dimanche 21 mars 2010

Sermon du dimanche 14 mars 2010 - laetare

Texte : Mt 26.58-75
+ récits parallèles :
Mc 14.53-72 + Lc 22.54-71 + Jn 18.13-27

58 Pierre le suivit de loin jusqu'à la cour du grand-prêtre, y entra et s'assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.

59 Les chefs des prêtres, les anciens et tout le sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus afin de le faire mourir,

60 mais ils n'en trouvèrent pas, quoique beaucoup de faux témoins se soient présentés. Enfin, il en vint deux qui dirent :

61 "Celui-ci a dit : 'Je peux détruire le temple de Dieu et le reconstruire en trois jours.'"

62 Le grand-prêtre se leva et lui dit : "Ne réponds-tu rien ? Pourquoi ces hommes témoignent-ils contre toi ?"

63 Mais Jésus gardait le silence.

Le grand-prêtre [prit la parole et] lui dit : "Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu."

64 Jésus lui répondit : "Tu le dis. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel."

65 Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements en disant : "Il a blasphémé! Qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez d'entendre son blasphème.

66 Qu'en pensez-vous ?"

Ils répondirent : "Il mérite la mort."

67 Là-dessus, ils lui crachèrent au visage et le frappèrent à coups de poing; certains lui donnaient des gifles en disant :

68 "Christ, prophétise-nous qui t'a frappé !"

69 Or Pierre était assis dehors dans la cour.

Une servante s'approcha de lui et dit : "Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen."

70 Mais il le nia devant tous en disant : "Je ne sais pas ce que tu veux dire."

71 Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit et dit à ceux qui se trouvaient là : "Cet homme [aussi] était avec Jésus de Nazareth."

72 Il le nia de nouveau, avec serment : "Je ne connais pas cet homme."

73 Peu après, ceux qui étaient là s'approchèrent et dirent à Pierre : "Certainement, toi aussi tu fais partie de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître."

74 Alors il se mit à jurer en lançant des malédictions : "Je ne connais pas cet homme." Aussitôt un coq chanta.

75 Pierre se souvint alors de ce que Jésus [lui] avait dit : "Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois." Il sortit et pleura amèrement.

Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

si souvent renié par les siens !

Notre histoire, après celle du Jardin de Gethsémané, explique pourquoi, dans l’Eglise luthérienne, on préfère parler du Temps de la Passion du Christ, plutôt que du Temps du carême. D’autant que « carême » ne veut pas dire grand-chose. Cela vient du latin « quadragesima » et signifie « quarantième », sous-entendu : jour avant Pâques. Déjà que le mercredi des cendres, n’est pas 40 mais 46 jours avant Pâques.

Ceux qui privilégient ce terme mettent l’accent sur la pénitence. En appelant ce temps « le Temps de la Passion du Christ », on met l’accent sur les souffrances et la mort expiatoires de Jésus. Cela produit une saine repentance, une salutaire remise en question, mais à l’ombre de la croix où le Seigneur nous a sauvés.

Aujourd’hui nous voyons

Notre Sauveur renié

1. Bien qu’il doive se voir si lamentablement renié

2. il jette cependant un regard plein de grâce sur celui qui le renie.

1

Notre Sauveur doit assister

comme il est lamentablement renié.

« Pierre le suivit de loin. » (v. 58) De loin ? Mais où a donc passé cette foi qui confessait avec clarté et netteté : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » (Jn 6.68-69)

Rappelons-nous aussi cette déclaration tapageuse de ce même Pierre, il y a quelques heures seulement : « Même si tous trébuchent à cause de toi, ce ne sera jamais mon cas ! […] Même s’il me faut mourir avec toi, je ne te renierai pas. » (Mt 26.33+35)

Après de telles déclarations, on se serait attendu à un autre comportement de Pierre ; on se serait attendu à lire ici : « Simon Pierre accompagnait Jésus de près » ou : « Simon Pierre marchait à côté de Jésus. »

Mais non ! Notre héro fait piètre figure. Il « suivait Jésus de loin ». Il ne donne pas l’impression de vouloir se faire reconnaître comme l’un des intimes de ce rabbi de Nazareth capturé. Il y a quelques instants encore, dans le Jardin de Gethsémané, dans une réaction pécheresse, il voulait taper dans le tas avec son épée. Mais il faut bien plus de courage pour partager le mépris et la honte d’un ami condamné que pour jouer les héros guerriers.

