mercredi 22 mai 2013

Sermon du dimanche 19 Mai 2013

Pentecôte



La Promesse de la Pentecôte

Genèse 11.1-9
Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. Après avoir quitté l'est, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear et s'y installèrent. Ils se dirent l'un à l'autre : « Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! » La brique leur servit de pierre, et le bitume de ciment. Ils dirent encore : « Allons ! Construisons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel et faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre. »
L'Eternel descendit pour voir la ville et la tour que construisaient les hommes, et il dit : « Les voici qui forment un seul peuple et ont tous une même langue, et voilà ce qu'ils ont entrepris ! Maintenant, rien ne les retiendra de faire tout ce qu'ils ont projeté. Allons ! Descendons et là brouillons leur langage afin qu'ils ne se comprennent plus mutuellement. »
L'Eternel les dispersa loin de là sur toute la surface de la terre. Alors ils arrêtèrent de construire la ville. C'est pourquoi on l'appela Babel : parce que c'est là que l'Eternel brouilla le langage de toute la terre et c'est de là qu'il les dispersa sur toute la surface de la terre.

Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen.

Comment vous occupez-vous des actes de défi ? Si vous êtes parent et que votre enfant vous défie, qu’il s’oppose à votre autorité, que faites-vous ? Si vous êtes employeur et qu’un employé vous défie par une désobéissance expresse à vos ordres, que faites-vous ? Ou bien, prenons l’exemple de l'émeute de cette semaine à la place du Trocadéro. Profitant de la fête du PSG, des dizaines de personnes ont défié la police, ont cassé, brulé, volé, blessée. Comment le gouvernement et les forces de l’ordre doivent-ils réagir ?
Que vous soyez parent et que votre enfant vous défie ou bien ministre de l’intérieur traitant une crise sociale, il me semble que vous devez faire deux choses. Vous devez mettre fin aux attitudes et conduites nuisibles, et puis vous devez réconcilier l’enfant avec vous, ou les personnes malfaisantes avec le reste du pays.
C’est une telle situation que nous présentent les lectures de Genèse et des Actes aujourd’hui. Dieu doit traiter avec une humanité rebelle qui le défi et puis la réconcilier avec lui-même. En construisant la tour de Babel, l’humanité s’est rebellée contre Dieu. Et Dieu, afin d'arrêter leur mauvaise conduite, a brouillé leur langage de sorte qu’ils n’ont pas pu achever leur but. Puis, beaucoup plus tard, Dieu a agit pour réconcilier toutes les nations avec lui-même ainsi que les unes avec les autres. Il a accompli un miracle de langage afin de répandre la bonne nouvelle « que toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée. » Ac 2.21. La voilà la signification de la Pentecôte pour vous et moi.
De beaucoup de manières, nous avons défié Dieu. En conséquence, la multiplicité de langues, la mort et bien d’autres jugements subsistent aujourd’hui. Toutefois, la Pentecôte est l’œuvre de Dieu pour le pardon et la réconciliation. Elle est le bénéfice de la résurrection de Jésus pour le présent. Par sa mort, Jésus a payé tous nos défis ; puis, par sa résurrection, il nous a donné la garantie de la victoire sur la mort. Ensuite, par le don du Saint-Esprit, il envoie une bonne nouvelle au monde entier : « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée. »
L’événement que nous appelons la Tour de Babel, a eu lieu après le déluge dans la quatrième génération après Noé. Tout le monde étant descendu de Noé, ses trois fils et leurs femmes, naturellement, tout le monde parlait la même langue. Il leur était donc facile de travailler ensemble pour construire une ville avec une tour.
Sans doute, le fait de construire une ville avec une tour n’était pas mauvais en soi. Mais la raison en était très mauvaise.
A la création du monde, Dieu a béni Adam et Eve et leur a dit : « Reproduisez-vous, devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la ! Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se déplace sur la terre ! » Gn 1.28. Dieu les a établis comme ses intendants pour gérer sa création. Ils avaient une grande autorité, mais devaient l’employer selon la volonté de Dieu. Après le déluge, Dieu rétablit cette situation : « Dieu bénit Noé et ses fils. Il leur dit : ‘Reproduisez-vous, devenez nombreux et remplissez la terre.’ » Gn 9.1.
Mais en peu de temps, les gens ne voulaient plus vivre selon le plan de Dieu et s’acquitter de leur tache d’intendants des biens de Dieu. Ils ont dit alors : « Allons ! Construisons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel et faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre. » Il n’était pas question de ne pas vouloir s’éloigner des parents et des amis. Il était question de renommé ; ils ont voulu créer une civilisation que les générations futures admireraient. Ils ont voulu se débarrasser du plan de Dieu et tracer leur propre chemin dans la vie. Comme Adam et Eve, ils ont voulu être comme Dieu. La Tour de Babel a été un ralliement pour défier Dieu.
Alors, Dieu est intervenu pour mettre fin à ce défi. Il a brouillé leur langage, ce qui les a fait se disperser sur toute la surface de la terre. Ce jugement subsiste aujourd’hui tout comme le jugement de la mort. Et comme la mort, ou le serpent, ou l’arc-en-ciel, la multiplicité de langues dans le monde nous sert de signe pour nous rappeler la présence de Dieu et son jugement ou sa promesse. Le message que Dieu a proclamé à Babel, c’est que si nous lançons un défi à notre Créateur, nous subirons son jugement.
Or, cela peut donner l’impression que Dieu est un grand tyran qui veut nous empêcher de faire ce que nous voulons. Mais ce n’est pas ça. Dieu nous impose ses jugements pour éviter de mauvaises actions, et pour nous mener à la repentance et à la réconciliation avec lui afin de restaurer sa création. Après avoir désobéi à Dieu, Adam a connu la peur et la honte. Il a voulu se cacher de Dieu. Il n’était plus bon comme à sa création. Du coup, Dieu a imposé la mort et l’expulsion d’Eden de peur qu’Adam ne mange de l’arbre de la vie et vive pour toujours dans sa condition de peur et de honte. Mais en même temps, Dieu lui a promis un Sauveur qui le délivrerait de ce jugement.
