lundi 12 mai 2008

Sermon du dimanche 11 mai 2008 - Pentecôte

CONFIRMATION – 2ème Partie et BAPTÊME

Texte: Ac 2.37-47

37 Après avoir entendu cela,
ils eurent le coeur transpercé,
et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres :
"Frères, que devons-nous faire ?"
38 Pierre leur dit :
"Changez radicalement ;
que chacun de vous reçoive le baptême
au nom de Jésus-Christ
pour le pardon de ses péchés,
et vous recevrez le don de l'Esprit saint.
39 Car la promesse est pour vous, pour vos enfants
et pour tous ceux qui sont au loin,
en aussi grand nombre
que le Seigneur, notre Dieu, les appellera."
40 Et, par beaucoup d'autres paroles,
il rendait témoignage
et les encourageait, en disant :
"Sauvez-vous de cette génération perverse. "
41 Ceux qui accueillirent sa parole
reçurent le baptême ;
en ce jour-là,
environ trois mille personnes furent ajoutées.
42 Ils étaient assidus
à l'enseignement des apôtres,
à la communion fraternelle,
au partage du pain
et aux prières.
43 La crainte s'emparait de chacun,
et beaucoup de prodiges et de signes se produisaient par l'entremise des apôtres.
44 Tous les croyants étaient ensemble
et avaient tout en commun.
45 Ils vendaient leurs biens
et leurs possessions,
et ils en partageaient le produit entre tous,
selon les besoins de chacun.
46 Chaque jour, ils étaient assidus au temple,
d'un commun accord, ils rompaient le pain
dans les maisons
et ils prenaient leur nourriture
avec allégresse et simplicité de cœur ;
47 ils louaient Dieu
et avaient la faveur de tout le peuple.
Et le Seigneur ajoutait chaque jour
à la communauté ceux qu'il sauvait.


Chers frères et sœurs
– et tout particulièrement vous deux,
chères Emma et Jessica
pour qui Pentecôte 2008
prend une signification toute particulière !

Pentecôte est l’une des fêtes les plus importantes de l’année de l’Eglise. C’est tout particulièrement la fête du Saint-Esprit, de la troisième Personne de la très sainte Trinité. Peut-être que nous ne pensons pas assez souvent à lui. C’est pour cela que quelqu’un l’a un jour appelé « le Dieu connu qu’à moitié ». Il est vrai que lors de la première Pentecôte, il y a deux mille ans, là-bas à Jérusalem, si l’attention a d’abord été attirée par des signes apparents exceptionnels accompagnant la venue du Saint-Esprit, cette attention a ensuite rapidement été détournée du Saint-Esprit vers la prédication de la Parole de Dieu.

L’apôtre Pierre y a prononcé un sermon mémorable. Ses auditeurs en ont été saisis. Allons donc nous mêler à la foule des auditeurs de Pierre à Jérusalem pour connaître

LA PUISSANTE IMPRESSION
FAITE PAR LA PREDICATION
DE PENTECÔTE :

1. elle « touche vivement le cœur » ;
2. elle apporte le pardon du Baptême ;
3. elle crée une communion de foi dynamique.

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La prédication de Pentecôte
touche vivement le coeur !

Et pour cause : Pierre n’a rien tu de la vérité biblique. La foule a aussi bien entendu la Loi que l’Evangile ; elle a « entendu » les apôtres leur « parler des œuvres grandioses de Dieu » (Ac 2.11). « Les Actes des Apôtres » ne nous fournissent que des extraits du sermon de Pierre. Nous le voyons s’adresser à la foule de pèlerins juifs : il leur explique les prophéties de l’Ancien Testament qu’ils connaissaient bien, entre autres un passage du prophète Joël et un autre des Psaumes de David.

A partir de ces prophéties messianiques Pierre leur montre que Jésus de Nazareth est le Fils de Dieu « livré selon les décisions arrêtées dans la prescience de Dieu » (v. 23), mais aussi « relevé », ressuscité (v. 32), et « élevé » par Dieu qui lui a donné « l’Esprit Saint qui avait été promis » (v. 33).

