est qui, « Caïn » ?

3. Quels métiers exerçaient-ils, l’un et l’autre ?

4. Savez-vous en quoi ont consisté les « offrandes » apportées à Dieu par Caïn et d’Abel ?

5. Qu’est-ce qui fait que « le sacrifice d’Abel » fut « plus grand que celui de Caïn » (v. 4) ?

6. Mais « Caïn » offrait aussi un sacrifice à Dieu. Cela ne montre-t-il pas qu’il avait aussi « la foi » ?

7. Quels sont les bienfaits que Dieu a accordés à Abel parce qu’il avait foi en Lui ?

8. Il est aussi question d’un autre fruit de la foi, quand il est dit que « c’est par elle qu’il [Abel] parle encore, bien qu’étant mort » (v. 4). Qu’est-ce que cela veut dire ?

X X X 2 X X X

La foi d’Hénoc

« C'est à cause de sa foi qu'Hénoc fut enlevé pour échapper à la mort, et on ne le retrouva plus parce que Dieu l'avait enlevé. Avant d'être enlevé, il avait en effet reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu.

Or, sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu, car il faut que celui qui s'approche de lui croie que Dieu existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent. » (v. 5-6)

1. Qui est « Hénoc » ?

2. Il n’est question d’Hénoc que trois fois dans la Bible : la deuxième fois dans notre texte, la troisième fois dans l’épître de Jude … et où la première fois ?

3. Qu’est-ce qui est particulier dans l’existence d’Hénoc ?

4. Que doit-on déduire en lisant dans notre texte : « Avant d'être enlevé, [Hénoc] avait […] reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu. Or, sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu » ?

5. Comment la foi est-elle décrite ou définie dans le cas d’Hénoc ? Ecoutez : « Il faut que celui qui s'approche de lui croie que Dieu existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent. » (v. 6) ?

X X X 3 X X X

La foi de Noé

« C'est par la foi que Noé, averti des événements que l'on ne voyait pas encore et rempli d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille. C'est par elle qu'il condamna le monde et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi. » (v. 7)

1. Qui est « Noé » ?

2. Quelqu’un peut-il résumer l’histoire de Noé en quelques phrases ?

3. Dans notre texte d’Hébreux, nous pouvons distinguer quelques caractéristiques de la foi à partir de celle de Noé. Ecoutez, et relevez-les ! « Noé, averti des événements que l'on ne voyait pas encore et rempli d'une crainte respectueuse, construisit une arche. » (v. 7)

4. Au-delà du salut des flots, que lui a apporté sa foi en Dieu ?

5. L’exemple de Noé montre que notre foi a aussi des conséquences pour notre relation au monde.

X X X 4 X X X

La foi d’Abraham

« C'est par la foi qu'Abraham obéit lorsque Dieu l'appela et qu'il partit pour le pays qu'il devait recevoir en héritage. Et il partit sans savoir où il allait.

C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans un pays étranger. Il y habita sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. » (v. 8-9)

1. Que savons-nous d’Abraham. D’où est-il ?

2. Que signifie : « Abraham partit sans savoir où il allait » (v. 8) ? Dieu ne lui avait-il pas dit d’aller dans le Pays de Canaan ?

3. Cela nous donne-t-il une indication quand à notre foi ?

4. « C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans un pays étranger. » (v. 9) Qu’est-ce que cette affirmation nous donne comme indication quant à notre relation avec ce monde-ci ?

X X X 5 X X X

Pour conclure

1. Les exemples de la foi d’Abel, de Hénoc, de Noé et d’Abraham sont là pour illustrer le verset du début de notre texte. En nous souvenant de ce que nous avons dit de la foi d’Abel, de Hénoc, de Noé et d’Abraham, écoutons maintenant ce verset. Il résume tout ce que nous avons dit.

2. Et que signifie le second verset : C'est à cause d'elle [de la foi] que les anciens ont reçu un témoignage favorable » (v. 2) ?

