mardi 23 août 2011

sermon du dimanche 21 aout 2011

9ème Dim. après la Trinité Mt 7.24-27

Chants proposés :

Qui sous la garde du grand Dieu LlS 241 : 1-5

Sur le roc éternel assise LlS 181 : 1-4

Jamais Dieu ne délaisse LlS 233 : 1-5

Venez, enfants de Dieu, LlS 170 : 1-6

24 « C’est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher.

25 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison : elle ne s’est pas écroulée, parce qu’elle était fondée sur le rocher.

26 Mais toute personne qui entend ces paroles que je dis et ne les met pas en pratique ressemblera à un fou qui a construit sa maison sur le sable.

27 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; elle s’est abattue et sa ruine a été grande. »

(Segond 21, 2007)

Essayez, d’abord, de trouver les réponses par vous-mêmes. Puis consultez les réponses en deuxième partie.

Chers frères et sœurs en Christ, qui fondez « avec discernement » votre vie « sur le Roc » !

A

1 . L’un d’entre vous a-t-il déjà construit une maison ? ou a-t-il vu ses parents ou des voisins en construire une ?

2 . Quand on veut construire une maison, par quoi commence-t-on ?

3. De quoi dépend l’obtention du permis de construire ?

4. Une fois ce permis de construire obtenu, est-on sûr que l’endroit choisi est bon ?

5. Dans notre texte, Jésus se fait spécialiste en bâtiment, et plus particulièrement spécialiste des fondations d’une maison. Peut-on lui faire confiance ?

6. Mais Jésus est-il venu pour nous enseigner l’architecture ?

7. Pourquoi Jésus parle-t-il alors de « fonder sa maison sur le rocher » (v. 24) ?

B

8. Quelle est la comparaison ou quelles sont les comparaisons qu’il fait dans notre texte ?

9. Commençons par « la pluie […], les torrents […] [et] les vents […] [qui] se sont déchaînés contre » et « abattus sur » les « maisons » (v. 25+27). – A quoi Jésus fait-il allusion ? De quoi veut-il parler ?

10. Pouvez-vous en citer quelques-uns ?

11. Comment Martin Luther les résume et les décrit-il dans son « Petit Catéchisme » ?

12. Pourquoi ces tempêtes de la vie menacent-elles de nous déstabiliser ?

13. Cela ne peut-il pas aller plus profond encore ?

14. Là encore, Luther a des mots justes dans son « Petit Catéchisme », cette fois-ci dans son explication de la 6ème Demande : « Ne nous soumets pas à la tentation ! » (Mt 6.13)

C

15. Dans notre texte, Jésus nous décrit la différence entre celui qui sombre au milieu des tempêtes de la vie et celui qui tient bon.

16. En fait, la différence n’est pas dans la maison, mais dans ses fondations. Ce sont les fondations qui tiennent ou qui lâchent. Il est important de construire sa vie sur du solide, sur du roc. La question vitale est donc : C’est qui, ce « rocher » dont parle Jésus ?

17. Et comment fait-on pour « construire sur ce rocher » si particulier, si extraordinaire, si salvateur ?

D

18. Et là je voudrais vous rendre attentifs à un mot qui vous a sans doute échappé, un petit mot de trois lettre en grec οὖν (oun) – , avec lequel Jésus commence notre texte. En français : « donc », ou : « c’est pourquoi ». « C’est pourquoi, toute personne qui […], je la comparerai à […] » Autrement dit, notre texte est la leçon que Jésus tire de ce qu’il vient de dire précédemment.

Voici ce qu’il vient de dire juste avant : « Ceux qui me disent : "Seigneur, Seigneur !" n’entreront pas tous dans le Royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père dans les cieux. » (Mt 7.21)

C’est quoi, « faire la volonté de son Père dans les cieux » ?

19. Pouvez-vous décrire ce qu’est la repentance biblique ? De quels deux éléments essentiels est-elle constituée ?

20. Selon notre Seigneur, il y a des gens qui, extérieurement, ressemblent aux croyants, mais dans leur cœur ils ne le sont pas. Pour reprendre la comparaison de Jésus : leur maison qu’on voit est semblable à celle d’un croyant, mais leur sous-sol, ce qu’on ne voit pas, est différent de celui des croyants.

De quoi Jésus veut-il parler ? Comment le diriez-vous en langage spirituel ?