Dieu a fait de même à Babel. L’humanité poursuivait un chemin qui menait davantage à l’opposition envers Dieu. « Les voici qui forment un seul peuple et ont tous une même langue, et voilà ce qu'ils ont entrepris ! Maintenant, rien ne les retiendra de faire tout ce qu'ils ont projeté. » sans l’intervention de Dieu, dans peu de temps les gens se seraient retrouvés dans la situation de ceux qui ont vécu avant le déluge dont il est dit : « L'Eternel vit que les hommes commettaient beaucoup de mal sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient constamment et uniquement vers le mal. L'Eternel regretta d'avoir fait l'homme sur la terre et eut le cœur peiné. » Gn 6.5-6.
Vous voyez, c’est plus qu’une question de punition. Il est aussi question de l’amour et de la miséricorde de Dieu qui nous sauvent de ce que nous pourrions faire. S’il n’imposait pas certaines limites, les grands maux comme l’holocauste et le génocide du Rwanda seraient plus fréquents qu’ils ne le sont.
Nous ne sommes pas différents des gens de Shinear. Nous avons le même désir de nous faire un nom et de bâtir une grande civilisation à notre façon. Nous le voyons par exemple dans le nationalisme, lorsqu’un peuple veut se séparer des autres et établir son propre pays. Cela provoque parfois une guerre civile, ce qui, évidement, n’est pas bon !
Parfois notre désir de nous faire un nom devient un souci global. Si seulement nous pouvions nous grouper comme un seul peuple avec un seul gouvernement, un seul regard sur le monde, avec les mêmes valeurs, lois et droits humains, et bien entendu, sans aucun dieu ou croyance religieuse pour nous en empêcher, nous pourrions créer une utopie, n’est-ce pas ? Nous pourrions éliminer toute guerre et consacrer tout notre temps et énergie au développement de cette utopie. N’est-ce pas dans ce sens que nous avons établi les Nations Unies, la Banque Mondiale et autres institutions semblables ? Elles sont notre tour.
L’idée semble bonne, mais Dieu n’est pas forcément d’accord. Ce n’est pas qu’il ne veut pas que nous soyons unis, ni que nous ayons la prospérité, la paix et l’harmonie. Il veut lui-même établir tout cela. C’est seulement, qu’étant notre Créateur, lui seul sait le réaliser. Il nous a créés pour être en communion avec lui, pour vivre dans sa présence et avec sa bénédiction, non pas pour le défier et vivre dans l’illusion que nous sommes bien portant sans lui. En laissant continuer la multiplicité de langes, Dieu continue à freiner notre ambition.
Il fait cela pour diriger notre regard sur quelque chose de meilleur, sur la réconciliation ! Comme je l’ai dit, ce n’est pas que Dieu nous juge et nous punis uniquement. Il juge et punit pour mettre fin à quelque chose de mauvais afin de donner place à quelque chose de bon. Le jour de la Pentecôte, Dieu a pleinement mis en œuvre son plan pour redresser le tort de Babel. La Pentecôte a été le moyen de surmonter l’obstacle de la langue pour répandre la bonne nouvelle de Jésus dans toutes les nations. A cette occasion, « il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. » Ac 2.5. Bien qu’ils parlent sans doute tous le Grec, le Saint-Esprit a effectué un miracle afin que tous écoutent les apôtres de Jésus-Christ parler des merveilles de Dieu dans leur langue maternelle. Ainsi, il n’y a eu aucun doute que cette merveille de Dieu soit pour toutes les nations qui sont sous le ciel, et non seulement pour les Juifs.
Cette merveille, comme Pierre l’explique, est que « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée. » A Babel, Dieu a dispersé les gens. Le jour de la Pentecôte il nous a rassemblés et nous a concentrés sur son but pour le monde. Babel a été un jugement sur un acte de défi humain. La Pentecôte a été un acte de grâce divine afin que toute personne qui fera appel au nom du Seigneur soit sauvée. Dieu fera miséricorde à toute personne qui avouera son péché et qui croira que Dieu pardonne et réconcilie par égard pour Christ.
Pourquoi par égard pour Christ ? Parce que c’est le plan de Dieu ! Le jour de la Pentecôte, Pierre explique que Jésus est ressuscité des morts et monté au ciel. Puis, « Elevé à la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis et il l'a déversé, comme vous le voyez et l'entendez… Que toute la communauté d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié…Changez d'attitude et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Ac 2.33, 36, 38.
La Pentecôte, comme tout ce que Jésus a fait, est une proclamation de l’Evangile. Autrefois, Dieu nous a brouillé le langage et nous a dispersés sur toute la terre. Maintenant, il nous indique clairement par le miracle de langage et par le don de son Esprit, qu’il nous rappelle tous à son plan. Si la Tour de Babel a été un ralliement au mépris de Dieu, la Pentecôte a été un ralliement de retour à Dieu. La résurrection de Jésus est la preuve de sa victoire sur le jugement de la mort. De même, son don du Saint-Esprit à la Pentecôte est la preuve qu’il nous a vraiment et pleinement réconciliés avec Dieu. La Pentecôte prouve que Dieu nous discipline pour notre bien. Il a écrasé la rébellion de Babel, mais nous a pardonnés et restaurés à la Pentecôte.
Nous ne devons pas défier Dieu. Il a créé le monde et le monde lui appartient. Nous n’existons pas indépendamment de Dieu et ne pouvons pas prétendre autrement. La vie n’est pas un ensemble de propriétés inhérentes dans la matière et l’énergie qui s’est transformé toute seule en nous ! La vie vient de Dieu. Sans lui nous ne sommes que de la poussière et retournerons à la poussière.
Mais ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous. C’est pourquoi il a fait la merveille de la Pentecôte par laquelle il nous dit, « Voici le véritable chemin qui mène à la vie et au bonheur que vous cherchez. Confiez votre vie à Jésus. Faites appel à son nom et vous serez sauvés ; vous passerez du jugement à la vie éternelle. » Dieu n’est pas du tout un tyran. Il est au contraire notre Père qui nous aime jusqu’à donner son Fils unique pour que nous ayons la vie.
Il est souvent dit que ceux qui ignorent l’histoire sont condamnés à répéter ses erreurs. Apprenons donc des histoires de Babel et de la Pentecôte. Ne défiez pas Dieu ; plutôt fiez-vous à lui !  L’homme ne peut pas s’offrir la vie que Dieu seul possède. Il n’y pas de ville, ni de technologie ni de civilisation humaine qui nous rendra comme Dieu. Toutefois, le salut ne doit pas nous échapper, car « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée. » C’est la promesse de la Pentecôte. 

Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, garde vos cœurs et vos esprits en Jésus-Christ, pour la vie éternelle ! Amen.
Pasteur David Maffett

dimanche 12 mai 2013

Sermon du dimanche 12 Mai 2013

6ème dimanche après Pâques
Exaudi


Heureux celui qui garde la parole de Dieu

Apocalypse 22.6-21
Il me dit : « Ces paroles sont dignes de confiance et vraies ; et le Seigneur, le Dieu de l’esprit des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. »
« Voici, je viens bientôt. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » 
Moi, Jean, j’ai entendu et vu ces choses. Après les avoir entendues et vues, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait pour l’adorer. Mais il me dit : « Garde-toi bien de le faire ! Je suis ton compagnon de service, celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. » 
Puis il ajouta : « Ne marque pas du sceau du secret les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche. Que celui qui est injuste commette encore des injustices et que celui qui est sale se salisse encore, mais que le juste pratique encore la justice et que celui qui est saint progresse encore dans la sainteté. »
« Voici, je viens bientôt et j’apporte avec moi ma récompense pour traiter chacun conformément à son œuvre. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leur robe : ils auront droit à l’arbre de vie et pourront entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens, les sorciers, ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle, les meurtriers, les idolâtres et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge ! Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton de la racine de David et son descendant, l’étoile brillante du matin. »
L’Esprit et l’épouse disent : « Viens ! » Que celui qui entend dise : « Viens ! » Que celui qui a soif vienne ! Que celui qui veut de l’eau de la vie la prenne gratuitement !
Je le déclare à toute personne qui écoute les paroles de prophétie de ce livre : si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu’un enlève quelque chose aux paroles du livre de cette prophétie, Dieu enlèvera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte décrits dans ce livre.
Celui qui atteste ces choses dit : « Oui, je viens bientôt. » Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus[-Christ] soit avec tous les saints !

Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen.