Que de l’Evangile ? En attendant, oui. Mais ce début de sermon culmine dans l’accusation de la Loi : « Que toute la maison d'Israël le sache donc bien : […] ce Jésus, vous l’avez crucifié ! » (v. 36)
Dieu n’enjolive rien. Il parle vrai. Il veut produire la repentance dans nos cœurs, nous rendre conscients de la réalité : notre culpabilité devant lui. Les auditeurs de Jérusalem ont été comme frappés par la foudre : « Ils eurent le cœur vivement touché. » (Segond 21) Mot à mot : « Ils eurent le cœur transpercé ! » « Ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : "Frères, que devons-nous faire ?" » (v. 37) comment échapper à notre culpabilité envers le Fils de Dieu ?

Avons-nous, nous aussi, « le cœur vivement touché », « transpercé » par les accusations de la Loi de Dieu ? Ne fermons-nous pas parfois notre cœur à sa Parole ? Laissons-nous le Saint-Esprit « toucher » notre cœur ou laissons-nous sa Parole passer par-dessus nous sans nous « toucher », comme si ça ne nous concernait pas ? La prenons-nous à « cœur », ou notre attitude dit-elle plutôt : « Parle toujours, tu m’intéresses ! » ?

Nous appliquons-nous personnellement la Parole de Dieu ou considérons-nous que sa Loi ne concerne que les autres ?
Pierre nous fait comprendre dans son sermon de Pentecôte qu’un péché c’est s’en prendre à Jésus, le Fils de Dieu, lui-même. Chacun de nos péchés a contribué à le clouer en croix, et pécher sans se repentir, c’est fouler aux pieds son sacrifice expiatoire de nos péchés. Cela nous laisse-t-il indifférent, ou cela « touche-t-il vivement notre cœur » ?

Suis-je frappé de stupeur comme la foule de Jérusalem : « Qu’ai-je fait ? Malheur à moi ! j’ai répondu à l’amour et au sacrifice de mon Sauveur par l’indifférence, l’impénitence, par l’infatuation. Ne vais-je pas m’attirer la colère de Dieu ? Que faire pour m’en tirer ? »

C’est justement ce questionnement que le Saint-Esprit veut provoquer en nous : nous faire reconnaître la gravité de notre état pécheur, nous ébranler, nous amener à réfléchir à la façon de nous en sortir.
Voyez-vous, le Saint-Esprit n’est pas un sadique. Il ne veut pas nous plonger dans le désespoir. Il veut tout simplement nous ouvrir les yeux sur notre état désespéré. Il veut que que nous ne repoussions pas la main tendue du seul Sauveur possible dans cette situation, que nous ne repoussions pas son intervention, pour que nous ne méprisions pas le pardon qu’il est seul à pouvoir nous offrir.

Le Saint-Esprit ne cherche pas à nous rendre conscients de notre véritable et terrible état pour nous y abandonner dans le désespoir, mais

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pour nous annoncer
dans la prédication de Pentecôte
le pardon par le Baptême !

A la question éperdue « Que devons-nous faire ? » Pierre répond : « "Changez radicalement ; [engagez-vous dans le changement radical qu’est la repentance] que chacun de vous reçoive le baptême au nom de Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés, et vous recevrez le don de l'Esprit saint. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur, notre Dieu, les appellera." »
« Et, par beaucoup d'autres paroles, il rendait témoignage et les encourageait, en disant : "Sauvez-vous de cette génération perverse. " »
« Ceux qui accueillirent sa parole reçurent le baptême ; en ce jour-là, environ trois mille personnes furent ajoutées. » (v. 38-39).

« Trois mille personnes » ayant reconnu leur perdition ont fui, ce jour-là, dans le Baptême pour être sauvés. Aujourd’hui, tu étais seule, Jessica, à le faire, mais sache bien : « il y a » autant « de joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent » et qui est sauvé que pour trois mille (Lc 15.7+10).
Les trois mille baptêmes de la première Pentecôte nous impressionnent, mais sache, Jessica, que ton Baptême, aujourd’hui, est un miracle tout aussi grand.