21. « C’est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je la comparerai à un homme prudent » – ou : « intelligent », « qui a du discernement » – « qui a construit sa maison sur le rocher. » (v. 24)

« Mettre ces paroles » de Jésus « en pratique », n’est-ce pas le salut par les œuvres ? N’est-ce pas une invitation à nous mériter le salut par ce que nous faisons ?

22. En pensant plus particulièrement à la « comparaison » de « la maison sur le rocher » qui tient bon au milieu des cataclysmes, « mettre les paroles » de Jésus « en pratique », ancrer fortement sa vie sur Jésus et la laisser déterminer par lui, n’est-ce pas aussi une attitude pleine de promesses ?

Prions Dieu de faire agir son Saint-Esprit en nous de manière à nous attacher toujours plus fermement dans la foi à son Fils et de « nous garder » ainsi « au moyen de la foi pour le salut » ! (1 P 1.5)

Amen.

Réponses

A

1. ?

2. De longs mois – sans doute des années – de préparation sont nécessaires :

a) Il faut réunir suffisamment d’argent pour se lancer ;

b) on demande à un architecte de faire un plan,

c) puis on fait une demande de permis de construire.

2. En France, ce permis est délivré par la mairie et des services préfectoraux, mais il faut, entre autre, respecter le plan d’urbanisme et tenir compte des renseignements techniques sur le sous-sol.

3. Malheureusement, l’actualité nous montre que les services de la Mairie et de la Préfecture ne sont pas une garantie qu’on a fait le bon choix, soit qu’ils sont faillibles, soit qu’ils ont fait passer d’autres considérations avant celle de la sécurité de ceux qui allaient habiter cette maison : il suffit de voir combien de morts il y a en France parce qu’on a construit dans des zones inondables.

4. Bien entendu. Un jour, les disciples dirent à Jésus : « Tu sais tout ; […] tu es sorti de Dieu. » (Jn 16.30) Et l’apôtre Paul écrit aux Colossiens : « En lui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2.3), y compris les connaissances sur la construction de maisons.

5. Evidemment que non. Il a dit à Ponce Pilate : « Si je suis venu dans le monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18.37). Et toute l’Ecriture – Paul entre autre – montre qu’il s’agit de « la vérité de l’Evangile » (Ga 2.5), la vérité sur la seule manière dont les pécheurs que nous sommes pouvons être sauvés de la colère de Dieu et de la damnation.

6. Jésus savait parler un langage concret. Il utilisait souvent des images pour rendre son message plus parlant. Ici il fait une comparaison. Il dit bien : « je comparerai à » (v. 24).

B

7. On peut en voir deux :

a) « La pluie […], les torrents […] [et] les vents […] [qui] se sont déchaînés contre » et « abattus sur » les « maisons » (v. 25+27) ;

b) « l’homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher. » (v. 24) et « le fou qui a construit sa maison sur le sable » (v. 26)

8. Sans aucun doute des épreuves, souffrances et autres malheurs qui « s’abattent sur » nous dans la vie et qui « se déchainent contre » nous.

9. Les maladies, les problèmes de couple ou entre générations, les problèmes d’emploi ou d’argent, la méchanceté de quelqu’un, la perte d’un être cher, la guerre, les cataclysmes naturels, etc.

10. Dans son explication de la septième Demande – « Délivre-nous du mal ! » (Mt 6.13) – il décrit ce « mal » ainsi : « tous les maux qui peuvent nous atteindre dans notre corps et dans notre âme, dans nos biens et dans notre honneur. »

11. De façon générale, cela fragilise notre existence, parfois la met dangereusement en péril. D’où l’éventualité du découragement, voire de la déprime.

12. En effet, cela peut en amener certains à douter de la bonté et de la fidélité de Dieu, voire à lui retirer sa confiance, de tomber dans l’incrédulité.

13. Luther explique ainsi ces dangers : « Le diable, le monde et notre chair » tendent à « nous entraîner, par leurs mensonges et par leurs séductions, à l'incrédulité, au désespoir, et à quelque autre scandale et vice. » (P.C., 6ème Demande)

C

14. Le premier « a construit sa maison sur le rocher » (v. 24) ; le second « a construit sa maison sur le sable » (v. 26).