Ces mots-là sont les derniers de la Bible, la dernière parole de Dieu. Il nous appelle une dernière fois à nous engager à être fidèles et saints. Il nous conseille vivement de garder sa parole, c’est-à-dire, d’y croire et de la mettre en pratique. C’est parce que, dans les mots du Psaume 19, « les jugements de l’Eternel sont vrais, ils sont tous justes… Ton serviteur aussi est éclairé par eux ; pour celui qui les respecte, la récompense est grande. » Ps 19.10b, 12.
Il n’est pas toujours facile de garder la parole de Dieu dans ce monde de plus en plus impie. Nous avons souvent besoin de mots encourageants, même d’avertissements, pour combattre le bon combat et garder la parole de Dieu. Du coup, la Bible est pleine d’exhortations telle que : « Ainsi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables. Travaillez de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas sans résultat dans le Seigneur. » 1Co 15.58.
La Bible prend fin par une exhortation à la fidélité et à la sainteté. Les derniers mots que Dieu nous dit, c’est que ceux qui gardent sa parole sont heureux, parce qu’à son retour, Jésus les récompensera pour tout ce qu’ils auront fait. Il gardera leur nom dans son livre de vie et leur donnera droit à l’arbre de vie. Si nous écoutons cette parole et la laissons pénétrer dans nos pensées, alors le vieil homme, qui est en nous, sera noyé dans une contrition et une repentance de tous les jours ; il mourra avec tous ses péchés et ses convoitises, et, tous les jours aussi, renaîtra en nous un homme nouveau, qui vivra à jamais dans la justice et la pureté devant Dieu. Nous attendrons avec enthousiasme le retour de Jésus et dirons avec le prophète, Amen ! Viens, Seigneur Jésus !
Comme j’ai dit, ce n’est pas toujours facile d’être chrétien. Notre propre nature est corrompue et molle, encline aux doutes et au péché.  L’esprit est bien disposé, mais la chair est faible ! D’ailleurs, nous sommes toujours assaillis par des tentations au péché, surtout à ne chercher que du plaisir dans la vie. On dit que notre foi est passée, rien que des légendes et des mythes. Et parfois il y a une opposition pure et simple de ceux qui pensent que nous corrompons les jeunes avec des mensonges du Moyen Age.
Si vous retournez au début de l’Apocalypse et relisez les sept lettres aux églises en Asie Mineure, vous verrez qu’il n’y a rien de neuf sous le soleil. Dans ces lettres, Jésus reproche, avertit et encourage son peuple. Les choses dont il parle sont très communes. Il dit à certains qu’ils ont abandonné leur premier amour. Ils ne sont plus motivés. Ils sont tièdes, plus attirés par le monde que par Dieu. Il dit à d’autres personnes, que bien qu’elles passent pour vivantes, elles sont mortes. A tous Jésus dit de se réveiller, se repentir, se réorienter, et de pratiquer leurs premières œuvres de peur de perdre leur place dans son royaume.
A deux de ces églises, Jésus reproche une tolérance pour l'idolâtrie et l’immoralité. Elles cèdent à l’enseignement du monde et poursuivent un désir de plaisir et de pouvoir. Elles doivent se réveiller et s’en repentir.
Enfin, il y a deux églises qui sont l’objet d’une persécution religieuse. Dans leur cas, le diable ne se cache pas derrière une façade d’idolâtrie et d’immoralité. Il les affronte par le biais de la persécution, par les calomnies, l'emprisonnement et même par la menace de la mort. Mais elles n’ont pas à se défendre ou se venger ; elles n’ont qu’à rester fidèles jusqu’à la mort et Jésus leur donnera la couronne de vie.
Voilà le contexte, l’arrière-plan, et donc la raison de la révélation que Dieu a donnée à Jean. Des chrétiens, comme vous et moi, ne se tenaient pas très bien face aux tentations et aux persécutions de leur milieu. Ils avaient besoin d’avertissements et d’encouragements. Ainsi, Jésus envoie-il un ange à Jean pour lui montrer une vision des choses à venir.
C’est une vision de Dieu et de l’Agneau sur leur trône au ciel. C’est une vision de fléaux et de sinistres que Dieu inflige sur la terre. C’est une vision du dragon, de la bête et du prétendu prophète qui cherchent à détruire les croyants. C’est une vision du Fils de Dieu qui, venant dans sa toute-puissance et sa gloire, détruit le dragon, la bête, le prétendu prophète, et tous ceux qui ont aimé le mal. C’est une vision de la récompense des saints, du nouveau ciel et de la nouvelle terre, de la nouvelle cité de Dieu et du jardin avec l’arbre de vie. C’est une vision pour nous encourager et nous fortifier, pour nous faire comprendre que, quel qu’en soit le prix dans le temps actuel, rester fidèle à Jésus vaut la peine. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre !
Nous sommes heureux en gardant les paroles de ce livre parce que Dieu accomplirai tout ce qu’il y dit. Quelle que soit l’opposition à Christ, quelles que soient les manifestations de la bête et du prétendu prophète et leurs tentatives pour nous tromper et nous entraîner dans le péché, la parole de Dieu subsistera. Et Christ, la Parole de Dieu incarnée, reviendra pour les détruire et pour justifier et récompenser son peuple.
Jésus dit, Voici, je viens bientôt et j’apporte avec moi ma récompense pour traiter chacun conformément à son œuvre. Ainsi confessons-nous dans nos crédos que Jésus reviendra pour juger les vivants et les morts. « A sa venue, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres actes : ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, ceux qui ont mal agi, au feu éternel. » (Symbole d’Athanase).
Pour les croyants c’est une bénédiction. Heureux ceux qui lavent leur robe : ils auront droit à l’arbre de vie et pourront entrer par les portes dans la ville ! Lorsque nous mettons notre confiance en Christ, nous avons lavé nos robes et les avons blanchies dans le sang de l’Agneau. Puis Jésus nous donne accès à la cité de Dieu et à l’arbre de vie. C’est ce que veut dire être heureux. C’est recevoir ce que Dieu offre, recevoir sa faveur imméritée.
Mais attention ! Pour recevoir ces bénédictions nous devons mettre en pratique ce que Dieu dit. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! Laisser la Bible inutilisée sur une étagère, ou laisser entrer la parole par une oreille et ressortir par l’autre ne porte pas de bénédiction. Avoir l’intention de prier ou d’aider quelqu’un dans le besoin ne sert à rien. L’enfer est pavé de bonnes intentions ! Non, il n’y a de bénédiction que lorsque nous pratiquons la parole de Jésus, car alors notre connaissance devient confiance, une vraie foi en Christ.
Dieu veut donner ce bonheur et cette bénédiction à tous. L’Esprit et l’épouse disent : « Viens ! » Que celui qui entend dise : « Viens ! » Que celui qui a soif vienne ! Que celui qui veut de l’eau de la vie la prenne gratuitement ! Nous n’avons qu’à écouter et croire à son invitation.
Pour ceux qui rejettent cette invitation, le retour de Jésus est une malédiction. Dehors les chiens, les sorciers, ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle, les meurtriers, les idolâtres et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge ! Tous ceux qui rejettent l’avertissement et l’invitation de Dieu seront détruits ; leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre avec le diable, la bête et le prétendu prophète. Ils ne connaitront jamais la bénédiction de Dieu. Pour eux, le jour du Seigneur est un jour de ténèbres et d’obscurité. Ils diront aux montagnes et aux rochers : « Tombez sur nous et cachez-nous loin de celui qui est assis sur le trône et loin de la colère de l'Agneau. En effet, le grand jour de sa colère est venu, et qui peut résister ? » Ap 6.16-17.
C’est une vérité que nous ne devons pas leur cacher parce que Dieu veut que personne ne périsse. Il n’a pas voulu que, ni le Pharaon ni Judas ne périssent. Il ne veut pas qu’Ariel Castro, le ravisseur présumé de trois jeunes femmes de Cleveland, OH ne périsse. Dieu ne veut pas les condamner ni aucune autre personne. Il veut qu’ils se repentent et reçoivent le pardon de leurs péchés. Il veut qu’ils soient transformés par la puissance de son Esprit et qu’ils ressuscitent à une vie nouvelle. Oui, Jésus lance son invitation à tout le monde.
Jésus insiste pour que nous gardions sa parole parce que notre salut dépend entièrement de l’œuvre de Christ et parce que la condamnation est le résultat du rejet de sa parole. « Ces paroles sont dignes de confiance et vraies… Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre… Ne marque pas du sceau du secret les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche… Je le déclare à toute personne qui écoute les paroles de prophétie de ce livre : si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera les fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu’un enlève quelque chose aux paroles du livre de cette prophétie, Dieu enlèvera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte décrits dans ce livre.
Nous devons garder la parole de Dieu. Nous ne devons pas la modifier ni choisir seulement les parties qui nous plaisent. Sinon, ce n’est plus la parole de Dieu ; c’est la nôtre ! Et la nôtre nous mènera assurément dans le péché et l’idolâtrie.
Le nœud de l’affaire, c’est que, tous les jours, nous sommes face à une décision : soit nous prenons la parole de Jésus au sérieux, la gardons et recevons sa récompense ; soit nous l’ignorons et vivons à notre guise en allant à notre destruction. Chaque jour de notre vie nous sommes prêts au retour de Jésus ou pas. Alors, celui qui atteste ces choses dit : « Oui, je viens bientôt. »
Beaucoup de critiques aiment dire que Jésus avait promis de revenir durant la vie des apôtres et ne l’a pas fait. Mais le mot qui est traduit « bientôt » n’est pas limité au sens de « dans peu de temps ». Le mot signifie aussi « rapidement ». Jésus a toujours refusé d’indiquer le temps de son retour. Ce qu’il a dit, c’est que son retour serait soudain et inattendu, comme un voleur dans la nuit, à une heure que l’on ignore. C’est sans doute dans ce sens-là que nous devons comprendre sa parole ici. Personne ne va se moquer de Dieu ni le tromper. Personne ne peut ignorer sa parole jusqu’au dernier moment et puis y faire attention juste à temps. Mais non, Jésus reviendra soudainement, par surprise, et son jugement ou sa récompense sera rapide et certain.
Que pouvons nous dire face à cette grande attente du retour de Jésus sauf : Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! Et que pouvons nous faire sauf écouter sa parole tous les jours et le prier de nous rendre capables de la garder ?
L’ange dit à Jean : « Ne marque pas du sceau du secret les paroles de la prophétie de ce livre, car le temps est proche. Que celui qui est injuste commette encore des injustices et que celui qui est sale se salisse encore, mais que le juste pratique encore la justice et que celui qui est saint progresse encore dans la sainteté. »
Tout comme dans la parabole du blé et de la mauvaise herbe, les justes et les injustes vivront côte à côte jusqu’à la fin. Que donc les méchants vivent à leur guise. Mais quant à nous, poursuivons la justice et la sainteté. Répondons chaque jour à l’invitation de Jésus : Que celui qui a soif vienne ! Que celui qui veut de l’eau de la vie la prenne gratuitement !
Voilà la grâce du Seigneur Jésus-Christ. Vivez sous et par cette grâce ! Amen ! Viens, Seigneur Jésus !