Nous ne nous sommes, cependant, pas réunis pour taper sur Pierre. Ce serait trop facile. Posons-nous plutôt la question : Qu’aurions-nous fait à sa place ? Lorsqu’il est question de reniement, nous faisons parfois comme si ce sujet ne nous concernait pas. Nous parlons de « reniement » avec quelque orgueil, mépris ou commisération pour je ne sais quels grands pécheurs, mais en songeant rarement aux chers croyants que nous sommes.

Eh bien ! nous avons tort. Ceux qui « renient » (v. 75) ne peuvent qu’être des croyants. Celui qui ne croit pas en Jésus, qui ne le connaît pas comme son Sauveur, ne peut pas le renier.

Cela devrait nous ébranler dans la haute opinion que nous avons parfois de nous-mêmes. Et l’exemple de Pierre devrait nous amener à faire extrêmement attention à nous-mêmes. Songez ! Même Simon Pierre, cet excellent témoin et confesseur, ce disciple intime, courageux et prêt à mourir pour son Maître, même lui l’a « renié » !

Et quelle attitude de mépris prend-t-il pour le renier ! Dans la cour du palais du grand prêtre, à la lueur du feu, plusieurs personnes le reconnaissent comme l’un des disciples de Jésus. Et elles le lui font savoir avec tout le mépris qu’elles ont pour ce Jésus de Nazareth.

« Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen ! » (v. 69) « Ne fais-tu pas partie, toi aussi, des disciples de cet homme ? » (Jn 18.17) – « De cet homme ! » « De ce type ! » Voilà ce que cela signifie dans la bouche de ces gens. « De ce menteur, de cet escroc, de ce suborneur ! »

La réaction de Pierre à laquelle Jésus assiste de loin, l’attriste au plus profond de lui-même. Pierre, qui l’a accompagné trois ans durant, Pierre, qui a confessé il y a peu que Jésus est « le Fils du Dieu vivant » (Mt 16.16), ce même Pierre ose dire : « Je ne le connais pas. » (Lc 22.57)

Pierre essaye de se faire passer pour quelqu’un d’autre : « Je ne connais pas cet homme ! » (v. 72) « Il ne m’est jamais venu à l’idée d’avoir quelque chose de commun avec ce type ! »

Mais les accusateurs renforcent leurs déclarations par serment : « Certainement » – le même « en vérité » que Jésus utilisait si souvent – « tu fais partie de ces gens-là, car tu es galiléen, tu as le même langage. » (v. 73 ; Mc 14.70)

Et là, Jésus doit assister au lamentable spectacle d’un Pierre qui « se met à jurer en lançant des malédictions », en prenant Dieu à témoin de sa bonne foi : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez ! » (v. 74 ; Mc 14.71)

Quel pitoyable naufrage ! Jésus doit assister aux imprécations de Pierre qui appelle la malédiction de Dieu sur lui. Pouvez-vous imaginer comment ces paroles de dédain ont meurtri notre Seigneur ?

Comment Pierre a-t-il pu en arriver là ? Répondre à cette question est important, mais seulement si Jésus doit aujourd’hui encore faire la même expérience avec les siens, avec nous.

Et malheureusement, Jésus vit ce genre d’expériences aujourd’hui encore. Année après année, il lui faut voir des gens qui se rangent autour de sa Parole et de ses sacrements emboîter le pas à Pierre et le renier. C’est sans doute quelque chose qu’il doit vivre chaque jour.

