La sainteté au quotidien
Persévérez dans l'amour fraternel. N'oubliez pas
l'hospitalité, car en l'exerçant certains ont sans le savoir logé des anges.
Souvenez-vous des prisonniers comme si vous étiez prisonniers
avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme si vous étiez dans leur corps.
Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal épargné
par la souillure: ceux qui se livrent à l’immoralité sexuelle et à l’adultère,
Dieu les jugera.
Que votre conduite ne soit pas guidée par l'amour de
l'argent, contentez-vous de ce que vous avez. En effet, Dieu lui-même a dit: Je
ne te délaisserai pas et je ne t'abandonnerai pas. C'est donc avec assurance
que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon secours, je n’aurai peur de
rien. Que peut me faire un homme? Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont
annoncé la parole de Dieu. Considérez quel est le bilan de leur vie et imitez
leur foi.
Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et pour
l'éternité. Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines
étrangères. Il est bon en effet que le cœur soit affermi par la grâce, et non
par des aliments qui n’ont été d’aucun profit à ceux qui s’en sont fait une
règle. Nous avons un autel dont ceux qui accomplissent le service du
tabernacle n'ont pas le droit de tirer leur nourriture. En ce qui concerne
les animaux dont le sang est apporté par le grand-prêtre dans le sanctuaire
pour l’expiation du péché, leur corps est brûlé à l’extérieur du camp. Voilà
pourquoi Jésus aussi, afin de procurer la sainteté au peuple au moyen de son
propre sang, a souffert à l’extérieur de la ville. Sortons donc pour aller
à lui à l’extérieur du camp, en supportant d’être humiliés comme lui. En
effet, ici-bas nous n'avons pas de cité permanente, mais nous recherchons celle
qui est à venir.
Par Christ, offrons [donc] sans cesse à Dieu un sacrifice de
louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui reconnaissent publiquement lui
appartenir. Et n’oubliez pas de faire le bien et de vous entraider, car c'est à
de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.
Obéissez à vos conducteurs et soumettez-vous à eux, car ils
veillent sur votre âme en hommes qui devront rendre des comptes. Ils pourront
ainsi le faire avec joie et non en soupirant, ce qui ne vous serait d'aucun
avantage.
Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la
communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen.
Dimanche dernier nous avons vu que nous avons besoin de
rechercher la sainteté afin de finir la course de la foi et de voir le
Seigneur. La lecture de ce matin en est la suite, et nous donne quelques
exemples pratiques de la sainteté au quotidien. Ici, le Saint-Esprit nous
exhorte à faire deux choses : pratiquer l’amour fraternel, et comme déjà dit
dans cette lettre, garder les regards sur Jésus.
Avant d’aborder ces deux sujets, reculons d’un pas et posons la
question, « Pourquoi la sainteté est-elle si importante ? » Eh bien,
souvenez-vous de la déclaration de Jésus sur la façon de reconnaitre des
prétendus prophètes ? Vous
les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des ronces ou des
figues sur des chardons ? Tout bon arbre produit de bons fruits, mais le
mauvais arbre produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de
mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits… C’est donc à leurs
fruits que vous les reconnaîtrez. Mt 7.16-20.
Nous savons donc ce qu’est vraiment une personne par ce qu’elle
dit et fait. Toute chose sort du cœur de l’homme, soit des péchés parce que le
cœur est mauvais, soit des paroles et des actions saintes parce que le
Saint-Esprit a purifié le cœur par la foi en Christ. Alors, la raison pour
laquelle la sainteté est si importante, c’est qu’elle est l’expression visible
de la foi en Christ et de la présence du Saint-Esprit. Nous pouvons être
certains, qu’une personne qui ne se donne aucune peine pour mener une vie qui
soit agréable à Dieu, n’a pas de foi ni d’Esprit. Et selon la lecture de la semaine
dernière, sans la sainteté, personne ne verra le Seigneur.
Or, si nous n’avions plus de nature corrompue qui résiste à
l’Esprit, nous n’aurions pas besoin de leçons de la sainteté. Comme une plante
pousse d’elle-même lorsque Dieu donne du soleil et de la pluie, la sainteté
poussera d’elle-même. Mais en réalité, notre ancien homme et son péché
subsistent en nous, dans une certaine mesure, et nous trompent. Nous ne
reconnaissons toujours pas le chemin et avons donc besoin des directives de la
parole de Dieu.