3. Nous avons parlé « des choses qu’on ne voit pas » à un bout, devant nous. Notre texte tire-t-il aussi des conclusions de la foi en ce qui concerne ce qui s’est passé à l’autre bout, au début de l’histoire du monde ?

REPONSES AUX QUESTIONS

X X X 1 X X X

La foi d’Abel

« C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; c'est grâce à elle qu'il a été déclaré juste, car Dieu approuvait ses offrandes, et c'est par elle qu'il parle encore bien qu'étant mort. » (v. 4)

9. « Abel » est le deuxième fils d’Adam et d’Eve (Gn 4.2)

10. « Caïn » est le fils aîné d’Adam et d’Eve (Gn 4.1)

11. « Abel fut berger et Caïn fut cultivateur. » (Gn 4.2)

12. « Caïn fit une offrande des produits de la terre à l’Eternel. De son côté, Abel en fit une des premiers-nés de son troupeau. » (Gn 4.3-4)

13. Dieu a jugé le sacrifice d’Abel « plus grand que celui de Caïn », non pas parce que Dieu aurait préféré des offrandes d’animaux à des produits de la terre, mais parce que le sacrifice d’Abel était un fruit, une expression de sa « foi » en Dieu. « C’est par la foi qu’Abel offrit un sacrifice plus grand que celui de Caïn. » (v. 4)

14. « Caïn » savait que Dieu existe. « Les démons le croient aussi » (Jc 2.19), mais ne sont pas des croyants pour autant. La foi c’est plus qu’admettre l’existence de Dieu, c’est aussi « placer sa confiance en lui » (Ps 37.5).

« Placer sa confiance en Dieu » va de pair avec l’humilité et le repentir. Or, comme Dieu le dit lui-même à Caïn avant même« Caïn » savait que Dieu existe. « Les démons le croient aussi » (Jc 2.19), mais ne sont pas des croyants pour autant. La foi c’est plus qu’admettre l’existence de Dieu, c’est aussi « placer sa confiance en lui » (Ps 37.5).

« Placer sa confiance en Dieu » va de pair avec l’humilité et le repentir. Or, comme Dieu le dit lui-même à Caïn avant déjà qu’celui-ci ne tue son frère : « le péché est couché à la porte » de Caïn et il ne l’a pas « dominé » mais lui a laissé libre cours dans son cœur (Gn 4.5-7). Autrement dit, Caïn ne connaissait pas la repentance. que celui-ci ne tue son frère : « le péché et couché à la porte » de Caïn et il ne l’a pas « dominé » mais lui a laissé libre cours dans son cœur (Gn 4.5-7). Autrement dit, Caïn ne connaissait pas la repentance.

15. Notre texte nous révèle deux bienfaits qui découlent de la foi d’Abel :

a. « C’est grâce elle [sa foi] qu’il a été déclaré juste » : il s’en remettait à la promesse du Messie Sauveur faite à ses parents, et son péché fut couvert par la justice du Messie promis, « il a été déclaré juste » de la justice du Sauveur qu’il espérait.

b. « Dieu approuvait ses offrandes ». Dans le cas d’Hénoc nous apprendrons ce qui fait que Dieu approuve nos offrandes.

16. La foi d’Abel « parle encore » aujourd’hui en ce sens qu’à travers le récit de la Bible il continue de témoigner de sa foi. Il le faisait aussi de son vivant, puisque cela irritait son frère.

Pour nous, cela rejoint cette parole de Paul : « C’est avec le cœur que l’on croit et parvient à la justice, et c’est avec la bouche que l’on affirme une conviction » (Rm 10.10).

X X X 2 X X X

La foi d’Hénoc

1. « Hénoc » est un descendant de Seth, le troisième des fils d’Adam et d’Eve (Gn 5.1-18).