Que la paix de Dieu qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre, garde votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ, pour la vie éternelle ! Amen.
Pasteur David Maffett


vendredi 10 mai 2013

Sermon du jeudi 9 Mai 2013

Ascension


Vous serez mes témoins

Actes 1.1-11
Cher Théophile, dans mon premier livre, j'ai parlé de tout ce que Jésus a commencé de faire et d'enseigner jusqu'au jour où il a été enlevé au ciel après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu'il avait choisis. Après avoir souffert, il se présenta à eux vivant et leur en donna de nombreuses preuves : pendant 40 jours, il se montra à eux et parla de ce qui concerne le royaume de Dieu.
Alors qu'il se trouvait en leur compagnie, il leur recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, « ce que je vous ai annoncé, leur dit-il, car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » Alors que les apôtres étaient réunis, ils lui demandèrent : « Seigneur, est-ce à ce moment-là que tu rétabliras le royaume pour Israël ? » Il leur répondit : « Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre. »
Après avoir dit cela, il s'éleva dans les airs pendant qu'ils le regardaient et une nuée le cacha à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, deux hommes habillés de blanc leur apparurent et dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous à regarder le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous reviendra de la même manière que vous l'avez vu aller au ciel. »

Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen.

Etant le jour de l’Ascension, nous sommes presque parvenus à la fin du temps pascal. Nous sommes donc à un point de transition dans le calendrier de l’église. Nous passons du temps des fêtes, la moitié de l’année qui s'appuie sur les plus grands événements de la vie de Jésus, à la moitié dite « temps ordinaire » qui s'appuie sur l’Eglise. Dans une certaine mesure, nous changeons de sujet, de la Christologie à l’Ecclésiologie, c’est-à-dire, de ce que Dieu dit concernant le Christ à ce qu’il dit concernant l’Eglise, le corps de Christ. A ce point de transition, notre lecture des Actes a une importance particulière. Cette parole de Dieu oriente nos pensées pour les prochains mois : Vous serez mes témoins !
Luc indique clairement que le livre des Actes est la suite de son Évangile  Dans l’Évangile, Luc relate ce que Jésus a dit et fait jusqu’à son ascension au ciel, l’événement que nous observons aujourd’hui. Dans ces premiers versets des Actes, Luc fait un pas en arrière et nous raconte une parole que Jésus a prononcée juste avant son départ du monde. Il leur recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, « ce que je vous ai annoncé, leur dit-il, car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » … vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre. »
Ces hommes que nous appelons les Disciples ou les Apôtres venaient de traverser un temps tumultueux, un temps de grand chagrin et de grande joie, un temps de désespoir et d’échec, et puis de la plus grande surprise. Ils ont vécu les souffrances, la mort et la résurrection de Jésus. Ils l’ont renié et abandonné ; ils se sont cachés pleins de honte et de peur. Puis, littéralement, ils n’ont pas pu en croire leurs yeux lorsqu’ils l’ont revu vivant ! Mais il ne savaient pas que faire suite à ces événements. Ils sont allés à la pêche et ont tenu des réunions de prière. Jésus venait et allait. Les disciples ne savaient quoi attendre. Ils étaient dans la confusion.
Dans cette confusion, ils se posaient des questions sur le royaume d’Israël. Rappelez-vous qu’avant que Jésus soit arrêté par les autorités, les disciples avaient l’idée que Jésus irait à Jérusalem et se ferait introniser comme Roi de Juifs. Eux seraient ses ministres, les plus grands dans son gouvernement. Aussi les foules ont-elles acclamé Jésus à son arrivée à Jérusalem en criant, « Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne qui vient [au nom du Seigneur], le règne de David, notre père ! Hosanna dans les lieux très hauts ! »
Mais Jésus n’a pas été intronisé. Au contraire, le Roi des Juifs a été crucifié ! Et cela a mis fin à tout espoir d’un royaume. Mais alors, il est ressuscité des morts ! Etait-ce donc maintenant le moment où Jésus rétablirait le royaume pour Israël ?
Jésus répond que non. « Non, mes frères, ce n’est pas le moment. En fait je vous confie une autre mission, un royaume beaucoup plus grand que le pays d’Israël. Je vous donnerai le Saint-Esprit et puis vous aurez le pouvoir d’être mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre. Mon royaume sera le monde entier. Voilà votre mission ! »
Nous devons être aux prises avec cette mission. Car, bien qu’il y ait eu des aspects uniques à l’expérience des Apôtres, par cette parole, Jésus a établi le chemin que suivrait l’Eglise à partir de ce jour-là. Il n’y aura pas de royaume terrestre. A la place, nous recevons le Saint-Esprit pour être des témoins de Jésus.
Nous avons parfois du mal à assimiler cela. Pour certains, l’église n’est qu’une organisation pour le développement social. Bien sûr, beaucoup de chrétiens sont fortement engagés dans les œuvres de relief et de développement, et dans ce qu’on appelle la justice sociale. Et c’est juste ! Nous avons un grand intérêt à soulager la souffrance, à éliminer tout mal et à promouvoir la piété. En fait, le livre des Actes nous donne des exemples d’assistance sociale comme la vie communale des croyants à Jérusalem et comment ils ont pris soin des veuves. Mais il ne faut pas oublier que ces actions ont été le résultat de leur foi en Christ. Avant que quelqu’un ne vende une propriété et en donne l’argent aux apôtres pour les soins des pauvres, il a entendu et cru au témoignage du Christ.