Nous ne nous en effrayons même plus. Nous nous y sommes habitués. Cela ne nous touche plus. Et c’est effrayant d’en être arrivé là. Nous avons vraiment sérieusement besoin d’être secoués.

Peut-être que l’un ou l’autre d’entre vous s’étonne-t-il de ma façon de présenter les choses. Ne pensez pas qu’il faille des circonstances extraordinaires pour renier notre Seigneur. Nul besoin de cour de palais de grand prêtre, nul besoin de serviteurs en armes ou d’accusations directes du genre : « Toi aussi, tu fais partie de ces gens-là ! »

Il ne faut pas croire que pour renier le Maître il faille toujours, comme Pierre, « se mettre à jurer en lançant des malédictions ». On renie le Maître de multiples autres façons encore ; parfois cela passe inaperçu. Bien des gens en sont inconscients. Et pourtant ils le renient.

Ici, on se moque de Dieu, de Jésus et de sa Parole en présence de croyants, et eux se taisent pour passer inaperçus. Là, il arrive que des incroyants lancent des piques à un croyant en lui disant : « Toi aussi, tu fais partie de ces gens-là » qui croient au récit de la création, ou aux miracles, ou à la résurrection de nos corps. Peut-être qu’on pose même directement la question : « Tu y crois réellement ? »

Combien se réfugient alors dans des réponses évasives pour ne pas avoir à afficher leur foi en Jésus-Christ ? Cela s’appelle « renier » Jésus.

Autre exemple. Voici in chrétien qui « cloche des deux côtés » (1 R 18.21) : d’un côté il se conduit comme les incroyants, de l’autre il va à l’église, ce qui amène les incroyants à lui dire leur étonnement. Et ce chrétien qui n’a pas le courage de choisir et d’indiquer clairement son camp répond : « Laissez tomber ! Ne voyez-vous pas que cela ne m’empêche pas de me comporter comme vous ? » Cela s’appelle « renier » Jésus.

Ou encore, les incroyants s’adressent, flatteurs, au chrétien comme s’il était entièrement d’accord avec eux : « Nous savons que tu es un homme éclairé, intelligent ; tu as certainement ta petite idée sur la foi chrétienne ! » Plus d’un se tait alors, ou avance des réponses aussi embrouillées que peu courageuses. Cela s’appelle « renier » Jésus.

Dans tous ces cas, c’est comme si on répondait : « Je ne le connais pas ! » C’est épouvantable, tout ce qu’on peut trouver comme faiblesses parmi les chrétiens ! Face au monde, nous manquons souvent de courage. Et ainsi Jésus doit toujours encore assister à des scènes lamentables où nous, les siens, nous le « renions », parfois même avec des airs de mépris.

Réfléchissons un instant au pourquoi de ces reniements. Comment Pierre a-t-il pu en arriver à offenser son Maître aussi gravement ? Pour répondre, nous n’allons pas nous lancer dans de grandes démonstrations. Il suffit de méditer l’histoire de la Passion du Christ : elle nous en révèle les dessous.

Le Seigneur avait dit à ses disciples : « Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. » (Mt 26.41) Pierre est « tombé dans la tentation » parce qu’il était trop sûr de lui et n’avait pas cru devoir « rester vigilant et prier ».

Pierre avait complètement oublié ce que Jésus lui avait dit à propos de son instabilité. Il n’avait pas du tout réfléchi au fait que le Seigneur le connaissait mieux que lui. Il n’avait pas médité qu’il était un pécheur faible et faillible. Il aurait dû y penser dès qu’il s’était rendu compte qu’il n’osait suivre Jésus que « de loin ». Mais cela ne lui a pas donné à réfléchir. Il n’a pas été « vigilant ».