15. Dès l’Ancien Testament, les croyants, entre autres les psalmistes inspirés par Dieu, l’invoquaient comme « le rocher de leur refuge » (Ps 94.22), « le rocher de leur salut » (Ps 89.27), leur « rocher protecteur » (Ps 31.3), leur « rocher et libérateur » (Ps 19.15), face aux tempêtes de la vie comme face à la mort. Et l’apôtre Paul dit clairement : « Ce rocher était Christ. » (1 Co 10.4)

16. En se réfugiant avec confiance auprès de lui ; en plaçant sa foi en lui pour être mis en sécurité.

D

17. L’apôtre Pierre l’énonce clairement : « Le Seigneur veut qu’aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance. » (2 P 3.9)

18. Quand Jésus – ou Jean-Baptiste avant lui – appelle à la repentance, il nous appelle à regretter nos péchés et à vivre avec humilité, foi et joie de son pardon, à placer notre foi dans le pardon qu’il nous a obtenu en payant pour nos fautes.

19. Ils écoutent et lisent l’Evangile, mais au lieu de faire de Jésus le fondement de leur vie, leur boussole et leur force, ils le remplacent par autre chose.

20. « Mettre les paroles » de Jésus « en pratique », c’est avant tout vivre de l’énergie de ces paroles, s’appliquer les promesses de l’Evangile, être mu, poussé par les paroles d’Evangile. Bien entendu que cela se traduira aussi par une vie qui fait honneur à Jésus, par un effort de suivre sa Loi, car la foi ne reste pas sans fruits.

21. En effet, celui qui laisse Jésus être le fondement, la boussole et l’énergie de sa vie, celui-là reste soudé au Vainqueur de la vie et de la mort et ne peut que résister à tous les déboires, en attendant d’être mis à l’abri auprès de lui dans la félicité éternelle.

Jean Thiébaut Haessig

jeudi 4 août 2011

Sermon du dimanche 24 juillet 2011 -5ème dimanche après la Trinité

5ème Dim. après la Trinité Jn 1.35-42

Chants proposés :

Agneau de Dieu, nous te louons, LlS 6:1+6-10

Ô Jésus, Maître doux et tendre, LlS 146:1-7

Tu m’as aimé, Seigneur, avant que … LlS 254:1-4

35 « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples.

36 Il vit Jésus passer et dit : "Voici l’Agneau de Dieu !"

37 Les deux disciples l’entendirent prononcer ces paroles et suivirent Jésus.

38 Jésus se retourna et, voyant qu’ils le suivaient, il leur dit : "Que cherchez-vous ?" Ils lui répondirent : "Rabbi – ce qui signifie maître – où habites-tu ?"

39 "Venez," leur dit-il, "et voyez !" Ils y allèrent donc, virent où il habitait et restèrent avec lui ce jour-là. C’était environ quatre heures de l’après-midi.

40 André, le frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean et qui avaient suivi Jésus.

41 Il rencontra d’abord son frère Simon et lui dit : "Nous avons trouvé le Messie !" ce qui correspond à Christ.

42 Il le conduisit vers Jésus. Jésus le regarda et dit : "Tu es Simon, fils de Jonas, tu seras appelé Céphas," ce qui signifie Pierre. »

(Segond 21, 2007)

Essayez, d’abord, de trouver les réponses par vous-mêmes.

Puis consultez les réponses en deuxième partie.


Verset 35

« Le lendemain,

Jean était encore là

avec deux de ses disciples. »

1. De quel « Jean » s’agit-il ?

2. Pourquoi l’appelle-t-on ainsi ?

3. Notre texte commence ainsi : « Le lendemain […] » « Le lendemain, Jean était encore là ». Où, « là », et « le lendemain » de quoi ? Qu’est-ce qui s’était passé la veille ?

4. Ce jour-là, Jean dit encore autre chose : « Après moi vient un homme qui m’a précédé, car il existait avant moi. […] C’est afin de le faire connaître que je suis venu baptiser. » (Jn 1.30-31).

Cela explique la place particulière de Jean, fils de Zacharie, dans l’histoire du salut.

Comment l’appelle-ton encore par rapport à Jésus ?