On peut s’engager dans les travaux sociaux sans foi en Christ. Beaucoup, peut-être la plupart, de nos écoles, de nos hôpitaux et de nos organisations de relief et de développement ont été établis par l’église ou par des chrétiens. Mais ils sont maintenant des institutions laïques où nous ne pouvons plus être, ouvertement, des témoins de Jésus. Ce ne sont que des entreprises.
Et ce point de vue influence la manière dont les gens regardent l’église et ce que nous faisons. Pour certains, l’église est principalement un moyen d’engagement communautaire. C’est un bon lieu pour l’enseignement moral aux enfants, ou pour trouver une garderie pas chère ou une bonne éducation s’il y a une école. Il trouvent aussi que nous devons envoyer les missionnaires dans les pays dits en développement, pour leur enseigner à faire un planning familial afin de limiter la croissance de la population mondial et d’arrêter la transmission du SIDA. Mais ils ne veulent pas que nous parlions de Jésus. Du coup, notre témoignage à Jésus peut se perdre dans la quête de quelque royaume.
« Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre. » Voilà la mission de l’église ! Voilà ce que le Christ crucifié et ressuscité met devant nous. Voilà la raison pour laquelle le Christ glorifié et assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant, a reçu et envoyé le don du Saint-Esprit !
Dans son premier livre, Luc a parlé de tout ce que Jésus a commencé de faire et d'enseigner jusqu'au jour où il a été enlevé au ciel. Puis dans le second, il nous raconte ce qui s’est passé après la vie terrestre de Jésus. C’est différent : Jésus n’est plus visiblement présent parmi les siens. Aussi nous voyons Jésus à l’œuvre par le moyen de son corps, l’église. C’est un concept très important que Paul note dans ses lettres : « J'ai été crucifié avec Christ ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi. » Ga 2.20.
En tant que chrétiens, nous ne sommes pas engages dans une quête de paix et de puissance terrestres. La mesure de notre succès à l’accomplissement de la mission que Jésus nous a confiée ne s’exprime pas par des chiffres de montants, par les bâtiments et par le pouvoir politique. La mesure de notre succès s’exprime en âmes ! Nous cherchons le cœur et l’âme des hommes. Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins. Le sujet du livre des Actes, c’est les hommes et les femmes qui, par la puissance du Saint-Esprit, ont annoncé, en parole et en action, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, et ont ainsi fait des disciples de toutes les nations.
Il est évident que nous avons besoin de la même puissance du Saint-Esprit. Comment donc pouvons-nous la recevoir ? C’est un peu le sujet pour dimanche prochain, au jour de la Pentecôte. Mais nous pouvons aller un peu en avant ! Pierre dira, « Changez d'attitude et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Ac 2.38. La puissance pour être des témoins de Jésus nous est donnée à notre baptême.
Je sais que beaucoup de Chrétiens croient que nous devons lutter avec Dieu. Nous devons jeuner et passer des heures et des journées en prière pour faire preuve de notre désir de recevoir le Saint-Esprit. Mais ce que la Bible nous dit, c’est que nous recevons le pardon des péchés et le Saint-Esprit à notre baptême, suite au témoignage de quelqu’un. Vous serez mes témoins. Il faut que quelqu’un nous annonce la parole de Dieu.
Cette parole commence par nous écraser car elle nous fait connaitre notre péché. Le jour de la Pentecôte, Pierre a dû dire aux gens de Jérusalem qu’ils avaient assassiné le Messie, le Sauveur même qu’ils attendaient. Dans notre lecture d'aujourd’hui, Jésus a dû dire aux disciples de laisser tomber cette idée d’un royaume terrestre en Israël. A vrai dire, par notre ignorance et par notre rébellion volontaire, nous avons tous vécu de manière contraire à la loi et à la volonté de Dieu. Nous sommes tous justement condamnés. Nous devons le savoir car c’est alors que cette parole de Dieu nous offre le salut.
« Changez d'attitude et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » C’est le témoignage d’une personne qui nous mène à la repentance et au baptême au nom de Jésus. C’est alors que nous recevons le pardon des péchés et le don du Saint-Esprit. C’est ainsi que nous devenons, ou sommes devenus, témoins de Christ. Il n’y pas d’action héroïque de notre part. Nous sommes tous aussi confus et égarés que les disciples l’étaient lorsqu’ils ont demandé d’après le royaume d’Israël. Le Saint-Esprit est le don de Jésus pour nous.
Cela nous ramène à l’Ascension. Les disciples n’ont reçu le Saint-Esprit que lorsque Jésus est monté au ciel. Le jour de Pentecôte Pierre a aussi dit : « Elevé à la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis et il l'a déversé, comme vous le voyez et l'entendez… Que toute la communauté d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié. » Ac 2.33, 36.
Les Evangiles nous présentent la mort et la résurrection du Christ. Ils nous enseignent que la cause de notre salut est la mort de Jésus pour nous. Dans les Evangiles, Jésus est l’humble agneau de Dieu. Par contre, dans les Actes, le temps d’humiliation ou d’abaissement est passé. Christ est exalté ; il règne en gloire et reviendra en puissance et plein de gloire pour juger les vivants et les morts. C’est ce Christ justifié et exalté qui déverse son Esprit sur nous et fait de nous ses témoins. Nous servons le Christ glorifié qui est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant, et qui détient tout pouvoir dans le ciel et sur la terre. 
En vérité, nous avons déjà reçu un royaume ! Et dans ce royaume nous sommes des ambassadeurs, des témoins au roi qui nous a préparé un royaume éternel. Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous serez mes témoins.
Mes frères et sœurs, nous servons le Christ exalté. A son sujet nous confessons, « Il est monté au ciel ; il s’est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant ; et il viendra de là pour juger les vivants et les morts. » Ce Jésus-là nous a pardonné tous nos péchés et nous a donné son Esprit. Nous sommes bien préparés à être ses témoins !