Comment ces trois mille personnes sont-elles arrivées au Baptême ? Tout comme toi, Jessica : le Saint-Esprit, par la prédication et l’instruction, a éveillé en eux – comme dans toi – la foi en Jésus-Christ. Rappelons-vous : Pierre a développé son sermon de Pentecôte à partir de ce que ses auditeurs avaient appris et savaient de l’Ancien Testament. Comme toi au catéchisme et à l’école du dimanche, eux avaient été instruits dans les synagogues avant de trouver la clé des prophéties dans le sermon de Pierre.

C’est ainsi, par la parole d’Evangile, que le Saint-Esprit a éveillé en eux – comme en toi, Jessica, … et comme en nous – la merveilleuse connaissance du pardon de nos péchés, la foi en Jésus qui nous l’a procuré, et la merveilleuse paix et espérance qui en découlent.

Quelqu’un qui est conscient de sa culpabilité devant Dieu ne peut rien entendre de plus libérateur, de plus réjouissant que cette Bonne Nouvelle – c’est là le sens du mot « Evangile » – : Auprès de Jésus se trouve le pardon ; auprès de lui on n’a plus à craindre la colère et la damnation de Dieu.
Et Pierre leur a montré comment bénéficier de ce salut en Jésus-Christ. « "Changez radicalement [en vous repentant] ; que chacun de vous reçoive le baptême au nom de Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés, et vous recevrez le don de l'Esprit saint. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur, notre Dieu, les appellera." » (v. 38)

« Que chacun de vous reçoive le baptême ! » – Ils ne se sont pas longtemps demandé : « Comment l’eau peut-elle opérer de si grandes choses ? » (Martin Luther, Petit Catéchisme) Quelqu’un qui est en train de se noyer se demande-t-il si la main qui se tend vers lui peut effectivement le retirer de l’eau ? Non, il l’attrape.

C’est ainsi que les auditeurs de Jérusalem – comme nous, aujourd’hui – avaient compris : Dans le Baptême, Jésus vient à nous en Libérateur, en Sauveur. Bien plus : là, « nous recevons le don du Saint-Esprit » ; là, le Saint-Esprit nous élève dans le peuple des rachetés, des sauvés, là il nous intègre dans la famille des enfants de Dieu.
Dieu merci, nous aussi, il nous a « appelés » à Jésus-Christ dans le Baptême. Nous aussi, nous y avons « reçu le Saint-Esprit ». Et depuis lors, dans notre vie, c’est tous les jours Pentecôte. Car dans le Baptême – et cette promesse vaut aussi pour toi, Jessica, c’est ce qui s’est aussi passé avec toi – dans le Baptême, « Dieu, notre Sauveur, […] a largement répandu sur nous l’Esprit Saint par Jésus-Christ, notre Sauveur, afin que, justifiés [c.à.d. pardonnés] pas sa grâce, nous devenions héritiers, selon l’espérance de la vie éternelle » (Tite 3.4-7)

Dans le Baptême nous avons « reçu le Saint-Esprit » et tous les bienfaits de la grâce que Jésus nous a obtenus par son sacrifice. Dans le Baptême, nous avons « reçu le Saint-Esprit », et il a établi sa demeure en nous. Aussi Paul demande-t-il : « Ne savez-vous pas que vous êtes le sanctuaire de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Co 3.16)

Tous ceux qui croient en Jésus-Christ, tous ceux en qui le Saint-Esprit « habite », il les « assemble, éclaire, sanctifie et les maintient en Jésus-Christ dans l’unité de la vraie foi » (Martin Luther, Petit Catéchisme).

Comment cela ? En ce que

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la prédication de Pentecôte
crée une communion de foi dynamique !