Reprenons la lecture d’aujourd’hui. Nous pouvons diviser ce
texte en deux parties. La première partie, les versets 1-8 traitent nos
rapports avec les autres croyants, et la deuxième, les versets 9-17, nos
rapports avec Christ. Voilà la première partie.
Persévérez
dans l’amour fraternel. N’oubliez pas l’hospitalité, car en l’exerçant certains
ont sans le savoir logé des anges. Souvenez-vous des prisonniers comme si
vous étiez prisonniers avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme si vous
étiez dans leur corps. Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal
épargné par la souillure : ceux qui se livrent à l’immoralité sexuelle et à
l’adultère, Dieu les jugera. Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour
de l’argent, contentez-vous de ce que vous avez. En effet, Dieu lui-même a dit
: Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas. C’est donc avec
assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon secours, je n’aurai peur
de rien. Que peut me faire un homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous
ont annoncé la parole de Dieu. Considérez quel est le bilan de leur vie et
imitez leur foi. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité.
Il y a là plusieurs vertus diverses telles que l’amour
fraternel, l’hospitalité, la pureté et le contentement. Mais il y a un fil
commun qui les relie toutes. C’est l’engagement mutuel de fidélité entre les
membres d’une alliance. C’est comme l’engagement entre les membres d’une équipe
sportive.
Pensez à une équipe de course de relais. Les coureurs doivent
mettre beaucoup de temps à apprendre à passer le relais. Il ne faut pas qu’ils
laissent tomber le bâton ! Ils doivent tout faire de façon coordonnée.
L’entraineur met des heures et des heures à évaluer chaque personne pour déterminer
quel manche de la course chacune doit courir. Tous doivent être engagés, les
uns aux autres, s’ils souhaitent gagner la course. Car ils gagneront tous
ensemble, ou bien ils perdront tous ensemble. C’est pareil pour tout sport fait
en équipe.
Le Saint-Esprit parle de cet engagement réciproque chez nous.
Nous sommes tous membres du corps de Christ et partageons le même Esprit. Dieu
a conclu une seule et même alliance avec nous tous : il est notre Dieu et nous
sommes son peuple. Nous sommes donc de la même équipe avec un saint lien entre
nous, un lien de ressemblance à Jésus. Pour courir l’épreuve qui nous est
proposée, finir la course et gagner le prix, nous avons besoin de fortifier ce
lien entre nous, car le monde et notre nature propre sont contre cette unité.
Le Saint-Esprit dirige nos pensées sur la communauté, sur le
corps de Christ, parce que c’est notre nouvelle nature. Par contre, le monde
nous dit de rechercher et de satisfaire à nos désirs individuels ; et la nature
propre est toute prête à s’y conformer ! Du coup l’Esprit doit nous exhorter à
vivre en corps de Christ. Ainsi les instructions de ce texte.
Persévérez
dans l’amour fraternel. Cela veut dire nous consacrer les uns aux
autres. Etant unies en Christ, le bien-être de chacun nous importe à tous. Nous
sommes plus qu’une équipe sportive ; nous sommes une famille, un seul corps.
C’est aussi pour cela que nous voulons pratiquer l’hospitalité, non seulement
envers ceux que nous connaissons ici, mais aussi envers les autres croyants que
nous ne connaissions pas s’ils passent chez nous. Ce visiteur risque d’être
l’envoyé de Dieu, peut être un ange comme dans le cas d’Abraham. Pareillement,
nous devons nous souvenir de ceux qui sont prisonniers et ceux qui sont
maltraités à cause de Christ. Ce n’est pas que nous devons rendre visite à tous
les criminels en prison, mais quand nos frères et sœurs en Christ sont
persécutés pour leur foi et pour l’Evangile, nous devons faire notre possible
pour les aider. Nous sommes de la même famille, et ce pourrait être notre tour
la prochaine fois.
Puis, il y a la pureté sexuelle, surtout dans le mariage. Au
premier abord, cela pourrait sembler être d’une autre catégorie que l’amour
fraternel. Toutefois, la Bible voit le mariage en tant qu’alliance entre un
homme et une femme. C’est une sorte d’image de l’alliance entre Dieu et son
peuple. Par la foi, nous sommes unis au Seigneur et sommes un seul esprit avec
lui (1Co
6.17) ; par le mariage, nous sommes une seule chair. Ainsi le lien du
mariage est une intensification du lien entre croyants dans le corps de Christ.