Et c’est comme précurseur de Jésus, comme préparateur de sa venue qu’il redit plus brièvement dans notre texte :

Verset 36

« Il vit Jésus passer et dit :

"Voici l’Agneau de Dieu !" »

5. Jésus un « agneau » ? Qu’est-ce que cela veut dire ?

Verset 37

« […] Jean était encore là

avec deux de ses disciples. […]

Les deux disciples

l’entendirent prononcer ces paroles

et suivirent Jésus. »

6. C’est la deuxième fois que nous entendons parler de ces « deux disciples ».

Au premier verset de notre texte, nous avons déjà entendu : « Jean était encore là avec deux de ses disciples. » (v. 35).

Si vous avez bien écouté la lecture du texte entier, tout à l’heure, vous vous rappelez du nom de l’un des deux. Comment s’appelait-il, et de qui était-il le frère ?

7. Et qui était l’autre ?

Son nom n’apparaît pas dans cette histoire. Il n’apparaît d’ailleurs nulle part dans tout l’Evangile selon Jean.

Qu’en a-t-on déduit ?

8. Sait-on davantage au sujet d’André et de Jean.

Quel métier exerçaient-ils ?

Verset 38

« Jésus se retourna et

voyant qu’ils le suivaient,

il leur dit :

"Que cherchez-vous ?"

"Rabbi – ce qui signifie maître –

où habites-tu ?" »

9. Jacques et Jean appellent Jésus « Rabbi », « Maître ».

Que nous apprend ce titre sur Jésus et sur l’attitude que nous devons avoir envers lui ?

10. Jésus ne leur demande pas : « Qui cherchez- vous ? », mais : « Que cherchez-vous ? » « Qu’espérez-vous trouver auprès de moi ? »

Question très importante. Il y en a tant qui cherchent auprès de Jésus ce qu’il n’est pas venu nous apporter.

« Que cherchons-nous auprès de Jésus ? »

Enumérez quelques bienfaits que nous cherchons auprès de lui !

11. Connaissez-vous une histoire où Jésus s’est échappé parce que les gens attendaient de lui ce qu’il n’était pas prêt à leur donner ?

12. Pourtant, André et Jean répondent autre chose, quelque chose de tout aussi important :

« Où habites-tu ? » « Où peut-on te rencontrer ? » Car là où on peut rencontrer Jésus, là il distribue ses bienfaits.

Aujourd’hui, où pouvons-nous rencontrer Jésus pour recevoir les bienfaits de sa grâce ?

Verset 39

« "Venez, " leur dit-il,

"et voyez !"

Ils y allèrent donc,

virent où il habitait

et restèrent avec lui ce jour-là. C’était environ

quatre heures de l’après-midi. »

13. Un jour, un paroissien m’a dit : « Ils savent où nous trouver ; ils n’ont qu’à venir ! ».

En fait, non, ceux qui n’ont jamais été là ne savent pas ce qu’ils peuvent trouver dans l’Eglise. Ceux d’entre vous qui sont devenus paroissiens récemment, peuvent en témoigner.

D’ailleurs, Jésus, lui aussi, ne dit pas : « Mon adresse est connue ; vous n’avez qu’à vous renseigner. » Non, il invite personnellement : « "Venez," leur dit-il, "et voyez !" »

Est-ce là aussi votre attitude ? Etes-vous, en cela aussi, disciples de votre « Maître » ?

Votre attitude envers les incroyants est-elle celle de l’isolement, de la condamnation et du rejet, ou une attitude d’ouverture et d’invitation chaleureuse à découvrir « les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » ? (1 P 2.9)

14. « Ils restèrent avec lui ce jour-là. » Jésus les a captivés avec sa Bonne Nouvelle, avec son Evangile du salut gratuit.

Vous est-il déjà arrivé de présenter cette Bonne Nouvelle à quelqu’un qui ne la connaissait pas ?

Et l’avez-vous fait de manière à ce que votre auditeur soit frappé par votre enthousiasme, au point qu’il veuille en entendre toujours plus ?

15. Vous allez dire : « Je ne suis pas Jésus ! » Non, aucun de nous ne l’est.

N’empêche que l’apôtre Paul écrit : « Que votre attitude soit identique à celle de Jésus-Christ ! » (Ph 2.5).

Et Jésus lui-même indique : « Tout disciple bien formé sera comme son maître » (Lc 6.40).

Cela vous encourage-t-il à témoigner, même si ici ou là vous rencontrez de l’opposition, ce que Jésus a aussi connu ?