La premier désir que le Saint-Esprit éveille par l’Evangile en ceux qu’il a amenés à placer leur foi en Jésus, c’est le désir de se retrouver ensemble au contact de leur Dieu Sauveur dans le culte et les études bibliques. Cela ressort clairement de notre texte. Les « trois mille personnes » qui, au tout début de l’Eglise chrétienne, y ont été « rajoutées » par la foi et le Baptême (v. 41) « étaient assidus à l'enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. […] Tous les croyants étaient ensemble […] Chaque jour, ils étaient assidus au temple, d'un commun accord, ils rompaient le pain dans les maisons et […] ils louaient Dieu. » (v. 42+44+46-47)

Le sermon de Pentecôte à éveillé en eux le désir d’en avoir toujours plus. Ils savaient : ou bien on se place continuellement sous l’action du Saint-Esprit à travers la Parole et on se trouve ainsi « éclairé de ses dons », ou on se soustrait à son action en se détournant de la Parole, et le Saint-Esprit se retire avec ses dons : la foi meurt, le pardon est retiré, le salut perdu.

De plus, moins on donne au Saint-Esprit l’occasion d’agir sur nous par la Parole et les sacrements, et moins on en a envie, moins on y trouve du plaisir. « L’appétit vient en mangeant » : c’est l’expérience qu’on fait aussi avec les cultes, les études bibliques, etc. En ne mangeant plus, l’appétit pour la Parole et les biens célestes se perd.

Autour de nous, c’est le règne de l’indifférence ; et en nous, notre tendance pécheresse innée en a aussi assez de Dieu et de ses bienfaits. Mais nous ne voulons pas nous en passer, et nous savons que pour cela, nous devons rester au contact de l’Evangile. C’est à travers l’Evangile que le Saint-Esprit entretient et développe notre foi en Jésus-Christ, notre envie de rester à son contact par l’écoute de sa Parole et la prière, c’est ainsi que les bienfaits reçus dans le Baptême nous sont confirmés.

C’est pour cela que, comme toi, Emma, tout à l’heure, nous aussi, nous avons un jour de confirmation dit notre joie de nous savoir sauvés, et notre désir de rester en possession des bénédictions divines obtenues pour nous par Jésus et transmises à nous par le Saint-Esprit dans le Baptême ; nous aussi nous avons dit notre volonté d’être une pierre vivante à l’édifice de l’Eglise, un élément actif dans les cultes, les études bibliques et autres activités de la paroisse.
C’est dans ses cultes et autres activités autour de la Parole de Dieu et des sacrements qu’une paroisse révèle si elle s’est laissée modeler par le Saint-Esprit en communauté dynamique, une paroisse dynamisée par « l’Evangile, puissance » – mot à mot : « dynamique » ! – « de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Rm 1.16).

Si nous laissons régulièrement nourrir notre foi par l’Evangile, le Saint-Esprit donnera du tonus à notre vie paroissiale, cela ne restera pas sans fruits : chaque membre sain – comme les différents membres d’un corps – contribue au bon fonctionnement et au rayonnement de l’ensemble. « A chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune » : la « diversité de dons de la grâce », la « diversité de services », la « diversité d'actes » (1 Co 12.4-7). Nous n’avons pas tous les mêmes dons, ne rendons pas tous les mêmes services, mais nous nous arrangeons pour agir « pour l’utilité commune ».

C’est ce que nous voyons faire la première paroisse chrétienne de Jérusalem. « Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres » – cela doit, bien entendu, toujours se trouver en première ligne dans une paroisse, mais ils étaient aussi « assidus […] à la communion fraternelle. » « Tous les croyants étaient ensemble et avaient tout en commun. Ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. » (v. 42+44-45)
Alors posons-nous la questions : Quels sont les talents que j’apporte dans ma paroisse pour la dynamiser ? Quelle part de mon temps, quelle part de mes biens ? Là où se font sentir des besoins dans l’Eglise, est-ce que j’oppose au Saint-Esprit mon confort, mon égoïsme ? Ou la paroisse sent-elle que je m’implique avec chaleur pour la seule gloire de Dieu et pour « pour l’utilité commune » ?