Si nous n’arrivons pas à nous consacrer à notre époux / épouse, il est très
douteux que nous puissions nous consacrer les uns aux autres dans l’Eglise.
Ensuite, on nous recommande de nous débarrasser de l’amour de
l’argent et de nous contenter de ce que nous avons. Tout cela est nécessaire si
nous espérons pratiquer l’amour fraternel et l’hospitalité, et aider ceux qui
sont persécutés pour la foi. Pour faire ces choses, il nous faut utiliser nos
ressources. Si nous aimons nos biens plus que nos co-croyants, nous ne les
aimerons pas. L’amour de l’argent, pas les billets et les jetons, mais le
pouvoir d’agir que nous donne l’argent, est une grande tentation au mal,
peut-être la plus grande. Rappelons-nous alors, que Dieu nous donne la
richesse, et la force pour l’acquérir. Et rappelons-nous que tout ce que nous
possédons et nous-mêmes appartenons à Dieu. Soyons donc contents de nos biens
et honorons Dieu par le bon usage de notre richesse.
Tout cela établit une norme de sainteté qui n’est pas facile à
maintenir. Est-ce vraiment faisable ? Pouvons-nous supporter un tel engagement
envers notre voisin ? L’Esprit nous rappelle que jamais Dieu ne nous délaissera
ni nous abandonnera. C’est donc avec assurance — sachant que Dieu pourvoira
toujours à nos besoins — que nous pouvons rechercher la sainteté et
l’engagement dans le corps de Christ. En plus, il y a ceux qui l’ont déjà fait.
Souvenez-vous de vos
conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu. Considérez quel est le
bilan de leur vie et imitez leur foi. Ses conducteurs étaient
probablement Pierre, Paul et certains autres. Ils ont gardé la foi et leur
engagement au peuple de Dieu jusqu’à la fin. Ils nous servent de modèle de la
façon dont Dieu traitera avec nous. Car
Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité.
Voilà la partie de notre lecture qui traite de nos rapports avec
les autres croyants. Voyons maintenant la partie qui traite nos rapports avec
Christ.
Ne
vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines étrangères. Il est
bon en effet que le cœur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui
n’ont été d’aucun profit à ceux qui s’en sont fait une règle. Nous avons un
autel dont ceux qui accomplissent le service du tabernacle n’ont pas le droit
de tirer leur nourriture. En ce qui concerne les animaux dont le sang est
apporté par le grand-prêtre dans le sanctuaire pour l’expiation du péché, leur
corps est brûlé à l’extérieur du camp. Voilà pourquoi Jésus aussi, afin de procurer
la sainteté au peuple au moyen de son propre sang, a souffert à l’extérieur de
la ville. Sortons donc pour aller à lui à l’extérieur du camp, en supportant
d’être humiliés comme lui. En effet, ici-bas nous n’avons pas de cité
permanente, mais nous recherchons celle qui est à venir. Par Christ, offrons
[donc] sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de
lèvres qui reconnaissent publiquement lui appartenir. Et n’oubliez pas de faire
le bien et de vous entraider, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend
plaisir. Obéissez à vos conducteurs et soumettez-vous à eux, car ils veillent
sur votre âme en hommes qui devront rendre des comptes. Ils pourront ainsi le
faire avec joie et non en soupirant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage.
Il y a encore dans ces versets, beaucoup de détails, mais l’idée
principale est claire. Si nous voulons être saints et voir le Seigneur, nous
devons persévérer dans la foi en gardant les regards sur Jésus. Au lieu donc de
nous laisser entraîner
par toutes sortes de doctrines étrangères, nous devons nous accrocher à
l’enseignement des Ecritures. Car c’est la parole de Jésus, celui qui fait naître la foi et
la mène à la perfection.
Souvenez-vous que cette lettre semble s’adresser aux chrétiens
qui ont l’idée d’abandonner leur foi en Christ, et de reprendre l’ancienne
alliance avec ces offrandes et règlements. Ces exigences n’étaient qu’une ombre
des biens à venir parce qu’elles ont été accomplies par Christ et remplacées
par la nouvelle alliance. C’est inutile de respecter certains aliments et de
répéter des sacrifices animaux. En effet, il
est impossible que le sang de taureaux et de boucs enlève les péchés (Hé 10.4).
Combien moins importants seraient le respect des règles alimentaires ou tout
autre acte de justice que nous pourrions imaginer offrir à Dieu ?