2. Dans Gn 5 : « A l’âge de 162 ans, Jéred eut pour fils Hénoc. […] A l’âge de 65 ans, Hénoc eut pour fils Metushélah. Hénoc marcha avec Dieu 300 ans après la naissance de Metushélah et il eut des fils et des filles. Hénoc vécut en tout 365 ans. Hénoch marcha avec Dieu, puis il ne fut plus là, parce que Dieu l’avait pris. » (Gn 5.11+21-24)

3. Alors que pour tous ses ancêtres et descendants la Bible dit : « il vécut x ans, puis il mourut » (Gn 5.4-31), « Hénoc fut enlevé pour échapper à la mort […]. Dieu l’avait enlevé » (v.5) ou « pris » (Gn 5.24)

4. Qu’Hénoc n’a pas connu un sort différent de nous parce qu’il se serait rendu particulièrement « agréable à Dieu » par ses œuvres, mais « à cause de sa foi » en Dieu.

Celle-ci, certes, l’a fait « marcher avec Dieu » (Gn 5), mais c’était un fruit de sa foi, pas une œuvre méritoire.

C’est à la grâce imméritée de Dieu qu’il doit ce bienfait particulier de ne pas avoir connu la mort temporelle.

5. La foi comprend ces deux dimensions :

a. « croire que Dieu existe »

b. « croire qu’il récompense ceux qui le cherchent » dans la foi en accomplissant ses promesses du genre : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ! » (Jn 3.36) Oui, Dieu est un Dieu de parole ; il est digne de foi.

Certes, il est libre de faire des exceptions tout à fait miraculeuses, comme pour Hénoc, mais cela confirme aussi la règle générale qu’il donne le salut éternel en récompense de notre foi en son Fils.

X X X 3 X X X

La foi de Noé

1. Au chapitre 5 du livre de la Genèse, nous apprenons que « Noé » est un arrière-petit-fils d’Hénoc ; il vient donc 9 générations après Adam et Eve.

2. « Noé » et sa famille furent sauvés du déluge parce qu’ils craignaient Dieu et croyaient en lui. Alors qu’on ne voyait rien du déluge, ils ont cru dans l’annonce faite par Dieu et ont agi selon cette foi. Et leur foi fut récompensée.

3. Noé a montré deux choses :

a. Nous, les croyants, « nous marchons par la foi et non par la vue » (2 Co 5.7). On peut aussi le dire avec le premier verset de notre texte : « La foi, c'est la ferme assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas. » (v. 1). Qu’est-ce qu’on a dû se moquer de Noé et de sa famille en les voyant construire une arche sur la terre ferme !

Pareillement, écrit Pierre, « dans les derniers jours viendront des moqueurs pleins de raillerie » qui « diront : "Où est la promesse de son retour ? En effet, depuis que nos ancêtres sont morts, tout reste dans le même état qu’au début de la création !" […] Ils oublient volontairement que le monde d’alors a disparu […], submergé par les eaux. » Pareillement, « par la Parole de Dieu, le ciel et la terre actuels sont gardés pour le feu, réservés pour le jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » (2 P 3.3-7)

b. Enfin, la foi-confiance va de pair avec « la crainte respectueuse » de Dieu (v. 7). D’un côté, il est notre bon Père céleste, mais d’un autre côté, il n’est pas le bon pote à qui on tape dans le dos : il est aussi le Dieu du jugement et de la condamnation de ceux qui ne croient pas en lui.

4. « C'est par la foi qu'il […] devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi. » (v. 7) En plaçant sa foi dans le Dieu Sauveur, il a reçu en cadeau « la justice » du Sauveur pour recouvrir son péché et pouvoir paraître devant le Trois-fois-Saint, y compris dans l’éternité.

5. « C'est par elle qu'il condamna le monde. » (v. 7) Croire en Jésus, c’est refuser de se fier à ses mérites. Avoir foi en Dieu et en ses dispositions, c’est en même temps refuser de vivre contrairement à ses dispositions. Cela est, automatiquement, ressenti par le monde incroyant comme une désapprobation, comme une condamnation, et peut attirer aux croyants des désagréments, pour ne pas dire, dans certains cas extrêmes, des persécutions.