Que le message de Pentecôte nous lie – et te lie tout particulièrement, Emma – de façon toujours plus intime à notre Seigneur et Sauveur ! Ainsi le Saint-Esprit resserrera aussi les liens entre nous et nous fera voir où se trouvent « les besoins » – dans la paroisse et parmi les paroissiens.
Une paroisse chrétienne ne peut pas être la froide addition de personnes isolées, sans lien. Dans une paroisse chrétienne, une communauté où le Saint-Esprit nous a appelés et réunis dans la foi en Jésus-Christ, il ne peut y avoir qu’une solidarité reconnaissante et chaleureuse
Notre dynamique de la communion fraternelle autour de notre Sauveur et de son Evangile ne peut alors qu’être remarquée. Pour la paroisse de Jérusalem, la place centrale de « l’enseignement des apôtres » et l’importance de « la communion fraternelle » en son sein ont eu un rayonnement et un effet missionnaire extraordinaire. Luc raconte : « Ils avaient la faveur de tout le peuple » (v. 47), de ce peuple, pourtant, qui, quelques semaines auparavant avait exigé la crucifixion du Christ !

Eh oui ! le peuple est versatile, il se laisse manipuler par la propagande. Ne vous laissez pas décourager – ne vous laissez pas décourager, vous non plus, Emma et Jessica, – quand on vous dénigre ou se moque de vous parce que vous aimez votre Seigneur et Sauveur et voulez vivre pour lui plaire. Le Saint-Esprit peut « vivement toucher les cœurs » les plus endurcis – songez à l’apôtre Paul qui, avant d’être apôtre persécutait les chrétiens !

Emma, tout à l’heure tu as promis – comme nous l’avons tous fait lors de notre confirmation – d’être « prête à tout souffrir plutôt que de renier ta foi » en Jésus-Christ. Et toi, Jessica, tu as déclaré « vouloir renoncer à Satan et à ses œuvres » – c.à.d. au péché – pour rester « un enfant de Dieu et une héritière de la vie éternelle ».
Oui, demeurez fermes dans la foi et une vie chrétienne, malgré les tentations et les difficultés passagères. Le Saint-Esprit se servira alors aussi du témoignage que vous lui rendez avec courage.. Le résultat du comportement fraternel autour de l’écoute de la Parole ne s’est pas fait attendre à l’époque : « le Seigneur ajoutait chaque jour à la communauté ceux qu'il sauvait. » (v. 47)

N’oubliez pas, Emma et Jessica, n’oublions pas, chers frères et sœurs en Jésus-Christ, même au milieu de l’incompréhension et de l’opposition de Jérusalem, le Saint-Esprit a touché des cœurs par la prédication de Pentecôte. Il est toujours présent et actif à travers l’Evangile, à travers notre témoignage, et il amènera ainsi jusqu’à la fin des temps des personnes à Jésus-Christ et à la vie éternelle.

Sa « puissance » de Pentecôte, sa « dynamique » de Pentecôte est aujourd’hui encore aussi présente et efficace qu’à l’époque. Faisons-lui confiance ! Consolidons notre foi personnelle et notre communion fraternelle en étant « assidus » pour le rencontrer dans les activités paroissiales et confessons notre foi en menant avec la même « persévérance » une vie exemplaire et en laissant au Saint-Esprit le soin de la bénir.

Que la puissante prédication de Pentecôte

1. touche ainsi vivement nos cœurs,
2. nous aide à vivre une communion fraternelle mue par la joie d’être nous-mêmes pardonnés, et
3. nous permette d’être, autour de nous, des témoins crédibles de sa grâce !
Alors le Saint-Esprit fera de notre vie une Pentecôte perpétuelle !

Amen.

Jean Thiébaut Haessig, pasteur


Chants :
Viens habiter dans nos âmes, LlS 127 : 1+3+5
Esprit Saint, Dieu de vérité LlS 158 : 1-4
Par la puissance du Baptême LlS 157 : 1-3
Par la puissance du Baptême LlS 157 : 4-6
Rends-toi maître de nos âmes LlS 126 : 1-3

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