16. Une traduction littérale de l’original grec dirait ici : « C’était environ la dixième heure. »

Dix heures du soir ?

Verset 40

« André, le frère de Simon Pierre,

était l’un des deux

qui avaient entendu

les paroles de Jean

et qui avaient suivi Jésus. »

  1. Déjà traité sous verset 37 (questions 6 à 8).

Verset 41

« Il rencontra d’abord son frère Simon

et lui dit :

"Nous avons trouvé le Messie !"

ce qui correspond à Christ. »

17. Bien évidemment, qui « rencontrons-nous » généralement le plus et le plus souvent ? Ceux de notre proche parenté, ainsi que nos collègues de travail.

Justement, « Simon » était les deux à la fois : proche parent, car frère d’André, et collègue de travail : ils étaient tous les deux pêcheurs sur le Lac de Galilée.

Vous est-il arrivé de témoigner de Jésus-Christ à un proche parent ou à un collègue de travail ?

18. Bien entendu, nous voudrions que ceux qui nous sont les plus proches partagent notre foi et notre joie d’enfants de Dieu.

Mais est-ce plus simple, aussi simple ou plus compliqué de témoigner de sa foi à des proches ?

Donnez-en des raisons.

19. André dit à « son frère Simon : "Nous avons trouvé le Messie !" ce qui correspond à Christ. » Qu’est-ce que cela nous apprend à propos de Simon ?

20. Le fait que Simon attendait« le Messie », cela a-t-il facilité la tâche à André ?

D’où l’importance de la réponse qu’on donne à la question : « Que cherchez-vous » auprès du Christ ?

X X X Verset 42 X X X

« Il le conduisit vers Jésus.

Jésus le regarda et dit :

"Tu es Simon, fils de Jonas,

tu seras appelé Céphas,"

ce qui signifie Pierre. »

21. Nous sommes ici en présence des deux grandes langues dans lesquelles la Bible a été inspirée :

l’hébreu pour l’Ancien Testament,

le grec pour le Nouveau.

D’après vous, quelle est la langue des noms « Simon », « Céphas » et « Pierre » ?

22. Différentes histoires de Pierre nous donnent l’impression que Jésus s’est trompé en donnant à Simon le nom de Pierre. La foi de Pierre s’y montre bien branlante. Il est même tombé si bas qu’il a renié Jésus, la nuit où celui-ci fut arrêté.

Jésus s’est-il trompé en donnant à « Simon », le nom de « Pierre », « roc » ?

23. A toi, Jésus te dit que tu es « enfant de Dieu par la foi » que tu lui portes (Ga 3.26).

Ta vie ne te donne-t-elle pas parfois l’impression qu’il n’en est rien, que tu n’y vois rien de divin ?

C’est la leçon que nous voulons retirer du cas de Pierre. Jamais rien n’est perdu si nous gardons foi dans les promesses de Dieu. N’oublions pas ce qu’il nous dit déjà dans l’Ancien Testament par le prophète Esaïe :

« N’aie pas peur, car je t’ai racheté. Je t’ai appelé par ton nom : tu m’appartiens. Si tu traverses l’eau, je serai moi-même avec toi. […] Tu as de la valeur à mes yeux, parce que tu as de l’importance et que je t’aime. » (Es 43.1-4)

Amen.

Réponses

Verset 35

« Le lendemain,

Jean était encore là

avec deux de ses disciples. »

1 – Il s’agit de « Jean-Baptiste » (Mt 3.1), le fils de Zacharie et d’Elisabeth (voir Lc 1.1-25 et 57-80)

2 – Parce qu’il baptisait les personnes « repentantes dans les eaux du Jourdain » (Mt 3.5-6 ; Jn 1.25)

3 – La veille, au bord du Jourdain, Jean-Baptiste « vit Jésus s’approcher de lui et dit :

"Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ! […]

J’atteste qu’il est le Fils de Dieu." »

4 – On l’appelle « le précurseur ».

Verset 36

« Il vit Jésus passer et dit :

"Voici l’Agneau de Dieu !" »

5 – Ce que Jean avait dit la veille nous l’explique. Là-bas il avait précisé : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1.29).

Jésus est celui qui était annoncé par les sacrifices du Temple de Jérusalem. Là-bas, on déposait symboliquement ses péchés sur un agneau, puis on sacrifiait l’agneau à la place du pécheur.