Il n’a rien vu venir. Il était si sûr de lui, il se faisait une image si fausse de lui, il avait une vision si grossissante de son courage et de sa fidélité, qu’il s’est jeté dans la gueule du loup sans s’en rendre compte.

N’est-ce pas aussi ce qui nous arrive souvent ? Notre pouvoir d’imagination est très grand quand il s’agit de notre personne. Comme nous pouvons être sûrs de nous ! N’oublions pas : l’orgueil précède la chute.

Par contre, celui qui connaît ses faiblesses et ses limites saura – essayera en tout cas – de s’arranger en conséquence. Mais celui qui ne connaît pas ses faiblesses et se surestime tombera certainement dans le panneau. Les présomptueux et orgueilleux sont à coup sûr ceux qui chutent le plus facilement. Comme Pierre.

Pierre n’a pas fait attention où il se rendait, ni aux gens auxquels il allait se mêler. Sinon il se serait dit : « Attention ! là tu t’exposes à de réels dangers ! » Surtout que Jésus l’avait prévenu : « Tu me renieras ! » (v. 75) Mais dans ce domaine aussi il n’a pas été « vigilant ».

Bien des chrétiens lui ressemblent à cet égard. Ils s’exposent inconsidérément au danger. Ils se mêlent sans nécessité à des gens à la moralité problématique. Se liant d’amitié avec eux, ils se laissent séduire par des façons de vivre qui plaisent à leur nature innée pécheresse.

Ils devraient se dire que cela ne peut pas se faire sans danger pour leur foi et que s’ils restent en compagnie de ces gens, ils seront amenés à « renier » Christ.

Partager avec de telles personne leur façon de vivre, c’est « s’asseoir près du feu » (Mc 14.54) « dans la cour du grand prêtre » (Mt 26.58). Peut-on réellement être ami avec ceux qui rejettent le Christ ? Prenons la mise en garde de Jésus au sérieux : « Restez vigilants ! »

« Et priez ! » (Mt 26.41). C’est ce que Pierre a oublié de faire. Il aurait dû prier : « Aide-moi à ne pas "céder à la tentation" ! » (Mt 26.41) S’il avait prié ainsi, il ne se serait pas trouvé en train de « jurer en lançant des malédictions » au milieu des moqueurs : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez ! »

Il aurait alors été plongé dans une méditation reconnaissante du chemin dans lequel Jésus s’est engagé volontairement.

C’est là aussi une explication pour la vague de reniements du Christ et de sa Parole qui déferle sur le monde : les chrétiens ne prient pas. S’ils le faisaient davantage et plus régulièrement, ils ne seraient pas « assis en compagnie des moqueurs » (Ps 1.1)

S’ils priaient davantage, il confesseraient parmi les impies, chaque fois que l’occasion se présente : « Je ne connais parmi vous rien d’autre que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. » (1 Co 2.2) « Je le "connais", et c’est ce qui fait ma plus grande joie ! »

Chers amis, si l’un d’entre nous devait se rendre compte qu’il a offensé Jésus en le reniant ici ou là – et qui parmi nous peut affirmer qu’il est entièrement innocent dans ce domaine ? – qu’il médite alors attentivement

2

Comment notre Sauveur

jette un regard plein de compassion

sur celui qui le renie

« Le Seigneur se retourna et regarda Pierre. » (Lc 22.61) C’était un regard plein de grâce, mais aussi plein de tristesse. Et là, « Pierre se souvint de ce que Jésus lui avait dit : "Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois." » (v. 75)

Ce regard disait à Pierre : « Eh bien, voilà ! la chose terrible est arrivée : tu m’as "renié" ; tu m’as fait terriblement mal ! »

Mais ce n’était pas un regard de mépris. Ce n’était pas non plus le regard d’un juge qui condamne. C’était un regard plein de grâce qui rappelait cette promesse que Jésus avait faite à Pierre : « Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne disparaisse pas. » (Lc 22.32). C’était un regard qui rappelait à Pierre : « Je ne t’ai pas encore exclu de mon amour. »

Ce regard s’adresse à tous les renieurs. Ce regard bouleversant du Christ a été fixé dans les Ecritures pour nous. Ce même regard se pose sur quiconque s’est rendu coupable de reniement.