Que la paix de Dieu qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre, garde votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ, pour la vie éternelle ! Amen.
 Pasteur David Maffett

mardi 7 mai 2013

Sermon du dimanche 5 Mai 2013


5ème dimanche après Pâques
Rogate

La fin de la frustration

Apocalypse 21.9-14, 22-27
9 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint m’adresser la parole et dit : « Viens, je te montrerai la femme, l’épouse de l’Agneau. » 10 Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne et me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. 11 Elle rayonnait de la gloire de Dieu. Son éclat ressemblait à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. 12 Elle était entourée d’une grande et haute muraille avec douze portes, et à ces portes douze anges ; des noms y étaient inscrits : ceux des douze tribus d’Israël. 13 Il y avait à l’est trois portes, au nord trois portes, au sud trois portes et à l’ouest trois portes. 14 La muraille de la ville avait douze fondations qui portaient les noms des douze apôtres de l’Agneau.
22 Je ne vis pas de temple dans la ville, car le Seigneur, le Dieu tout-puissant, est son temple, ainsi que l’Agneau. 23 La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’éclaire et l’Agneau est son flambeau. 24 Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre y apporteront leur gloire. 25 Ses portes ne seront pas fermées de toute la journée, car il n’y aura plus de nuit. 26 On y apportera la gloire et l’honneur des nations. 27 Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.

Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen.