Cet agneau devait être « sans défaut et sans tache » (1 P 1.19) car il devait préfigurer la sainteté et l’innocence de Jésus, notre Sauveur.

Verset 37

« […] Jean était encore là

avec deux de ses disciples. […]

Les deux disciples

l’entendirent prononcer ces paroles

et suivirent Jésus. »

6 – « André, le frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean et qui avaient suivi Jésus. » (v. 40)

7 Ils étaient « fils de Jonas » (v. 42)

8 – On en a déduit qu’il s’agissait de l’apôtre Jean.

Par humilité, il ne se nomme jamais dans son Evangile.

9 – Ils étaient pêcheurs sur le lac de Galilée,

comme l’étaient Simon Pierre, le frère d’André, et Jacques, le frère de Jean. (Mt 4.18-22).

Verset 38

« Jésus se retourna et

voyant qu’ils le suivaient,

il leur dit :

"Que cherchez-vous ?"

"Rabbi – ce qui signifie maître –

où habites-tu ?" »

10 – « Rabbi », c’était un titre qu’on donnait à des hommes du peuple d’Israël dont on reconnaissait la qualité de leur enseignement.

Ce titre donné à Jésus – « Rabbi », « Maître » – nous rappelle que notre attitude devant lui est celui de disciples – ce qui signifie « élèves » – à l’écoute de sa Parole.

11 – Sa grâce, son pardon, son amour, sa présence, son amitié fidèle, sa protection, sa bénédiction, son enseignement, son salut, etc.

12 – Après la multiplication des pains, « Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, tout seul. » (Jn 6.15)

– Là où sa Parole est enseignée et où ses sacrements administrés,

autrement dit, au culte,

dans les études bibliques,

l’instruction catéchétique

ou toute autre activité où l’on est au contact de la Parole de Dieu.

Verset 39

« "Venez, " leur dit-il,

"et voyez !"

Ils y allèrent donc,

virent où il habitait

et restèrent avec lui ce jour-là. C’était environ

quatre heures de l’après-midi. »

11 – (Réponse personnelle)

12 – (Réponse personnelle)

14 – (Réponse personnelle)

15 – Non, « 4 heures de l’après-midi », car les Israélites comptaient

les heures de la journée à partir de 6 heures du matin,

et les heures de la nuit à partir de 6 heures du soir.

Verset 40

« André, le frère de Simon Pierre,

était l’un des deux

qui avaient entendu

les paroles de Jean

et qui avaient suivi Jésus. »

16 Déjà traité sous verset 37 (questions 6 à 8).

Verset 41

« Il rencontra d’abord son frère Simon

et lui dit :

"Nous avons trouvé le Messie !"

ce qui correspond à Christ. »

17 – (Réponse personnelle)

18 – (Réponse personnelle)

19 – Que Simon était déjà un croyant,

qu’il attendait « le Messie » annoncé dans l’Ancien Testament,

mais qu’il ne savait pas encore qu’il était déjà venu et que c’était Jésus de Nazareth.

20 – Pas nécessairement, car la plupart des Israélites du temps de Jésus attendaient le Messie,

mais beaucoup « cherchaient » (v. 38) et attendaient autre chose du Messie que ce que Jésus est venu apporter.

Aussi ne l’ont-ils pas cru,

Ils ne l’ont pas accepté comme leur Sauveur personnel

et l’ont même crucifié.

Verset 42

« Il le conduisit vers Jésus.

Jésus le regarda et dit :

"Tu es Simon, fils de Jonas,

tu seras appelé Céphas,"

ce qui signifie Pierre. »

21 – « Simon » est un nom hébraïque – Shim’on – et signifie : « Qui entend ».

« Céphas » est un nom hébraïque et signifie « roc », « pierre ».

« Pierre » est un nom d’origine grecque – petros – et signifie « pierre ».

22 – Non, Jésus ne se trompe pas.

C’est à travers ses erreurs que Jésus a amené Simon Pierre

à grandir dans la repentance et dans la foi

et à devenir un roc de foi et de piété, même un grand apôtre.

23 – « Nous marchons par la foi, non par la vue. » (2 Co 5.7)

« Ainsi, nous regardons non pas à ce qui est visible, mais à ce qui est invisible, car les réalités visibles sont passagères et les invisibles sont éternelles. » (2 Co 4.18)

Jean Thiébaut Haessig