La Loi de Moïse prescrivait un grand sacrifice annuel qui
s’appelle le jour des expiations. C’est expliqué dans le livre de Lévitique,
qui est un manuel pour les sacrificateurs en Israël. Après avoir égorgé un
taureau et un bouc et aspergé de leur sang sur l’autel dans le Tabernacle, on
emportait leur corps hors du camp et les y brûlait. De cette manière le
grand-prêtre faisait expiation pour lui-même et pour tout le peuple.
C’est-à-dire, Dieu acceptait ce sacrifice comme une réparation des fautes du
peuple et leur pardonnait leurs péchés. De la même manière, Jésus est mort à
l’extérieur de Jérusalem, et de ce fait, nous voyons qu’il est mort en
sacrifice pour tout le peuple de Dieu, pour l’expiation de nos fautes. Dieu a
accepté son sacrifice comme la réparation de toutes nos fautes, une fois pour
toutes, et nous a pardonnés tous nos péchés ! Pour cette raison il est dit que
nous avons un autre autel où nous mangeons, l’autel du corps et du sang de Jésus.
Sortons donc pour
aller à lui à l’extérieur du camp, en supportant d’être humiliés comme lui.
Nous laissons l’ancienne alliance pour vivre sous la nouvelle.
Je doute que vous voulez reprendre une forme du judaïsme et
offrir des sacrifices animaux. Mais je suis certain que vous êtes assaillis de toutes sortes de doctrines
étrangères. Le monde fait pression sur vous pour que vous conformiez
Jésus à la pensée humaine. Par exemple, Jésus dit qu’il est le chemin, la
vérité et la vie, le seul moyen par lequel nous pouvons recevoir le pardon et
la vie éternelle. Mais le monde voudrait vous contraindre à accepter que Jésus
ne soit qu’un enseignant parmi beaucoup. Le monde nous propose un buffet à
volonté spirituelle ; prenez donc ce que vous préférez et laissez les autres
faire de même. Personne n’a ni tort ni raison car la spiritualité n’est qu’une
préférence psychologique individuelle. Voilà une doctrine étrangère !
Les doctrines étrangères du monde ne vont pas nous laisser
tranquilles : par exemple, le mariage pour tous. J’en ai marre comme vous
peut-être, mais il ne va pas disparaître parce que c’est une pratique que le
monde veut contraindre l’Eglise à accepter. Et il a déjà connu un certain
succès. Il y a plusieurs églises dans les pays occidentaux qui embrassent le
mariage homosexuel. Mais quelle que soit la pression sur nous, nous ne devons
pas nous laisser entraîner par de telles doctrines. Nous devons nous accrocher
à Christ et à sa doctrine à lui, car « C'est
moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu'en passant
par moi. »
En rejetant ces doctrines étrangères, nous nous attirons les
foudres du monde. Le monde nous hait quand nous disons que les rapports sexuels
consensuels ou la vie conjugale avant le mariage sont mauvais. En maintenant
les enseignements des Ecritures, nous supportons la disgrâce et la raillerie du
monde. Mais c’est alors que nous suivons Jésus. Sortons
donc pour aller à lui à l’extérieur du camp, en supportant d’être humiliés
comme lui.
Puisque le monde s’oppose à l’Esprit de Dieu, nous avons besoin
les uns des autres, pour résister au monde. Alors la répétition du texte : Obéissez à vos conducteurs
et soumettez-vous à eux, car ils veillent sur votre âme en hommes qui devront
rendre des comptes. Encore une fois, on nous fait revenir sur l’idée du
corps, de la communauté ou d’une équipe. Au lieu que chacun fasse ce qui lui
semble bon, Dieu nous dit d’écouter nos conducteurs qui nous instruisent dans
la parole de Dieu.
Bref, ces paroles de la lettre aux Hébreux, nous développent une
parole de Jésus. Lorsqu’un spécialiste de la Loi de Moïse lui a demandé quel
était le premier des tous les commandements, Jésus
répondit : « Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est
l'unique Seigneur et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de
toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Voici le deuxième : Tu
aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus
grand que ceux-là. » Et quand le spécialiste était d’accord avec Jésus, Jésus lui dit : « Tu n'es
pas loin du royaume de Dieu. » Mc 28-34.
Ainsi, je vous dit, pratiquer l’amour fraternel et garder vos
regards sur Jésus, et vous verrez le Seigneur !
Que la paix de Dieu qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre,
garde votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ, pour la vie éternelle ! Amen.
Pasteur David Maffett