En février, un jeune homme de 22 ans, alcoolisé et sans permis, chauffard récidiviste, conduisait un véhicule 4x4 à haute vitesse sur le périphérique. Il aurait délibérément percuté la voiture de la police devant lui et ainsi a tué deux policiers et en a gravement blessé un troisième.
Il y a trois semaines, les deux frères Tsarnaev ont fait exploser deux bombes à la ligne d’arrivée du marathon de Boston, ce qui a fait trois morts et 264 blessés. Ils étaient en route pour New York afin d’en faire exploser sept autres lorsque la police les a trouvés. L’ainé a été tué dans la fusillade qui a suivi et le plus jeune a pris la fuite mais a été retrouvé plus tard.
Je ne prétends pas savoir tous les sentiments que peuvent éprouver les familles de ces personnes mortes et blessées, mais il me semble qu’elles doivent éprouver de la frustration. Il est possible que nous ressentions tous de la frustration car ces personnes ont été abattues inutilement, pour des raisons incompréhensibles. Et même si les auteurs de ces crimes ont été arrêtes et mis en prison, ou tués, est-ce que cela va soulager les survivants, les blessés et les familles des morts ? Peut-être un peu mais pas entièrement, parce que rien ne peut restaurer la vie des morts ni la santé des personnes gravement blessées comme celles qui ont été amputées.
Une telle mort nous laisse frustrés n’est-ce pas ? Une vie nous a été arrachée inutilement avant l’heure et rien ne peut la compenser car rien ne peut la restaurer. Nous apprenons à accepter la mort naturelle, lorsque l’on meurt de vieillesse. Cela nous fait mal mais nous ne nous sentons pas spécialement lésés ou punis. Une mort à cause d’un accident est pire. Mais le comble c’est la mort à cause d’un crime, et surtout si le crime n’est pas résolu.
Y a-t-il quelque chose qui peut vraiment soulager la douleur et la frustration de la mort ? Une seule : la résurrection des morts et une vie nouvelle dans un monde parfait. Et c’est justement la vision que notre Dieu met devant nos yeux aujourd’hui. Jésus a envoyé son ange auprès de Jean pour lui révéler ce qui devait arriver bientôt. C’est pour nous faire connaitre la vérité qui nous rend libres. La vision culmine par l’aperçu d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre. Jean voit la récompense du peuple de Dieu : une vie nouvelle dans un nouveau monde où « la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu. » Ap 21.4. Puis un aspect de ce nouveau monde est révélé dans la vision de la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, une ville sans temple car le Seigneur, le Dieu tout-puissant, est son temple, ainsi que l’Agneau.
Voilà la solution de notre frustration au sujet de la mort, ce qui compense la mort, une vie de mauvaise santé ou de pauvreté, ou la futilité apparente d’une autre semaine au travail ou à l’école. Quelle que soit la source de notre frustration, douleur, colère ou désespoir, Dieu y mettra fin et la compensera. Car nous aurons une vie nouvelle dans sa présence.
Cette vision de la nouvelle Jérusalem, la cité de Dieu, nous révèle un peu de la qualité de la vie de la résurrection. Dans la révélation entière, Jean a déjà vu la résurrection des morts et le jugement de Dieu. Le diable, la bête et le prétendu prophète ont tous été jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre. Avec eux sont tous ceux qui ont pratiqué le mal et dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie, c’est-à-dire, tous ceux qui n’ont pas suivi Jésus, l’Agneau de Dieu. Cet enfer est appelé la seconde mort. Là, la frustration de la mort durera pour toujours parce que la seule chose qui peut mettre fin à cette frustration est la résurrection à la vie nouvelle. Ces personnes auront perdu leur vie sur la terre et puis la participation à la vie éternelle. Quelles que soient les autres misères de l’enfer, le regret et la frustration doivent en constituer une grande partie.
Au contraire, la frustration et tout regret à cause de la mort seront abolis une fois pour toutes pour tous ceux qui atteindront la résurrection et qui régneront avec Christ. Si l’on meurt de vieillesse ou si notre vie nous est volée par une maladie, par un chauffard alcoolisé ou par un meurtrier, rien de cela n’aura plus d’importance car notre vie nous sera restaurée ! Aucune médecine ni chirurgie, aucune loi ni procès judiciaire ne peut restaurer notre vie. Mais Jésus-Christ nous restaurera la vie quand il nous ressuscitera des morts.  Et cela mettra fin, pour toujours, à tout sentiment de frustration, de peur et de colère.
C’est cela la promesse et l’espoir de la Bonne Nouvelle et le point de mire de cette période de Pâques. C’est ce que nous espérons et attendons. C’est l’espoir qui nous encourage et nous fortifie face à tout ce que la vie peut nous faire.
Je ne sais pas ce que ressentent les gens qui se suicident, mais il paraît qu’ils sont accablés par les sentiments de frustration et de désespoir, et sont privés de toute espérance. Ils ne voient aucune solution à leur situation, aucune possibilité de restaurer l’espérance et un but dans leur vie.
Notre Dieu ne veut que personne soit pris dans ce piège. C’est pourquoi il a envoyé son fils dans le monde, pour nous dire qu’il nous pardonne et qu’il va restaurer la vie qu’il a arrachée à Adam et Eve, et ainsi à chacun de nous, à cause de notre péché. Jésus est mort pour réaliser cela. C’est fait. Puis il est ressuscité des morts pour que nous ayons la preuve que Dieu nous restaurera la vie. Cela aussi est accompli. Quelle que soit la vie ou la qualité de vie dont nous croyons avoir été privée, elle sera restaurée et compensée. Nous serons comme Jésus-Christ ; nous porterons de nouveau la pleine image de Dieu.
La vie à venir sera meilleure que la première parce que Dieu va créer un nouveau ciel et une nouvelle terre. Il est très difficile de décrire quelque chose que nous n’avons jamais vue, mais Jean l’entrevoit et le décrit.
Il voit une nouvelle cité de Dieu, la ville sainte de Jérusalem qui descendait du ciel. Nous avons sauté quelques détails dans notre lecture, mais la cité que voit Jean est un cube géant — les faces de 2200 km ! — fait d’or pur et des pierres précieuses. Ce n’est pas l’image d’une ville littérale. C’est plutôt une image de la perfection du peuple de Dieu, car c’est la femme, l’épouse de l’Agneau. C’est vous et moi ! A travers les Ecritures, Jérusalem fait référence non seulement à la ville en Judée, mais aussi au peuple de Dieu. Alors cette image d’une ville parfaite est une image de notre perfection au ciel.
 Les douze portes de la ville portent les noms des douze tribus d’Israël et ses douze fondations les noms des douze apôtres de l’Agneau. Cela nous indique que Dieu tient ses promesses. Aux douze tribus d’Israël il avait promis un Messie, et ce Messie a appelé et établi les douze apôtres comme ses témoins, afin que, par leur témoignage, nous aussi soyons sauvés. Puisque ces noms figurent sur les portes et sur les fondations de la nouvelle Jérusalem, nous pouvons avoir la certitude que nous qui avons été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes (Ep 2.20), serons rendus parfaits. Comme l’Agneau lui-même nous serons ressuscités et nos corps transformés, le mortel en l’immortel, le corruptible en l’incorruptible.
Lorsque nous serons rendus parfaits, nous vivrons dans la présence de Dieu. Jean dit : Je ne vis pas de temple dans la ville, car le Seigneur, le Dieu tout-puissant, est son temple, ainsi que l’Agneau. C’est sans doute là le détail le plus important. Nous verrons enfin Dieu tel qu’il est !
Je pense que nous pouvons remplacer le mot « temple » par « église » et comprendre mieux : Je ne vis pas d’église dans la ville. Le temple était le lieu de la présence de Dieu parmi les Israélites, là où il dispensait sa bénédiction. Mais Dieu y était caché, car seul le grand-prêtre y entrait une fois par an. Du coup, Dieu était présent mais il y avait une séparation entre lui et nous. Dans le temps actuel, Dieu est présent dans son l’église par sa parole et ses sacrements, mais il est toujours caché de notre vue. Nous ne le voyons pas tel qu’il est ; nous ne voyons que la parole ou le signe par lequel il parle.
La Bible dit que l’homme ne peut pas voir Dieu et rester en vie. Avant de le voir nous devons être transformés. Nous devons ôter le corps corrompu par le péché et mettre le nouveau corps de la résurrection. Alors, nous n’aurons plus besoin du pain et du vin qui nous apportent le corps et le sang du Christ. Nous serons avec lui ! Nous n’aurons plus besoin d’une Bible ; nous écouterons et parlerons à Dieu face à face. Voilà pourquoi Jean n’a pas vu de temple dans la ville. Nous n’aurons plus besoin d’un temple pour cacher Dieu de notre vue de peur que nous ne mourrions. Car il n’y aura plus de péché ni de mort ; seulement une vie nouvelle et parfaite.
Jean a ensuite décrit cette vie parfaite. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’éclaire et l’Agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne seront pas fermées de toute la journée, car il n’y aura plus de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.
La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’éclaire et l’Agneau est son flambeau. Surtout dans la Bible, la lumière représente tout ce qui est bon et vrai. Une journée ensoleillée est meilleure qu’une journée de ténèbres et d’obscurité. La lumière est une énergie qui donne la vie. L’obscurité est l’absence de cette énergie, la mort. Dieu est la lumière de son peuple ; Jésus est la lumière du monde. Dans le nouveau ciel et la nouvelle terre nous serons toujours dans la lumière. Rien ne nous séparera de Dieu, la source de vie. C’est ça la signification de l’image, qu’il n’y aura pas de nuit et que ses portes ne seront pas fermées. Il ne s’y trouvera que des bonnes choses et des bonnes personnes, rien de mauvais ni aucune personne inapte à la présence de Dieu. En effet, il n’entrera que ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. Il n’y aura plus jamais possibilité de meurtre, d’accident mortel ou de maladie. Plus jamais nous ne vieillirons et mourrons, ni serons frustrés, craintifs ou en colère.
Cette vision et promesse d’un nouveau monde nous fortifie. Si nous sommes fatigués des tentations au péché, si nous sommes las de la vie, cette vision de la vie éternelle nous donne une raison de poursuivre le bon combat. Si notre vie nous ennuie ou si nous sommes mécontents de notre situation ou condition de vie, peut-être au bord du désespoir, cette vision de la vie éternelle nous donne une raison d’espérer. Quel que soit le malheur que nous pouvons endurer, la promesse de la résurrection et de la vie dans la présence de Dieu nous donne raison de persévérer.
Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint m’adresser la parole et dit : « Viens, je te montrerai la femme, l’épouse de l’Agneau. » Vous êtes l’épouse de l’Agneau ! Vos noms sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. Par sa toute puissance, Jésus restaurera votre vie par une nouvelle vie qui est meilleure que tout ce que nous n’avons jamais vu. Ainsi vous vaincrez le monde. Alors, vivez dans l’espoir ; vivez dans la lumière de l’Agneau.

Que la paix de Dieu qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre, garde votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ, pour la vie éternelle ! Amen.
Pasteur David Maffett