X X X 4 X X X

La foi d’Abraham

1. Au chapitre 11 du livre de la Genèse, nous apprenons qu’« Abraham » est un descendant de Noé par son fils aîné, Sem.

Abraham est né à « Ur en Chaldée » (Gn 11.26-28), dans le sud de l’Iraq actuel. De là, il suivit son père Térach avec les siens, ses troupeaux, ses tentes et ses serviteurs, pour s’installer à Charan, à 1000 km au nord-ouest, sur la frontière actuelle entre la Syrie et la Turquie.

Et voilà que Dieu lui demande de déplacer tout cet énorme campement près de 700/800 km vers le sud dans « le pays qu’il devait recevoir en héritage. Et il partit sans savoir où il allait. » (v. 8)

2. Apparemment non. Si on se réfère au récit de Gn 12, Dieu lui avait ordonné : « Quitte ton pays, ta patrie et ta famille et va dans le pays que je te montrerai. » (Gn 12.1) Puis il est dit : « Abraham partit conformément à la parole de Dieu. » (v. 4) Plia-t-il bagages avant même que Dieu ne lui dise où aller ? Est-il parti « pour se rendre dans le pays de Canaan » (v. 5) parce qu’il fallait bien qu’il aille quelque part en attendant que Dieu parle ? Ou Dieu lui indiqua-t-il tout de suite où aller ? En tout cas ce n’est qu’arrivé en Canaan que nous trouvons le promesse de Dieu : « C’est à ta descendance que je donnerai ce pays. » (v. 7)

3. A ceux qui placent leur foi en son Fils Dieu fait la promesse : « Celui qui écoute ma Parole et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jn 3.36) Avec Paul nous pouvons nous exclamer : « Notre citoyenneté est dans les cieux ! » (Ph 3.20)

Evidemment, comme Abraham s’est mis en marche, parce qu’il croyait la parole de Dieu, ainsi nous sommes en marche vers une cité qu’en fait nous ne connaissons pas non plus autrement que par les promesses et descriptions faites par Dieu dans la Bible.

4. Comme Abraham, « le père des croyants » (Rm 4.11) a été « étranger » dans le pays de Canaan, de même nous aussi, qui sommes « dans le monde » (Jn 17.11), nous ne sommes quand même « pas du monde » (Jn 17.14+16), mais « étrangers et voyageurs sur la terre », en route vers « la patrie céleste » où Dieu nous a « préparé une cité » (Hé 11.13+16).

X X X 5 X X X

Pour conclure

1. « Or la foi, c'est la ferme assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas. »

2. Que Dieu est « favorable » à celui qui place sa « foi » en lui et en ses promesses de grâce en Jésus-Christ.

3. Effectivement : de même que la foi en Jésus-Christ nous rend certains que les promesses de Dieu seront tenues pour l’éternité devant nous, de même elle ne doute pas des paroles qui nous racontent, à l’autre bout, la création du monde :

« Par la foi, nous comprenons que l'univers a été formé par la parole de Dieu, de sorte que le monde visible n'a pas été fait à partir des choses visibles. » (v. 3)

Création du monde par Dieu à un bout et, à l’autre bout, réception par Dieu dans l’éternité, ce sont là les deux bornes qui encadrent notre existence terrestre.

Grâce à Dieu, nous savons d’où nous venons. Grâce à Dieu, nous savons où nous allons. Qu’il en soit loué à jamais !

Amen.

Jean Thiébaut Haessig

Chants proposés :

Il faut, grand Dieu, que de mon cœur LlS 232 : 1-3

L’Eternel seul est ma lumière LlS 237 : 1-6

Seigneur, dirige tous mes pas LlS 238 : 1-4

Ô Seigneur Jésus, mon Sauveur, LlS 167 : 1-4