Mais ce regard douloureux est aussi un regard de mise en garde. « Ne vous attirez donc pas le jugement par peur de ce monde éphémère et misérable ! Songez donc où sont les véritables trésors ! »

Prions que le regard que Jésus pose sur nous quand nous dérapons comme Pierre ait aussi les mêmes conséquences que chez Pierre. « Pierre se souvint de ce que Jésus lui avait dit. » Ce fut une illumination foudroyante pour lui. « J’ai nié que Jésus m’a aimé, nié que Jésus a si souvent rempli mon cœur de vie et de paix, nié que Jésus a altéré mon âme ; qu’il était devenu mon trésor et mon salut ! »

L’horreur de son péché éclate maintenant à ses yeux. Et cela lui brise le cœur. « Il sort et pleure amèrement. » (v. 75)

Mais la compassion dans le regard de Jésus lui rappela les promesses de pardon que Jésus lui avait faites. Elles l’aidèrent à reprendre courage dans sa désolation ; il saisit le pardon que le regard de Jésus lui proposait. Il n’était pas encore endurci : la conscience de son péché le fit « pleurer amèrement ». S’il n’a pas sombré dans le désespoir comme Judas, c’est qu’il s’est accroché à la grâce et au pardon que Jésus lui offrait.

Chers amis, ne perdons jamais de vue ce regard plein de grâce de notre Seigneur. Qu’il nous pousse aussi à la repentance et à saisir son pardon avec foi.

Pour cela, ne nous cachons pas les moments de reniement dans lesquels nous tombons. Et ne les banalisons pas : ils ont profondément offensé notre Seigneur.

Ne jouons pas non plus les orgueilleux en nous disant : « Nous ferons mieux la prochaine fois ! » Faisons amende honorable devant Jésus ; implorons son pardon ! C’est là le chemin pour être transformé de Pierre renieur en un Pierre témoin courageux et inébranlable.

« Le Seigneur » ne cesse de « se tourner » vers nous dans sa Parole et ses sacrements. Là il pose sur nous un regard plein de grâce, même si nous l’avons parfois « renié ».

Mais ne banalisons pas nos reniements. Cela pourrait conduire à l’endurcissement où le regard plein de compassion de Jésus ne fait plus aucun effet. Cela peut arriver si nos péchés ne nous attristent plus, si nous ne sommes plus capables de contrition. Là notre fin serait « dans les ténèbres extérieures, où il y aura des pleurs et des grincements de dents » (Mt 8.12).

Que le regard plein de grâce et de bonté de notre Seigneur nous amène à pleurer sur nos péchés, mais aussi à pleurer de joie et de bonheur à cause du pardon. Alors nous ferons aussi cette autre expérience, bienheureuse celle-là : « Ceux qui sèment avec larmes moissonneront dans la joie. » (Ps 126.5)

Amen.

Jean Thiébaut Haessig


Chants proposés :

Ouverture :

Prosterné, je te révère, Sauveur 1000 x béni, LlS 81 : 1- 3

Après l’Ancien Testament :

Sous ton voile d’ignominie, Sous ta couronne LlS 82 : 4

Après l’Epître :

Sous ton voile d’ignominie, Sous ta couronne LlS 82 : 5

Après l’Evangile :

Sous ton voile d’ignominie, Sous ta couronne LlS 82 : 6

Avant le sermon :

Dans ce profond abîme, dis-moi, ste victime, LlS 71 : 1-5

Après le sermon :

Jésus, Prince de la vie ! Quels maux … LlS 76 : 1- 5

Durant la distribution de la Cène :

Jésus-Christ, dans sa grâce, racheta LlS 164 : 1-13*

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